1er Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ST - MARTIN - des - BESACES |
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Canton du Bény-Bocage |
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Octobre 1901 - Accident d’automobile. - M.Lefranc, notaire à St-Martin-des-Besaces, accompagné de sa femme et de son fils, descendait en voiture automobile la côte de la Terrerie, près le Tourneur. Le pneu d'une des roues ayant crevé, la voiture alla culbuter sur un tas de cailloux, et les voyageurs furent projetés violemment sur le sol. Mme Lefranc et son fils n'ont eu que de légères contusions, mais M. Lefranc a le bras cassé. Et cependant la vitesse n'était que de quatre lieues à l'heure, l'allure d'un fiacre. ( Bonhomme Normand )
Novembre 1901 - Suicides. - Le sieur Pierre Enguehard, 65 ans, cultivateur à Saint-Martin-des-Besaces, arrondissement de Vire, s'est pendu dans un hangar isolé. Le sieur Enguehard, qui avait déjà tenté de se suicider, il y a une quinzaine de jours, à l'aide d'un fusil, avait quitté son domicile le matin sans dire où il allait. C'est en ne le voyant pas revenir pour dîner que sa servante et le sieur Jamet se sont mis à sa recherche. —
Le sieur Colette, 49 ans, a été trouvé pendu à un pommier dans un
herbage de Fierville-les-Parcs, près Blangy, Colette, par suite de
douleurs, ne pouvant plus travailler, se trouvait dans la plus grande
misère, voilà pourquoi il s'est donné la mort. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Incendies. -
D'un
grenier à la veuve Françoise, aubergiste à Saint-Martin-les-Besaces.
Pertes, 400 fr. Assuré. —
De 4.000 gerbes d'avoine,
de 12 000 bottes de paille et d'une machine à battre au sieur Gouget,
cultivateur à Fresney-le-Puceux. pertes, 11 240 fr. Assuré, —
D'une meule de blé au
sieur Marie, cultivateur à Carpiquet. Pertes 5 000. fr. Assuré. —
A Sainte-Marie-Outre-l'Eau, de deux maisons aux sieurs Caret,
journalier, et Levionnais, carrier. Pertes, 8 000 fr. Assuré. — Dans la chaufferie de la scierie mécanique du sieur Féry, à Vire. Pertes, 1 000 francs. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 -
Triste accident. -
A
Saint-Martin-des-Besaces, canton de Bény-Bocage, le sieur François
Doublet, 78 ans, a été enseveli sous un éboulement dans sa carrière
où il travaillait. Un carrier de la Ferrière-au-Doyen, le sieur
Letellier, ayant constaté l'éboulement et surpris de ne pas trouver le
sieur Doublet à son domicile, prévint les gendarmes qui ordonnèrent
le déblaiement. Après
un quart d'heure de travail, on trouva, le cadavre du malheureux
vieillard portant à la tête une profonde blessure occasionnée par la
chute d'une lourde pierre qui avait déterminé la mort.
Mai
1907 - Suicide. -
Depuis
quelque temps, Romain Desmortreux, âgé de 49 ans, cultivateur à
Saint-0uen-des-Besaces, disait à ses enfants son intention d'en finir
avec la
vie, l'existence lui étant impossible. Lundi, son cadavre fut retrouvé
dans une mare située au bout de son jardin. Ce suicide est attribué à
une folie alcoolique.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1915 - Morts glorieuses. - Sont morts pour la patrie : Georges Levallois, adjudant au 30e de ligne ; Albert Catrin, du Molay ; René Aubert, de Honfleur ; Hélaine, fumiste à Trévières ; Ernest Bosruel, de St-Martin-des-Besaces ; Fernand Bezières, de la Roque-Baignard, soldat au 153e ; Anthime Bouvet, soldat au 1er colonial, et Louis Maupas, soldat au 205e, tous deux de Roullours ; Charles Pigeon, de Saint-Germain-du-Crioult, soldat au 205e ; Fernand Bouland, de Roucamps ; Alfred Clerbeau, Jules Vendel, Philippeau, Gaston Alexandre, tous de Falaise ; Gérard Brillet, de Vire, sous-lieutenant de chasseurs à pied.
Novembre 1915 - Mort pour la France. - Il y a quelques jours, M. Désiré Simon est mort à l’hôpital de Doullens, d’une maladie contractée sur le front.
Novembre
1915
-
Sous les roues. -
A
St-Martin-des-Besaces, canton de Bény-Bocage, la jeune Hélène Thomas,
6 ans, traversant la route au moment où passait un attelage conduit par
le domestique de M. Lesouef, a été renversée sous la voiture. Elle en
a été, heureusement, quitte pour une légère blessure à la main.
