1er Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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SAINT - RÉMY s/ORNE | ||
Canton de Thury-Harcourt |
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Juin 1901 - Accident. - On a transporté à l'hôtel-Dieu, à Caen, le sieur Adulle, homme d'équipe à la gare de St-Rémy, ligne de Caen à Flers, qui s'était cassé une jambe au cours d'une manœuvre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Tombé de dix mètres. - Le sieur Auguste Duhamel, 35 ans, ouvrier, mineur aux mines de Saint-Rémy, canton d'Harcourt, descendait un plan incliné en s'aidant d'un câble. Ce câble étant venu à se détacher, Duhamel a été précipité sur les pierres d'une hauteur de dix mètres. Il a été transporté chez son beau-frère dans un lamentable état. On espère toutefois le sauver. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1902 - Mordu par un chien enragé. - Un bien triste accident qui a produit la plus pénible impression, a eu lieu à Saint-Rémy il y a quelques jours. La garde barrière du passage à niveau sis au Pont la Mousse, près la gare de la localité, avait un petit chien qui fut mordu à l'insu de sa maîtresse par un chien enragé. Rien d'anormal ne s'était manifesté tout d'abord, lorsque tout à coup le petit chien devint triste, hargneux ; il mordit le mari de la garde barrière et, s'échappa dans les villages environnants où il s'attaqua aux chiens et chats rencontrés sur sa route ; ces derniers furent aussitôt abattus. Enfin, il mordit à nouveau son maître et le jeune enfant de celui-ci ; on parvint à l'étrangler, mais les deux personnes mordues ont du, après un pansement sommaire, être dirigées sur l'Institut Pasteur pour suivre le traitement d'usage.
Mars 1903 - Disparition. - Le sieur Nicolas Michot, 27 ans, ouvrier mineur, demeurant chez sa mère à Saint-Rémy, prés Harcourt, est disparu depuis le 14 février dernier. On suppose qu'il aura été victime d'un accident. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Les bouilleurs de cru. - En 1900, un million de cultivateurs ont distillé leur vin ou cidre. Il y en a eu 25 000 dans le Calvados, 41 000 dans l'Orne et 35 000 dans la Manche. C'est-à-dire plus de 100 000 pour les trois départements de Basse-Normandie. Ces chiffres montrent de quelle importance est la question des bouilleurs de cru. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Découverte de cadavre. - Nous avons annoncé dans notre dernier numéro la disparition du sieur Nicolas Michot, 27 ans, ouvrier mineur à St-Rémy, près Harcourt. Son cadavre, sur lequel aucune trace de violence n'a été constatée, a été trouvé dans la rivière l'Orne, au barrage de la filature Froger et Gosselin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Coup de pied de cheval.
- Le sieur Victor Duhamel, domestique à St-Rémy-sur-Orne,
près Harcourt conduisait un cheval à la forge, lorsque l'animal,
subitement pris de peur, lança un coup de pied dans la figure de son
conducteur. Les blessures du sieur Duhamel, quoique assez graves, ne
mettent pas ses jours en danger. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Un amateur de vin.
- Paul
Rente, 32 ans, employé à la gare de Saint-Rémy, ligne d'Harcourt, a
été surpris au moment où il enlevait plusieurs bouteilles de vin dans
un colis. Cet individu avait déjà commis des actes répréhensibles à
la gare de Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1909 - La Grève dans les mines - Grève de 250 mineurs : ils réclament une augmentation et le renvoi d'un sous-ingénieur. La direction accepte l'augmentation, mais refuse le licenciement : L'ingénieur démissionne et le travail reprend aussitôt.
