1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - MARTIN - des - BESACES

Canton du Bény-Bocage

Les habitants de la commune sont des Besaçais, Besaçaises


Juin 1901   -   Une discussion qui fini mal.  -  A la suite d'une discussion entre les sieurs Louis Corbel, charcutier à St-Martin-des-Besaces, et Jean Lerouilly, hongreur à Brémoy, canton d'Aunay-sur-Odon, une lutte s'est engagée entre eux. Tous deux roulèrent plusieurs fois sur le sol, dans la dernière chute, Lerouilly a eu le tibia de la jambe gauche brisé. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1901   -   Accident d’automobile.  -   M.Lefranc, notaire à St-Martin-des-Besaces, accompagné de sa femme et de son fils, descendait en voiture automobile la côte de la Terrerie, près le Tourneur. Le pneu d'une des roues ayant crevé, la voiture alla culbuter sur un tas de cailloux, et les voyageurs furent projetés violemment sur le sol.

Mme Lefranc et son fils n'ont eu que de légères contusions, mais M. Lefranc a le bras cassé. Et cependant la vitesse n'était que de quatre lieues à l'heure, l'allure d'un fiacre.  ( Bonhomme Normand )

 

Novembre 1901    -   Suicides.  -   Le sieur Pierre Enguehard, 65 ans, cultivateur à Saint-Martin-des-Besaces, arrondissement de Vire, s'est pendu dans un hangar isolé. Le sieur Enguehard, qui avait déjà tenté de se suicider, il y a une quinzaine de jours, à l'aide d'un fusil, avait quitté son domicile le matin sans dire où il allait. C'est en ne le voyant pas revenir pour dîner que sa servante et le sieur Jamet se sont mis à sa recherche.

— Le sieur Colette, 49 ans, a été trouvé pendu à un pommier dans un herbage de Fierville-les-Parcs, près Blangy, Colette, par suite de douleurs, ne pouvant plus travailler, se trouvait dans la plus grande misère, voilà pourquoi il s'est donné la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Incendies.    -   D'un grenier à la veuve Françoise, aubergiste à Saint-Martin-les-Besaces. Pertes, 400 fr. Assuré.

 De 4.000 gerbes d'avoine, de 12 000 bottes de paille et d'une machine à battre au sieur Gouget, cultivateur à Fresney-le-Puceux. pertes, 11 240 fr. Assuré,

 D'une meule de blé au sieur Marie, cultivateur à Carpiquet. Pertes 5 000. fr. Assuré.

— A Sainte-Marie-Outre-l'Eau, de deux maisons aux sieurs Caret, journalier, et Levionnais, carrier. Pertes, 8 000 fr. Assuré.

 Dans la chaufferie de la scierie mécanique du sieur Féry, à Vire. Pertes, 1 000 francs. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1905  -  Triste accident.  -  A Saint-Martin-des-Besaces, canton de Bény-Bocage, le sieur François Doublet, 78 ans, a été enseveli sous un éboulement dans sa carrière où il travaillait. Un carrier de la Ferrière-au-Doyen, le sieur Letellier, ayant constaté l'éboulement et surpris de ne pas trouver le sieur Doublet à son domicile, prévint les gendarmes qui ordonnèrent le déblaiement.

Après un quart d'heure de travail, on trouva, le cadavre du malheureux vieillard portant à la tête une profonde blessure occasionnée par la chute d'une lourde pierre qui avait déterminé la mort.

La victime de l'accident était le père de M. Edmond Doublet, le directeur de l'école de la rue du Musée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1907  -  Suicide.  -  Depuis quelque temps, Romain Desmortreux, âgé de 49 ans, cultivateur à Saint-0uen-des-Besaces, disait à ses enfants son intention d'en finir avec la vie, l'existence lui étant impossible. Lundi, son cadavre fut retrouvé dans une mare située au bout de son jardin. Ce suicide est attribué à une folie alcoolique. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont morts pour la patrie : Georges Levallois, adjudant au 30e de ligne ; Albert Catrin, du Molay ; René Aubert, de Honfleur ; Hélaine, fumiste à Trévières ; Ernest Bosruel, de St-Martin-des-Besaces ; Fernand Bezières, de la Roque-Baignard, soldat au 153e ; Anthime Bouvet, soldat au 1er colonial, et Louis Maupas, soldat au 205e, tous deux de Roullours ; Charles Pigeon, de Saint-Germain-du-Crioult, soldat au 205e ; Fernand Bouland, de Roucamps ; Alfred Clerbeau, Jules Vendel, Philippeau, Gaston Alexandre, tous de Falaise ; Gérard Brillet, de Vire, sous-lieutenant de chasseurs à pied.