Février
1916 -
Mort pour la France.
- La mairie de
Saint-Martin-des-Besaces vient d’être informée que le soldat Ernest
Françoise, du …e d’infanterie, est tombé
mortellement frappé le
18 octobre 1915.
Février 1917 - Grave accident du travail. - Ces jours derniers, deux prisonniers allemands travaillant aux carrières da Montbosq, à Saint-Martin-des-Besaces, ont été ensevelis sous un éboulement. L'un d'eux put être retiré immédiatement, l'autre, dégagé trois heures plus tard, fut retrouvé mort.
Avril
1918
- Le
feu dans
un bois.
- M.
Alexis, régisseur
chez Mme
la comtesse
de Vigier,
ayant appris
dernièrement que
le feu
était dans
la forêt
Levêque au
lieu dit
« La
Tunique » se
rendit à
l'endroit indiqué
mais lorsqu'il
arriva, le
feu venait
d'être éteint.
Environ 60
hectares de
bois taillis,
composés en
partie d'ajoncs
et de
fougères avaient
été brûlés,
causant un
préjudice de
700 francs.
Des sapines
vendus à
Mme Sevin
de Vire
ont un
peu souffert
du feu.
Les causes
de cet
incendie sont
inconnues et
les pertes
non assurées.
Mai 1919 - Vol. - Le 4 avril, une voisine ayant constaté qu'une fenêtre de l'appartement non occupé de M. Guy, propriétaire à St-Martin-des-Besaces, était brisée, vint le prévenir. M. Guy constata que deux trousseaux de clefs avalent été pris et que les voleurs s'en étaient servis pour pénétrer dans une cave située au fond du jardin et s'emparer d'un tonneau contenant 1 200 litres de cidre. M. Guy soupçonne un sujet autrichien, interné civil, disparu depuis et qu'il avait eu à son service, d'être l'auteur de ce vol. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1919 - Accident d'automobile. - Le 6 mai, Ascoëte Danguy, chanteur ambulant, et Berthe Quesnel, sans profession, tous les deux sans domicile fixe, venaient de la direction de Saint-Martin en poussant une voiture à bras, Ils marchaient sur le côté gauche de la route sans tenir compte des appels d'une auto de la beurrerie de Vire, conduite par M. Léon Poudset, qui venait de la direction de Guilberville. Le Chauffeur fut obligé de passer à gauche, mais arrivé à la hauteur du couple, qui se disputait et paraissait ivre, l'homme lança sa voiture dans la direction de l'auto, la petite voiture, projetée par le choc, renversa la femme Quesnel qui eut le bras cassé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1922 -
Le coup de la dénonciation.
- Une lettre renfermant la photographie des époux Loquet, de
Rampan (Manche), actuellement a St-Martin-des-Besaces, a été adressée
à la gendarmerie. Cette lettre, qui portait deux signatures accusait
les époux Loquet d'être les auteurs du vol d'un billet de 100 francs
chez une débitante de Saint-Lô et de divers autres méfaits. Toutes
ces accusations ont été reconnues fausses. On aurait profité de ce
que le père Prosper Lesauvage, de Rampan, pris de boisson et
complètement illettré, se rendait à La
Besace, chez M. Besnard. pour lui faire signer cette lettre. Ce
dernier sera, lui aussi interrogé. Voila une plaisanterie qui, nous
l'espérons, ne restera pas impunie. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1922 -
Visite indiscrète.
- En
rentrant chez lui, M. Leneveu, journalier à Saint-Martin-des-Besaces,
canton du Bény-Bocage, a constaté qu'un carreau de sa cuisine avait
été cassé et que des malfaiteurs étaient entrés chez lui. La
commode avait été fracturé et une somme de 700 fr. soustraite, il a
porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1927 -
Collision mortelle. -
La
série rouge continue, dernièrement, à Saint-Martin-des-Besaces, le
jeune Gilbert Cervelle, 8 ans, circulait à bicyclette non loin de
l'épicerie de ses parents, lorsqu'il a été renversé par l'auto
de M. Goulet, entrepreneur de peinture à Saint-Martin. Cruellement
blessé, le pauvre petit ne tardait pas à succomber. L'enquête a
conclu à la non-responsabilité de l'automobiliste.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les
besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire
charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne
sensible et des dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Septembre
1929 -
Pour s'offrir une impression de fraîcheur. - Vous ne
devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se
boucher les oreilles ! .. Il est en train de se rafraîchir ! ..