Avril
1913 - Jeune
fille grièvement brûlé -
La bonne de M. Raville, propriétaire à Saint-Rémy-sur-Orne, faisait
bouillir dans la buanderie du grain pour les bestiaux, lorsqu'une
étincelle mit le feu à sa robe de pilou. Les flammes gagnèrent
rapidement tous ses effets et la pauvre fille s'enfuit, affolée, vers
la cuisine, où se trouvait sa patronne. Celle -ci ne perdit pas
son sang-froid et, jetant un paletot sur la jeune fille, réussit à
éteindre les flammes. La jeune bonne porte des brûlures assez graves,
notamment à une hanche. Le médecin n'a pu encore se prononcer
sur les suites de l'accident.
Avril 1913 - Un terrible incendie. - le hameau de la Méheudière, à Saint-Rémy-sur-Orne, a été presque entièrement détruit par un incendie. Sept maisons ont été entièrement consumées et dix-huit personnes se trouvent sans abri. C'est en plein après-midi, à deux heures, samedi, que M. Daubriac, maréchal des logis en retraite, aperçut des flammes sortant de la maison de son voisin, M. Madelaine. Il appela aussitôt, mais la maison et une étable contiguë furent embrasées en très peu de temps. On put, a grand peine, faire sortir les bestiaux et on ne parvint à sauver que quelques objets de valeur qu'on jeta par les fenêtres. Le facteur M. Catherine, put pourtant retirer 150 frs. du buffet de la cuisine. Un
vent très violent poussait les flammes sur les couvertures de chaume
voisines et, de tous côtés, les maisons du hameau s'allumaient à leur
tour. Une demi-heure après, six d'entre
elles flambaient et des communs nombreux étaient embrasés.
Grains, fourrages, meubles, vêtements, linge, tout était détruit.
Pourtant des secours avaient été organisés par le maire, M. Gosselin.
L'eau était loin, il fallait faire la chaîne jusqu’à la rivière.
On put cependant sauver trois maisons et noyer les décombres. Mais
dix-huit personnes se trouvaient sans abri. Les familles sinistrées
sont celles de M. Madelaine, veuve Pavie, époux Jouin, Anne, Jorno et
Gosselin, ces derniers ont quatre enfants en bas âge. Les
Août 1913 - Violente explosion. - Dans la nuit de samedi à dimanche une violente explosion a mis en émoi la commune de Saint-Rémy-sur-Orne. Une cartouche de dynamite avait été placé contre la maison du directeur de la mine de fer. Heureusement, il n'y eut aucune victime; Les dégâts matériels son important. Le parquet de Falaise et la gendarmerie on ouvert une enquête. On croit à une vengeance de grévistes car on sait qu'il y eut récemment à Saint-Rémy une grève qui dura près de deux mois.
Novembre 1914 - Un wagon qui brule. - En gare de Saint-Rémy, un wagon contenant soixante-quinze balles de coton, à destination de l'usine Froger-Gosselin, a pris feu et a été complètement consumé. On
croit que le sinistre a été causé par une flammèche échappée d'une
locomotive. Les pertes sont évaluées à 1 600 francs. (Bonhomme
Normand)
Décembre 1914 - Plutôt la mort !... - Gustave Segard, 15 ans, dactylographe à l'usine de Saint-Rémy, près Thury-Harcourt, avait eu la faiblesse de puiser dans la caisse. Il répara sa faute en remplaçant la somme dérobée par son livret de caisse d'épargne à peu près d'égale valeur. Mais au lieu de se confier à ses patrons, qui l'eussent sans doute absous, le pauvre grosse, affolé, vint à Caen et se blessa mortellement d'un coup de revolver dans la tête devant la maison où habite sa sœur. Transporté à l'hôpital, il y mourut peu après. (Bonhomme Normand)
Janvier 1915 - Encore une ! - La Société civile et particulière des mines de Saint-Rémy-sur-Orne vient d'être placée, à son tour, sous séquestre, à la requête du procureur de la République. M. Filastre, inspecteur adjoint des Domaines, a été nommé administrateur. Ainsi donc, il apparaît, juridiquement prouvé, à présent, que toutes les mines du Calvados étaient allemandes. Et dire qu'au début de la guerre, il se trouvait encore des gens pour prétendre le contraire ! La question qui se pose maintenant est de savoir si nous aurons l'énergie de conserver toutes ces richesses et de les exploiter nous-mêmes. (Bonhomme Normand)