 

Novembre 1915  -  Mort pour la France.  -  Il y a quelques jours, M. Désiré Simon est mort à l’hôpital de Doullens, d’une maladie contractée sur le front.

 

Novembre 1915  -  Sous les roues.  -  A St-Martin-des-Besaces, canton de Bény-Bocage, la jeune Hélène Thomas, 6 ans, traversant la route au moment où passait un attelage conduit par le domestique de M. Lesouef, a été renversée sous la voiture. Elle en a été, heureusement, quitte pour une légère blessure à la main.

 

Février 1916  -  Mort pour la France.  -  La mairie de Saint-Martin-des-Besaces vient d’être informée que le soldat Ernest Françoise, du …e d’infanterie, est tombé mortellement frappé le 18 octobre 1915.

 

Février 1917  -  Grave accident du travail.  -  Ces jours derniers, deux prisonniers allemands travaillant aux carrières da Montbosq, à Saint-Martin-des-Besaces, ont été ensevelis sous  un éboulement. L'un d'eux put être retiré immédiatement, l'autre, dégagé trois heures plus tard, fut retrouvé mort.

 

Avril 1918  -  Le feu dans un bois.  -  M. Alexis, régisseur chez Mme la comtesse de Vigier, ayant appris dernièrement que le feu était dans la forêt Levêque au lieu dit « La Tunique » se rendit à l'endroit indiqué mais lorsqu'il arriva, le feu venait d'être éteint. Environ 60 hectares de bois taillis, composés en partie d'ajoncs et de fougères avaient été brûlés, causant un préjudice de 700 francs. Des sapines vendus à Mme Sevin de Vire ont un peu souffert du feu. Les causes de cet incendie sont inconnues et les pertes non assurées.  

 

Janvier  1919    -   Vol de titres.  -   Des voleurs se sont Introduits la nuit au domicile de M. Émile Guy, ancien facteur des postes, route de la Ferriere-Harang, à St-Martin-des-Besaces, et lui ont dérobé 6 000 fr. de titres au porteur, M. et Mme Guy couchent en ce moment dans une maison située à 50 mètres de leur habitation, ce détail n'était sans doute pas inconnu  des voleurs qui ont ainsi trouvé le champ libre.  ( Source : Le Moniteur du Calvados )  

 

Mai  1919  -  Vol.   -   Le 4 avril, une voisine ayant constaté qu'une fenêtre de l'appartement non occupé de M. Guy, propriétaire à St-Martin-des-Besaces, était brisée, vint le prévenir. M. Guy constata que deux trousseaux de clefs avalent été pris et que les voleurs s'en étaient servis pour pénétrer dans une cave située au fond du jardin et s'emparer d'un tonneau contenant 1 200 litres de cidre. 

M. Guy soupçonne un sujet autrichien, interné civil, disparu depuis et qu'il avait eu à son service, d'être l'auteur de ce vol. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai  1919  -  Accident d'automobile.  -   Le 6 mai, Ascoëte Danguy, chanteur ambulant, et Berthe Quesnel, sans profession, tous les deux sans domicile fixe, venaient de la direction de Saint-Martin en poussant une voiture à bras, Ils marchaient sur le côté gauche de la route sans tenir compte des appels d'une auto de la beurrerie de Vire, conduite par M. Léon Poudset, qui venait de la direction de Guilberville. 

Le Chauffeur fut obligé de passer à gauche, mais arrivé à la hauteur du couple, qui se disputait et paraissait ivre, l'homme lança sa voiture dans la direction de l'auto, la petite voiture, projetée par le choc, renversa la femme Quesnel qui eut le bras cassé. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1922  -  Le coup de la dénonciation.    -   Une lettre renfermant la photographie des époux Loquet, de Rampan (Manche), actuellement a St-Martin-des-Besaces, a été adressée à la gendarmerie. Cette lettre, qui portait deux signatures accusait les époux Loquet d'être les auteurs du vol d'un billet de 100 francs chez une débitante de Saint-Lô et de divers autres méfaits.