Pendant les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues
promenades, en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit
ruisseau, ou Voici
un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable
impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive
possible, et avec ce liquide, humectez fortement l'index de vos de
mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les
lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce moment
vous éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui
s'explique facilement. Elle est produite tout simplement par l'évaporation de la salive qu'on vient de déposer sur les lobes des oreilles très sensibles au moindre variation de température. A vous de profiter de cet excellent tuyau et de l'utiliser quand besoin s'en fera sentir !
Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Les projets du service vicinal en 1930. - Le service
vicinal du Calvados projette pour l'année 1930 une amélioration
considérable de certains des chemins de grande communication soumis à
un trafic intense. Parmi les principaux travaux signalons la construction de trottoirs et de caniveaux entre Villers-sur-Mer et Deauville ; la rectification du tournant de Vieux-Fumé ; la construction de caniveaux à Saint-Martin-des-Besaces ; la construction de trottoirs à Luc-sur-Mer ; celle d'un caniveau pavé à Cully ; les travaux d'élargissement dans la traversée d'Ouilly-le-Tesson ; les travaux de défense contre la mer, à Bernières et Courseulles-sur-Mer ; la construction d'un aqueduc sur le chemin n° 11, etc...
Janvier 1930 - Police correctionnelle. - Affaires de la région. — Lefrançois Gustave, 53 ans, jardinier à Saint-Martin-des-Besaces, le 30 mai 1929, sous prétexte que sa femme le cramponnait (sic) lui a porté plusieurs gifles et un coup de pied au derrière. 16 francs. — Gibon Léon, 19 ans, domestique à Saint-Martin-des-Besaces a fait opposition à un jugement par défaut du 14 juin 1929 qui l'a condamné à 6 jours, pour abus de confiance, 25 fr. (sursis). Défenseur : Me Dubourg. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1930 - Chemin ruraux. - Un projet d'élargissement du chemin rural reconnu dit de la Canailerie, en bordure de la commune de Saint-Martin-des-Besaces, est déposé à la mairie. Un
registre pour y recevoir les réclamations concernant le dit projet est
annexé au dossier. (Source : Ouest-Eclair)
Septembre
1930 -
Incendie suspect. -
Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment à usage de cave,
appartenant aux époux Langlet, de Saint-Martin-des-Besaces.
L'enquête ouverte permettra sans doute de connaître si ces soupçons sont fondés.
Janvier 1932 - Un ivrogne joue du couteau. - M. Léon Lepoultier, âge de 34 ans, charcutier à Saint-Martin-des-Besaces, se trouvait, le 9 courant, vers 21 heures, dans le salon de coiffure tenu par Mme Denis, à Saint-Martin-des-Besaces, lorsque entra, en titubant, le sieur Arthur Egault, âgé de 44 ans, manœuvre à La Ferrière-au-Doyen. A cause de son état d'ivresse, Egault fut invité à s'en aller, mais, sur un ton agressif, il refusa de sortir. C'est alors que M. Lepoultier, prenant fait et cause pour Mme Denis, eut, avec l'ivrogne, une discussion, qui, dehors, se continua plus violente. Les deux hommes en vinrent-ils aux mains ? Toujours est-il que M. Lepoultier reçut un coup de couteau à la face. Lorsque les gendarmes s'en furent pour l'arrêter, Egault, toujours sous l'empire de l'alcool, les insulta grossièrement et ceux-ci durent employer la force pour le conduire à la chambre de sûreté de leur caserne. Egault
a été écroué, lundi soir, à la maison d'arrêt de Vire.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1932 - Triste fin. - Le cadavre de M. Desiré Lecorbeiller, 51 ans, de St-Martin-des-Besaces, a été trouvé dans un ruisseau. Le pauvre homme, qui était peu valide, est tombé à l'eau en revenant d'une fontaine et n'a pu se relever. La position du cadavre écarterait toute idée de suicide. (Bonhomme Normand)
Janvier
1936 - Foudroyé
par une congestion.