Septembre 1915 - Mort en exil pour la France. - M. Mullois, de Saint-Rémy-sur-Orne, sergent au 5e d’infanterie, blessé à Charleroi le 23 août 1914, fait prisonnier et mort des suites de ses blessures, a été inhumé par les Allemands à Charleroi le 30 août 1914. A la famille de ce glorieux mort, nous adressons nos sentiments de douloureuse sympathie. (Bonhomme Normand)
Janvier
1916 -
Encore une ! -
La
Société civile et particulière des mines de Saint-Rémy-sur-Orne
vient d'être placée, à son tour, sous séquestre, à la requête du
procureur de la
République. M. Filastre, inspecteur
adjoint des Domaines, a été nommé administrateur. Ainsi donc, il
apparaît, juridiquement prouvé, à présent, que toutes les mines du Calvados
étaient allemandes. Et dire qu'au début de la guerre il se trouvait
encore des gens pour prétendre le contraire ! La question qui se pose
maintenant est de savoir si nous aurons l'énergie de conserver toutes
ces richesses et de les exploiter nous-mêmes.
Septembre
1917 -
Tombé
dans
une fosse
d'aisance.
- Dans
l'après-midi
du 26
septembre,
Mme Polge,
ménagère
à Saint-Rémy,
plaça
son petit
garçon
Francis
Âgé
de 14
mois
sur une
couverture,
dans
la cour
elle
se tenait
près
de lui
pour
veiller
a ses
ébats,
car
il marchait
seul
depuis
trois
ou quatre
jours
seulement. La
porte
des cabinets
d'aisance,
tout
à côté
se trouvait
entr'ouverte,
et de
suite
la malheureuse
mère
eut le
pressentiment
que son
bébé
y était
tombé,
car l'orifice
de la
fosse
est au
ras du
sol et
sans
être
recouvert.
En effet, deux voisins, accourus ses appels, retirèrent de la fosse, au bout de dix minutes, le cadavre de l'enfant l'asphyxié avait fait son œuvre.
Octobre
1917
-
Une locomotive qui s’emballe.
-
A Saint-Rémy, le
mécanicien Barassin venait de s'en aller après avait remisé sa
locomotive qui fait le service de la mine au pont du chemin de
fer, quand, on ne sait encore pour quelle raison, son aide, Henri Sevien,
27 ans, monta sur la machine et la mit en marche. La locomotive vint
heurter le pont avec une telle force qu'une partie de la
superstructure s’écroula sur la machine. Sous le choc, Sevien avait
été précipite sur la voie. On le
transporta
aussitôt dans les locaux de mine ou il ne tarda
pas a expirer.
Novembre 1917 - Mortel accident aux mines. - Vers 3 h. 45 de l’après-midi la machine qui fait le service de la ligne de chemin de fer minier en construction, jusqu'au pont de la ligne de Caen à Laval, venait d'être remisée. Le conducteur Émile Barassiu avait serré son frein et fait son plein d'eau, tandis que Sévrin Henri n'avait plus que l'injecteur d'eau à fermer. Ces divers travaux furent exécutés en présence du surveillant Sorel et tout le monde partit, sauf Sévrin, qui resta seul au garage, on ne sait pour quel motif. Dix
minutes
plus tard,
pour une
raison inexpliquée,
Sévrin monta
sur la
machine et
la mit
en marche,
mais en
arrivant au
pont de
chemin de
fer, passant
seulement à
1 mètre
95 au-dessus
de la
voie en
construction
et par
conséquent trop
bas pour
lui donner
passage, la
machine s’abîma
contre le
pont, brisant
la marquise,
dont les
matériaux,
en tombant
Par suite du choc, la machine, qui marchait à reculons, revint en arrière, à ce moment Sévrin fut projeté à terre et tomba sur la voie, il fut relevé presqu'aussitôt. Le malheureux respirait encore mais il perdait son sang par le nez, et quelques instants après, il mourait sans prononcer une parole. On
suppose
que Sévrin
aura perdu
son sang-froid
en voyant
qu'il ne
pouvait arrêter
la machine
à l'arrivée
sous le
pont. On
se perd
en conjectures
sur les
motifs qui
l'ont déterminé
à
la mettre
en marche,
alors qu’elle
venait d’être remisée, le travail de la journée
terminé.