Toutes ces accusations ont été reconnues fausses. On aurait profité de ce que le père Prosper Lesauvage, de Rampan, pris de boisson et complètement illettré, se rendait à La Besace, chez M. Besnard. pour lui faire signer cette lettre.

Ce dernier sera, lui aussi interrogé. Voila une plaisanterie qui, nous l'espérons, ne restera pas impunie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922  -  Visite indiscrète.    -   En rentrant chez lui, M. Leneveu, journalier à Saint-Martin-des-Besaces, canton du Bény-Bocage, a constaté qu'un carreau de sa cuisine avait été cassé et que des malfaiteurs étaient entrés chez lui. La commode avait été fracturé et une somme de 700 fr. soustraite, il a porté plainte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1926  -  Une bonne prise.  -   Les gendarmes du Mesnil-Ausouf, en tournée le 14 courant pour la rification des pièces d'identité des étrangers, se rendirent aux carrières de M. Madeleine, entrepreneur de travaux publics à Saint-Martin-des-Besaces et y trouvèrent le nommé Daubeuf Alexandre, dit Renault, âgé de 25 ans. En compulsant la liste des individus recherchés, les gendarmes remarquèrent que le nom de Daubeuf figurait sur le bulletin de police criminelle. La prise était bonne et le carrier est actuellement écroué à la maison d'arrêt de Vire.

 

Août 1927  -  Collision mortelle.  -  La série rouge continue, dernièrement, à Saint-Martin-des-Besaces, le jeune Gilbert Cervelle, 8 ans, circulait à bicyclette non loin de l'épicerie de  ses parents, lorsqu'il a été renversé par l'auto de M. Goulet, entrepreneur de peinture à Saint-Martin. Cruellement blessé, le pauvre petit ne tardait pas à succomber. L'enquête a conclu à la non-responsabilité de l'automobiliste.  

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre. -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la  maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel  commençait à se couvrir  et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et  que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances  physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur  leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le  budget.

 

Septembre 1929  -  Pour s'offrir une impression de fraîcheur.  -  Vous ne devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se boucher les oreilles ! .. Il est en train de se  rafraîchir ! .. Pendant les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues promenades, en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit ruisseau, ou de toute fontaine,  vous désireriez certainement vous offrir au moins l'illusion d'un peu de fraîcheur ?

Voici un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive possible, et avec ce liquide,  humectez fortement l'index de vos de mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce moment vous  éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui s'explique facilement.

Elle est produite tout simplement par  l'évaporation de la salive qu'on vient de déposer sur les lobes des oreilles très sensibles au moindre variation de température. A vous de profiter de cet excellent tuyau et de l'utiliser quand besoin s'en fera sentir !

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à  dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -  Les projets du service vicinal en 1930.  -  Le service vicinal du Calvados projette pour l'année 1930 une amélioration considérable de certains des chemins de grande communication soumis à un trafic intense.

Parmi les principaux travaux signalons la construction de trottoirs et de caniveaux entre Villers-sur-Mer et Deauville ; la rectification du tournant de Vieux-Fumé ; la construction de  caniveaux à Saint-Martin-des-Besaces ; la construction de trottoirs à Luc-sur-Mer ; celle d'un caniveau pavé à Cully ; les travaux d'élargissement dans la traversée d'Ouilly-le-Tesson ; les travaux de défense contre la mer, à Bernières et Courseulles-sur-Mer ; la construction d'un aqueduc sur le chemin n° 11, etc...

 

Janvier 1930   -  Police correctionnelle.   -   Affaires de la région.   —   Lefrançois Gustave, 53 ans, jardinier à Saint-Martin-des-Besaces, le 30 mai 1929, sous prétexte que sa femme le cramponnait (sic) lui a porté plusieurs gifles et un coup de pied au derrière. 16 francs.

— Gibon Léon, 19 ans, domestique à Saint-Martin-des-Besaces a fait opposition à un jugement par défaut du 14 juin 1929 qui l'a condamné à 6 jours, pour abus de confiance, 25 fr. (sursis). Défenseur : Me   Dubourg. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1930   -   Chemin ruraux.  -   Un projet d'élargissement du chemin rural reconnu dit de la Canailerie, en bordure de la commune de Saint-Martin-des-Besaces, est déposé à la mairie.