- Jeudi,
vers 13 heures, M. Leroy, instituteur retraité à St-Martin-des-Besaces,
s’apprêtait à prendre je train à la gare de cette localité,
lorsqu'il s'affaissa, terrassé par une congestion cérébrale. Un
médecin, mandé d'urgence, ne put que constater le décès. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Un débitant blesse son voisin d’un coup de fusil. - Henri Legorgeu, cafetier et ferblantier, à St-Martin-des-Besaces, vit en mésintelligence avec son voisin, M. Francis Bougon, boucher, au sujet d'un puits mitoyen situé dans une cour commune. Samedi vers 13 heures, alors que M. Bougon sortait de son abattoir, Legorgeu muni de son fusil de chasse, le mit en joue et tira. M. Bougon ne put éviter le coup et reçut la décharge à l'épaule, au bras et à la main gauches. Ses blessures sont heureusement sans gravité. Le
parquet de Vire composé de M Castagnet, faisant fonction de juge
d'instruction, M. Aubertot, procureur de la République et M. le Moal,
greffier, se transporta immédiatement
sur les lieux et procéda à une enquête.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mercredi dernier, cet individu en état d’ébriété, n'a trouvé rien de mieux que de pénétrer chez Mme veuve Henri Coulomb, demeurant à proximité de sa maison, après avoir brisé le cadenas servant de fermeture de son logement et de se coucher dans son lit. Lorsque
l'enfant de cette dernière, âgée de 7 ans, revenant de classe, rentra
chez sa mère, Guet, l'emmena chez lui et là lui fil boire du cidre et
de l’eau-de-vie, après quoi, il se livra en sa présence à des actes
contraires à la morale. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Sa femme était malade … il se suicide. - On a trouvé, pendu à une poutre de sa chambre, le corps de M. Edmond Lechevalier, 48 ans, cultivateur à St-Martin-des-Besaces. Le
malheureux, qui portait sur lui plus de 7 000 francs, semble avoir agi
par désespoir, sa femme étant depuis longtemps impotente et malade. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars 1940 - Abus de confiance. - M. Lenormand, commerçant à St-Martin-des-Besaces, confia à M. Maurice Lesellier, 35 ans, bourrelier à Rocquancourt, et sur la demande de celui-ci, des vêtements et des articles de chasse pour être vendus au cours de l'hiver 1938-1939. M. Lesellier, bon démarcheur et bon vendeur, vendit tout ce que M. Lenormand lui avait confié, mais lorsqu'il fallut rendre des comptes, M. Lesellier se montra très mauvais payeur, il ne put rembourser à M. Lenormand le produit des marchandises qu'il avait vendues. Lesellier est condamné à 50 fr. d'amende avec sursis.
Octobre
1942
-
Nos rations d'octobre. - L' « officiel »
vient de publier le taux des rations alimentaires pour octobre. Une
modification est apportée à la délivrance du riz des
catégories E et J1. Désormais, les rations de riz seront perçues en échange du coupon n° 3 de la feuille semestrielle.
Octobre
1942 -
Des suppléments. - Le
ticket 38 de la feuille spécial de pommes de terre (titre 359) est
valable pour les pommes de terre. La valeur de ce ticket est fixé à 2
kilos. Le ticket-lettre BH de la feuille de viande, catégorie U, de septembre, aura une valeur de 30 gr.
Octobre
1942 -
Pour les prisonniers. - A
St-Martin-des-Besaces, au foyer familial, dimanche 4 octobre, à 16 h.
30 (officielle), au profit de la Caisse du Colis du Ayez
une pensée pour nos chers absents ; votre présence contribuera à la
continuation du colis. N'est-il pas l'heureux messager de la petite
patrie ?
Octobre 1942 - Destruction des pigeons. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Octobre
1942 -
Pour les prisonniers.
- A
Saint-Martin-des-Besaces, dimanche prochain 25 octobre, journée des
prisonniers. A 10 h 30, messe solennelle, suivie de l'absoute pour les
morts des deux guerres ; dépôt d'une palme et de fleurs au Monument. A
15 h 00, au Foyer Familial, matinée théâtrale (2 séances) par le
groupe des Anciens de l'Amicale de Saint-Étienne de Caen 1ère séance
: « Les Espérances », comédie, et « La
Donation », comédie ; 2ème séance : « L'art d'être
Courtier », comédie en trois tableaux de Max Régnier. Au cours
de l'après-midi et pendant les entractes, dégustations diverses,
galettes, cidre doux, brioches, etc... Nul doute qu'il y aura du monde.
Août
1943 - Pour
les prisonniers.
- Le
Comité de Secours aux Prisonniers organise sous la présidence de son
Maire, M. Vergy, et de M. l'abbé Lacour, le sympathique curé de St-Martin,
pour le dimanche 5 septembre, des manifestations au profit de sa caisse
de secours. A
11 h., messe solennelle ; à 15 h., dans l'herbage de Mme Duquesnay
au lieu dit « le Vieux Louvre », courses de chevaux : 1er
course, trot monté pour les chevaux de la commune
; 2e course, course cantonale au trot attelé ; 3e course, trotteurs qui
ont couru sur des hippodromes ; 4e course, course d'Inès. Ces courses
seront dotées de nombreux prix. Engagements jusqu'au 31 août au
soir chez MM. Pelu et Lenormand. Entre les courses, fête champêtre. Un
garage sera établi pour les bicyclettes et les voitures hippomobiles a
proximité du champ
de courses.