Mars
1919 -
Chez les Mineurs. -
Les mineurs de St-Rémy menacent de se mettre en grève si la
direction ne leur accorde pas l'augmentation de 5 fr. qu'ils sollicitent
par jour. Les mineurs de Gouvix et de Potigny suivraient sans doute le
mouvement. ( Source : Le
Moniteur du Calvados )
Avril 1920 - Une lamentable fin. - M. Albert Lebarbier, 38 ans, cultivateur à St-Rémy, était atteint d'un cancer à l'estomac, et le médecin lui avait surtout défendu de boire. Mais Leboucher ne tint, aucun compte de l'interdiction qui lui était faite, et, l'autre jour, il rentra complètement ivre, à ce point qu'il menaça sa femme, de la tuer, et celle-ci dut s'enfuir dans la campagne. En
rentrant le lendemain, elle ne trouva pas son mari à la maison. Ce
n'est qu'après deux jours de recherches qu'elle le découvrit mort dans
un chemin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1920 - Les querelles de voisinage. - M. Léon Soinard, âgé de 64 ans, propriétaire à St-Rémy, canton de Thury-Harcourt, et Mme Groult, qui sont voisins, vivent en mauvaise intelligence. Ces jours derniers, le domestique de cette dernière, Auguste Grasset, 33 ans, qui a épousé les griefs de sa patronne eut: une altercation, avec M. Soinard. La discussion s'envenima et M. Soinard rentra chez lui prendre son fusil. Grasset
escalada le mur, et se dirigea vers M. Soinard. Une détonation
retentit, et Grasset tomba grièvement blessé au ventre. Mme Groult
l'aida, à se relever et à rentrer. Il succomba
Ie lendemain. Avant de mourir, il a déclaré qu’il se trouvait à un
mètre au moins de Soinard. Ce dernier prétend au contraire que Grasset
avait saisi l’arme pat le canon et que c'est à ce moment que le coup
était parti. Le
meurtrier a été arrêté et écroué. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1920 -
Une chute mortelle. -
M. Louis Heuzé, 66 ans, maître
couvreur à Saint-Rémy, canton de Thury-Harcourt, et adjoint de cette
commune, réparait, avec son ouvrier, la toiture du bureau des mines de
fer. Une des cordes qui maintenait les échelles, s'est rompue, les deux
ouvriers sont tombés sur le trottoir, d'une hauteur de 8 mètres. Le
patron a été tué sur le coup. L'ouvrier ne s'est fait que des
contusions. (Source : Le Bonhomme Normand)
Il
y est mort, succombant à une congestion pulmonaire. On a trouvé sur
lui un livret d'ouvrier au nom de Constant Fournée, né à
St-George-des-Groseillers en 1874. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1921 - Cruel accident du travail. - Un terrible accident s'est produit à l'usine de pansements de St-Rémy, canton de Thury-Harcourt. M. Alfred Jacques, 43 ans, se trouvait dans une des carderies de l'établissement en compagnie du directeur, M. Lecavelier. Une des cardeuses venait d'être remontée et M. Jacques attendait près d'elle un surveillant qui était allé chercher une goupille. Tout à coup, le directeur aperçut le corps de M. Jacques qui tournait avec la transmission, la tête frappait le plafond et le cadavre retombait sur une table placée au-dessous. Le malheureux était dépouillé d'une partie de ses vêtements, la tête complètement écrasée, le bras droit presque détaché et le gauche, rompu, était lancé à plusieurs mètres de là. On suppose que c'est en voulant remettre la courroie que le pauvre homme a été happé et enlevé. M. Jacques laisse deux enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Un désespéré. -
Le cadavre de M. Richard
Gabriel a également été retiré de l'Orne près de la filature de M.