Un registre pour y recevoir les réclamations concernant le dit projet est annexé au dossier. (Source  : Ouest-Eclair)

 

Septembre 1930   -   Incendie suspect.   -   Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment à usage de cave, appartenant aux époux Langlet, de Saint-Martin-des-Besaces. Tous le bâtiment a été détruit et la maison d'habitation, qui était contiguë au bâtiment, a été fortement endommagée. Les époux Langlet portent des soupçons sur un nommé C..., avec lequel ils avaient  eu, quelques-uns heures avant le sinistre, une violente discussion. D'autre part, les propos menaçants tenus par C..., et sa disparition soudaine de Saint-Martin-des-Besaces depuis l'incendie ne font que confirmer les soupçons des époux Langlet.

L'enquête ouverte permettra sans doute de connaître si ces soupçons sont fondés.

 

Janvier 1932   -   Un ivrogne joue du couteau.   -   M. Léon Lepoultier, âge de 34 ans, charcutier à Saint-Martin-des-Besaces, se trouvait, le 9 courant, vers 21 heures, dans le salon de coiffure tenu par Mme Denis, à Saint-Martin-des-Besaces, lorsque entra, en titubant, le sieur Arthur Egault, âgé de 44 ans, manœuvre à La Ferrière-au-Doyen. A cause de son état d'ivresse, Egault fut invité à s'en aller, mais, sur un ton agressif, il refusa de sortir. C'est alors que M. Lepoultier, prenant fait et cause pour Mme Denis, eut, avec l'ivrogne, une discussion, qui, dehors, se continua plus violente. Les deux hommes en vinrent-ils aux mains ? Toujours est-il que M. Lepoultier reçut un coup de couteau à la face.

Lorsque les gendarmes s'en furent pour l'arrêter, Egault, toujours sous l'empire de l'alcool, les insulta grossièrement et ceux-ci durent employer la force pour le conduire à la chambre de sûreté de leur caserne.

Egault a été écroué, lundi soir, à la maison d'arrêt de Vire. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1932   -   Triste fin.   -    Le cadavre de M. Desiré Lecorbeiller, 51 ans, de St-Martin-des-Besaces, a été trouvé dans un ruisseau. Le pauvre homme, qui était peu valide, est tombé à l'eau en revenant d'une fontaine et n'a pu se relever. La position du cadavre écarterait toute idée de suicide. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1936  -  Foudroyé par une congestion.  -  Jeudi, vers 13 heures, M. Leroy, instituteur retraité à St-Martin-des-Besaces, s’apprêtait à prendre je train à la gare de cette localité, lorsqu'il s'affaissa, terrassé par une congestion cérébrale. Un médecin, mandé d'urgence, ne put que constater le décès.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Un débitant blesse son voisin d’un coup de fusil.  -  Henri Legorgeu, cafetier et ferblantier, à St-Martin-des-Besaces, vit en mésintelligence avec son voisin, M. Francis  Bougon, boucher, au sujet d'un puits mitoyen situé dans une cour commune. 

Samedi vers 13 heures, alors que M. Bougon sortait de son abattoir, Legorgeu muni de son fusil de chasse, le mit en joue et tira. M. Bougon ne put éviter le coup et reçut la décharge à l'épaule, au bras et à la main gauches. Ses blessures sont heureusement sans gravité. 

Le parquet de Vire composé de M Castagnet, faisant fonction de juge d'instruction, M. Aubertot, procureur de la République et M. le Moal, greffier, se transporta immédiatement sur les lieux et procéda à une enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Un ignoble individu.      Le sieur Émile Guet, âgé de 44 ans, journalier, demeurant au lieu dit le « Fossard » a été mis en état d'arrestation et conduit à la maison  d'arrêt de Lisieux, sous la triple inculpation de bris de clôture , violation de domicile et d'attentat à la pudeur.

Mercredi dernier, cet individu en état d’ébriété, n'a trouvé rien de mieux que de pénétrer chez Mme veuve Henri Coulomb, demeurant à proximité de sa maison, après avoir brisé le cadenas servant de fermeture de son logement et de se coucher dans son lit. 

Lorsque l'enfant de cette dernière, âgée de 7 ans, revenant de classe, rentra chez sa mère, Guet, l'emmena chez lui et là lui fil boire du cidre et de l’eau-de-vie, après quoi, il se livra en sa présence à des actes contraires à la morale. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Sa femme était malade … il se suicide.   -   On a trouvé, pendu à une poutre de sa chambre, le corps de M. Edmond Lechevalier, 48 ans, cultivateur à St-Martin-des-Besaces. 