Février 1945 - Une réunion des sinistrés. - Les sinistrés de St-Martin-des-Besaces se sont réunis dimanche dernier en assemblée générale, à la mairie. L'adhésion
du gouvernement local au syndicat des Sinistrés du Calvados a
été adoptée à mains levées. M. Emmanuel Vergy, maire a informé
l'assistance de l'adhésion de la commune au Syndicat
départemental des communes sinistrées, il y représentera celle-ci en
compagnie de M. Pierre Madelaine. L'assemblée a émis trois vœux
demandant : l'un le prompt
rétablissement
des services ferroviaires dans la région qui est totalement dépourvue
de moyens de transport : l'autre, la remise en état
de la ligne électrique
à haute tension, Caen-Jurques-Vire : le troisième une attribution
supplémentaire de pétrole aux communes dépourvues de l'électricité.
En fin de séance, l'assemblée a exprimé son espoir en une aide des
pouvoirs publics quant à l'attribution de matériaux nécessaires à la
réfection des immeubles sinistrés qui, faute de réparations, tombent
en ruines.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1945 -
Les mines. -
Un cheval de labour, prêté à
l’un de ses voisins par M. Gautier, cultivateur à
St-Martin-des-Besaces, s’est emballé et a sauté sur une mine. L’animal
a été assez sérieusement blessé au poitrail et aux
antérieurs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1946 -
Nos braves. -
M.
Marie-Raven Jean, originaire de Saint-Martin-de-Besaces, assistant
électricien à bord de « l’Ile-de-France », vient de
recevoir la Croix de Guerre avec
étoile de vermeil accompagnée de l’élogieuse citation
suivante : « A fait preuve de courage et d’endurance au
cours de la guerre 1939-45, en effectuant dans des conditions souvent
dangereuses plus 48 mois de navigation pour le compte des gouvernements
en guerre contre les puissances de l’Axe, en particulier au cours de
la bataille
de l’Atlantique ». (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Crise municipale à Saint-Martin-des-Besaces. - A
la suite d’un désaccord avec les services de la Reconstruction, l’édilité,
moins un conseiller, a décidé de remettre sa démission au préfet du
Calvados. ( Le
Bonhomme Libre )
Janvier
1947 -
Le mouvement de la population à Saint-Martin-des-Besaces en
1946. –
Naissances
, 28 (18 garçons et 10 filles) ; Reconnaissances, 3 ;
mariages, 24 ; divorces,
1 ; décès, 15 ; transcriptions de décès, 2.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1947 -
Un mortel accident de chasse.
-
A Saint-Martin-des-Besaces, MM. Lefèvre, de Guilberville,
François, père et fils, et Roger André, de la Besace, En traversant une haie de ronces artificielles, la détente de l’arme de M. Lefèvre s’accrocha, provoquant le départ d’un coup de feu qui atteignit M. Roger dans le dos. Grièvement blessé, celui-ci reçut les premiers soins du docteur L’Honoré, de la Besace. Transporté
à l’hôpital de Caen. M. Roger ne tardait pas à succomber. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Nos braves. - M. Albert Saucey, de Saint-Martin-des-Besaces, engagé volontaire pour l'Indochine, rentré au pays depuis quelques semaines après 18 mois de combats, vient de recevoir la Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Soldat courageux et plein de sang-froid. S'est fait remarquer le 6 juin 1948 en repoussant au poste tienne Dien-Loc (Centre Annam) et dans la matinée, en contribuant à ramener, sous un feu adverse violent, deux de ses camarades blessés lors d'une embuscade. Nos
vives félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Un incident à Saint-Martin-des-Besaces. - Au
cours du travail d'une équipe de monteurs P.T.T., un fil téléphonique
a accroché celui d'une ligne électrique à haute tension. La chute de
ces fils provoqua un commencement d'incendie dans un bâtiment voisin et
détermina l'électrocution d'un cheval attelé à une carriole
transportant cinq personnes. ( Le Bonhomme Libre ) |
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SAINT-MARTIN-des-BESACES (Calvados) |
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5. SAINT-MARTIN-DES-BESACES - Rue de l'Église (côté gauche) |
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352 - St-MARTIN-des-BESACES - La Gare |
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SAINT-MARTIN-DES-BESACES (Calvados) Rue de l'Église un jour de fête |
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