Gosselin, à Saint-Rémy. Souffrant terriblement depuis la guerre, M.
Gabriel avait manifesté souvent des intentions de suicide.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1926 - Enlèvement des bourrées. - Il y a un an, M. Ismaël Henry, peintre à Clécy, acheta une coupe de bois au lieu dit les « Cinq-Verges », il fit 800 bourrées dont 200 devaient être livrées à M. Lebret, boulanger, par un cultivateur de la Serrerie. Les bourrées n'auraient pas été livrées et une contestation s'est élevée ce sujet qui a motivé une plainte de M. Henry.
Août 1926 - Un accident dans les mines de Saint-Rémy. - Ces jours derniers un grave accident qui a fait deux victimes s'est produit aux mines de Saint-Rémy. René Voubrun, 28 ans, et son camarade Reine, travaillaient tous les deux dans une des galeries souterraines et s'étaient rendus, après avoir cassé la croûte, dans une galerie voisine pour se rencontrer avec les mineurs de ce chantier. Pour
y accéder
ils passèrent
à la
suite l'un
de l'autre
sur une
étroite passerelle
placée en
bordure d'un
puits peu
large d'orifice
et assez
profond, où
sont vidés
les wagonnets. Vingt minutes après, ils repassèrent par le même chemin, mais par suite de circonstances inexpliquées, les deux hommes, perdant leur équilibre, en traversant la passerelle, furent précipités au fond du puits. On se porta, aussitôt à leur secours. Les mineurs, grièvement blessés, durent être transportés à l'Hôpital de Caen. L'un d'eux nommé Reine Victor, a succombé à ses blessures peu d'heures après son arrivée. Le
fils de
ce dernier
ayant déclaré,
au cours
d'une conversation
avec le
personnel
de l'Hôpital,
que les
deux ouvriers
avaient été
victimes d'une
agression et
jetés dans
le puits,
le
Juin 1926 - Deux jeunes cambrioleurs. - Pour la troisième fois depuis peu de temps, M. Georges Lecomte, propriétaire à la Rapillière, était victime de vols. On s'introduisait chez lui pendant son absence en brisant un carreau d'une fenêtre. Les gendarmes apprirent que deux gamins de la comm une, Stéphane F…, 12 ans, et Georges D…, 11 ans, faisaient des dépenses en achats de friandises, les enfants finirent par avouer que c'était eux les auteurs des trois cambriolages.
Novembre
1926 -
Des voleurs d’eau-de-vie.
- Les
gendarmes de
Clécy ont
arrêté et
écroué à
la prison
de Caen,
le domestique
Joseph Patrice,
20 ans,
né à
Esson, et
le nommé
Victor Buffard,
31 ans,
mineur, qui
avait reçu
chez lui
une soixantaine
de litres
d'eau-de-vie,
que Patrice,
domestique chez
M. Tessier
lui avait
apporté. Une
certaine
quantité de
l'eau-de-vie a
été retrouvée
chez les
époux Buffard.
Le préjudice
causé à
M. Tessier
dépasse
1.200 francs. Patrice
devait
partir au
régiment cette
semaine. Le
tribunal
de Caen
les a
condamnés à chacun
deux mois
de prison.
Janvier 1928 - Mouvement de la population. - En 1927. Naissances, 14 ; publications, 10 ; mariages, 5 ; décès, 18.
Janvier
1928 -
Déraillement.
-
Un
train
de
minerai,
qui
manœuvrait
près
de la
gare
de Saint-Rémy,
a déraillé.
Les wagons
sautèrent
hors
des rails
du 16e
au
25e.
Les dix
wagons
furent
plus
ou moins
détériorés.