Le malheureux, qui portait sur lui plus de 7 000 francs, semble avoir agi par désespoir, sa femme étant depuis longtemps impotente et malade. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Abus de confiance.  -  M. Lenormand, commerçant à St-Martin-des-Besaces, confia à M. Maurice Lesellier, 35 ans, bourrelier à Rocquancourt, et sur la demande de celui-ci, des vêtements et des articles de chasse pour être vendus au cours de l'hiver 1938-1939. M. Lesellier, bon marcheur et bon vendeur, vendit tout ce que M. Lenormand lui avait confié, mais lorsqu'il fallut rendre des comptes, M. Lesellier se montra très mauvais payeur, il ne put rembourser à M. Lenormand le produit des marchandises qu'il avait vendues. Lesellier est condamné à 50 fr. d'amende avec sursis.

 

Octobre 1942   -  Nos rations d'octobre.    -   L' « officiel » vient de publier le taux des rations alimentaires pour octobre. Une modification est apportée à la délivrance du riz des  catégories E et J1.    -   L' « officiel » vient de publier le taux des rations alimentaires pour octobre. Une modification est apportée à la délivrance du riz des catégories E et J1.

Désormais, les rations de riz seront perçues en échange du coupon n° 3 de la feuille semestrielle.

 

Octobre 1942   -   Des suppléments.    -   Le ticket 38 de la feuille spécial de pommes de terre (titre 359) est valable pour les pommes de terre. La valeur de ce ticket est fixé à 2 kilos.

Le ticket-lettre BH de la feuille de viande, catégorie U, de septembre, aura une valeur de 30 gr.

 

Octobre 1942   -   Pour les prisonniers.    -   A St-Martin-des-Besaces, au foyer familial, dimanche 4 octobre, à 16 h. 30 (officielle), au profit de la Caisse du Colis du Prisonnier, un  grand film d'aviation « Courrier du Sud ».

Ayez une pensée pour nos chers absents ; votre présence contribuera à la continuation du colis. N'est-il pas l'heureux messager de la petite patrie ?  

 

Octobre 1942   -   Destruction des pigeons.   -   Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des  sanctions très sévères.

 

Octobre 1942   -   Pour les prisonniers.   -  A Saint-Martin-des-Besaces, dimanche prochain 25 octobre, journée des prisonniers. A 10 h 30, messe solennelle, suivie de l'absoute pour les morts des deux guerres ; dépôt d'une palme et de fleurs au Monument.

A 15 h 00, au Foyer Familial, matinée théâtrale (2 séances) par le groupe des Anciens de l'Amicale de Saint-Étienne de Caen 1ère séance : « Les Espérances », comédie, et « La  Donation », comédie ; 2ème séance : « L'art d'être Courtier », comédie en trois tableaux de Max Régnier. Au cours de l'après-midi et pendant les entractes, dégustations diverses,  galettes, cidre doux, brioches, etc... Nul doute qu'il y aura du monde.  

 

Août 1943    -   Pour les prisonniers.    -    Le Comité de Secours aux Prisonniers organise sous la présidence de son Maire, M. Vergy, et de M. l'abbé Lacour, le sympathique curé de St-Martin, pour le dimanche 5 septembre, des manifestations au profit de sa caisse de secours.

A 11 h., messe solennelle ; à 15 h., dans l'herbage de Mme Duquesnay au lieu dit « le Vieux Louvre », courses de chevaux : 1er course, trot monté pour les chevaux de la commune ; 2e course, course cantonale au trot attelé ; 3e course, trotteurs qui ont couru sur des hippodromes ; 4e course, course d'Inès. Ces courses seront dotées de nombreux prix. Engagements  jusqu'au 31 août au soir chez MM. Pelu et Lenormand. Entre les courses, fête champêtre. Un garage sera établi pour les bicyclettes et les voitures hippomobiles a proximité du champ  de courses.  

 

Février 1945    -   Une réunion des sinistrés.    -   Les sinistrés de St-Martin-des-Besaces se sont réunis dimanche dernier en assemblée générale, à la mairie.

L'adhésion du gouvernement local au syndicat  des Sinistrés du Calvados a été adoptée à mains levées. M. Emmanuel Vergy, maire a informé l'assistance de l'adhésion de la commune  au Syndicat départemental des communes sinistrées, il y représentera celle-ci en compagnie de M. Pierre Madelaine. L'assemblée a émis trois vœux demandant : l'un le prompt  rétablissement des services ferroviaires dans la région qui est totalement dépourvue de moyens de transport : l'autre, la remise en état de la ligne électrique à haute tension, Caen-Jurques-Vire : le troisième une attribution supplémentaire de pétrole aux communes dépourvues de l'électricité. En fin de séance, l'assemblée a exprimé son espoir en une aide des pouvoirs publics quant à l'attribution de matériaux nécessaires à la réfection des immeubles sinistrés qui, faute de réparations, tombent en ruines.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Un agonisant sur la route.  -  On a découvert sur la route de Caumont à St-Martin-des-Besaces, étendu inanimé près de sa bicyclette, M. Arsène Guérouet, journalier agricole dans cette dernière localité. Ramené à son domicile, le malheureux y est décèdé des suites d’une fracture du crâne sans avoir repris connaissance.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1945  -  Les mines.  -  Un cheval de labour, prêté à l’un de ses voisins par M. Gautier, cultivateur à St-Martin-des-Besaces, s’est emballé et a sauté sur une mine. L’animal a été  assez sérieusement blessé au poitrail et aux antérieurs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Nos braves.  -  M. Marie-Raven Jean, originaire de Saint-Martin-de-Besaces, assistant électricien à bord de « l’Ile-de-France », vient de recevoir la Croix de Guerre avec  étoile de vermeil accompagnée de l’élogieuse citation suivante : « A fait preuve de courage et d’endurance au cours de la guerre 1939-45, en effectuant dans des conditions souvent dangereuses plus 48 mois de navigation pour le compte des gouvernements en guerre contre les puissances de l’Axe, en particulier au cours de la bataille de l’Atlantique ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  Crise municipale à Saint-Martin-des-Besaces.  -  A la suite d’un désaccord avec les services de la Reconstruction, l’édilité, moins un conseiller, a décidé de remettre sa démission au préfet du Calvados. ( Le Bonhomme Libre )  

 

Janvier 1947  -  Le mouvement de la population à Saint-Martin-des-Besaces en 1946.     Naissances , 28 (18 garçons et 10 filles) ; Reconnaissances, 3 ; mariages, 24 ;  divorces, 1 ; décès, 15 ; transcriptions de décès, 2.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Un mortel accident de chasse.  -  A Saint-Martin-des-Besaces, MM. Lefèvre, de Guilberville, François, père et fils, et Roger André, de la Besace, regagnaient à la fin d’une partie de chasse la maison de M. François père.

En traversant une haie de ronces artificielles, la détente de l’arme de M. Lefèvre s’accrocha, provoquant le départ d’un coup de feu qui atteignit M. Roger dans le dos. Grièvement blessé, celui-ci reçut les premiers soins du docteur L’Honoré, de la Besace.

Transporté à l’hôpital de Caen. M. Roger ne tardait pas à succomber. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  Nos braves.   -   M. Albert Saucey, de Saint-Martin-des-Besaces, engagé volontaire pour l'Indochine, rentré au pays depuis quelques semaines après 18 mois de combats, vient de recevoir la Croix de Guerre avec étoile de bronze :

« Soldat courageux et plein de sang-froid. S'est fait remarquer le 6 juin 1948 en repoussant au poste tienne Dien-Loc (Centre Annam) et dans la matinée, en contribuant à ramener, sous un feu adverse violent, deux de ses camarades blessés lors d'une embuscade.

Nos vives félicitations. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Un incident à Saint-Martin-des-Besaces.   -   Au cours du travail d'une équipe de monteurs P.T.T., un fil téléphonique a accroché celui d'une ligne électrique à haute tension. La chute de ces fils provoqua un commencement d'incendie dans un bâtiment voisin et détermina l'électrocution d'un cheval attelé à une carriole transportant cinq personnes.  ( Le Bonhomme Libre )

Retour à 1800

SAINT-MARTIN-des-BESACES  (Calvados)

5.   SAINT-MARTIN-DES-BESACES  -  Rue de l'Église (côté gauche)

352  -  St-MARTIN-des-BESACES  -  La Gare

SAINT-MARTIN-DES-BESACES

(Calvados) 

Rue de l'Église un jour de fête

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