Deux
surtout,
qui furent
coupés
en deux.
La voie
fut abîmée
sur une
longueur
de 100
mètres.
On n'a
pu encore
établir
les causes
de l'accident.
Avril 1932 - Arguments frappants et tranchants. - A St-Rémy, le tchécoslovaque Ladislaw Klar, 31 ans, ouvrier mineur, cantine de la mine de fer, se prit de querelle, au débit Lelasseur, avec le jeune autrichien Joseph Prosenz, 18 ans, manœuvre. Expulsé,
celui-ci alla s'embusquer derrière un poteau électrique et quand Klar
passa, Prosenz se jeta sur lui et lui porta un violent coup de couteau
dans le côté gauche. L'arme, bien aiguisée, traversa le pardessus, la
veste, un tricot, la chemise et pénétra dans la hanche. Heureusement,
la lame rencontra un os et ne fit qu'une blessure peu grave. (Bonhomme
Normand)
Avril 1932 - Amusements stupides ou pire ? - M. Jean Wengel, ingénieur aux mines de fer de St-Rémy, a porté plainte contre Joseph Prosenz, 18 ans, et Bronislaw Pawlik, 20 ans, ouvriers mineurs aux Cités Nouvelles, actuellement sans travail, qui, malgré l'interdiction, ont pénétré au « Mont-Vèpres » où, par suite d'un effondrement, les ouvriers travaillent à découvert, à 20 m. de profondeur. Ils ont tenté de descendre dans la mine et ont jeté des pierres aux ouvriers.
Avril 1932 - Fête remise. - On a décidé de reporter au 15 mai, au delà de la période électorale, la fête nationale de Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est donc seulement le dimanche 15 mai que les Monuments publics seront pavoisés et illuminés et qu'auront lieu les cérémonies et cortèges habituels en l'honneur de notre grande héroïne française. (Bonhomme Normand)
Septembre 1936 - L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre. - En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. A
minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une
heure.
(source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1936 - Aux mines de Saint-Rémy. - Un ouvrier de nationalité yougoslave, M. Jackau Gaspar, âgé de 37 ans, travaillait au chargement d'un wagonnet à l'étage 61, chantier 57. des mines de fer de Saint-Rémy, lorsqu'une plaque de minerai représentant un poids d’une tonne environ, se détacha du toit de la galerie, et, d'une hauteur de six mètres, s'abattit sur lui et le recouvrit. Les camarades du malheureux accoururent et le dégagèrent, mais la mort avait fait son oeuvre. Le crâne ouvert les membres horriblement broyés, l'infortuné mineur avait été tué sur le coup, Le décès a été constaté par le docteur Prentout. Un ingénieur des Mines a été envoyé à Saint-Rémy aux fins d'enquête administrative. M.
Jackau Gaspar laisse une veuve qui réside en Yougoslavie. (source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai 1937 - Un cambriolage à la mine. - Trouvant un carreau cassé à son arrivée, au bureau, M. Ozanne, chef comptable à la mine de Saint-Rémy, pensa que le local avait reçu la visite de malfaiteurs, Il ne se trompait pas. Une somme de 290 francs laissée la veille au soir dans un tiroir avait disparu. Ce cambriolage a été accompli selon les règles de l'art. Pour
pénétrer dans les bureaux de la mine, sis au lieu dit
« Launay », non loin des fours à minerai, le ou les
visiteurs ont démastiqué un carreau d'une fenêtre de la pièce dans laquelle
se tiennent les dactylographes, puis forcé le tiroir du bureau de M.
Ozanne. (source
: Le Moniteur du
Calvados)
Juillet 1938 - Des noces de platine et d’or vont être fêtées à Saint-Rémy. - Dimanche 20 août, seront célébrées à St-Rémy les noces de platine des époux Le françois, mariés en 1863, et les noces d’or des époux Madeline uni depuis 1888. Un
vin d’honneur sera offert aux jubilaires dans le nouveau groupe
scolaire. (Source : Le
Moniteur du
Août 1938 - Le pacage des Animaux. - Sur la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être obligés de les vendre faute de nourriture. Émet le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux devront être tenus à la corde. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Les correspondances postales. - A partir du 10 août 1938, les correspondances déposées dans la matinée à la boite des Bureaux de poste ci-après : Condé-sur-Noireau, Vassy, St-Rémy, Clécy et Thury-Harcourt, pourront être distribuées à Paris à la dernière distribution, vers 19 heures et parviendront au cours de l'après-midi, à Caen, Bayeux, Lisieux et dans un certain nombre de localités du département. Des renseignements complets seront fournis par les Bureaux de poste intéressés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Une échelle à poisson dans le barrage de Saint-Rémy. - Le Préfet du Calvados porte à la connaissance du public que, par arrêté en date du 1er août 1938, il à prescrit une enquête dans les communes de St-Rémy, St-Lambert et Clécy, sur le projet de construction d'une échelle à poissons dans le barrage de St-Rémy. Pendant
toute la durée de l'enquête, soit du 10 août au 30 inclus un registre
sera ouvert dans les mairie des communes de Saint Rémy, Saint-Lambert
et Clécy, pour recevoir les observations des intéressés. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1938 -
Noces d’or et de platine.
La
cérémonie qu'attendait la petite commune de St-Rémy-sur-Orne, dans la
Suisse normande et que nous, avons annoncée, s'est déroulée dimanche. Tout le pays en fête applaudit
aux noces de platine des époux Myrthil et Aminthe Lefrançois,
âgés respectivement de quatre-vingt-dix-sept ans et quatre vingt-quatorze
ans, et mariés depuis soixante-quinze ans. Aujourd'hui,
les jubilaires avaient près d'eux leur fils, âgé de soixante-douze ans, leur petite-fille et leur deux
arrières-petites filles. Ils
avaient tenu à ce que, en même
temps, on fête M. Madeline, ancien maréchal-ferrant à Saint-Rémy, et sa femme, âgés tous deux
de quatre-vingts ans, et mariés depuis 1886. A eux quatre,
les élus
de cette fête réunissaient ainsi le coquet total de trois cent
cinquante et un ans. Après le banquet familial, tout le pays manifesta sa sympathie aux jubilaires en se pressant aux vêpres solennelles suivies du « Te Deum », et à la réception officielle où le maire. M. Breuillé. salua ses vénérables administrés et leur fit signer le procès-verbal de la réunion. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Le maire
démissionne.
- M.
Breuillé,
maire de Saint-Rémy-sur-Orne, vient d'adresser sa démission de premier magistrat de la commune
à M. le Préfet du Calvados.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Depuis
1936, tous les mois de janvier dépassent la moyenne de 6 degrés et
présentent une succession unique dans les annales de la Météorologie.
Nous avons connu des mois de janvier plus chauds que celui de cette
année, ceux de 1921 et de 1930, par exemple. Mais jamais nous n’avons
vu l'anomalie se prolonger pendant 4 années consécutives. Dans
l'ensemble du département, les moyennes sont les suivantes : 4° 89 à
Vire, 5° 82 à Lisieux, 5° 86 à Deauville, et 6° 34 à Caen. l'anomalie
que nous signalons pour les températures se retrouve également dans
les précipitations. La normale des pluies, en janvier, atteint 60 m/m. Depuis
1936, nous avons toujours dépassé 100 millimètres. Cette année, nous
enregistrons 158 m/m à Sainte-Honorine-du-Fay. Comme il convient, les
pluies sont moins importantes
sur le littoral, mais dépassent quand même 10 centimètres. On note
105 m/m à la Délivrande, 106 à Deauville, 120 à Caen,
134 à Bayeux et 158 à Lisieux. La
neige est tombée abondamment dans la nuit du 25 au 26, sur les collines
du Bocage. Son épaisseur a dépassé 20 centimètres dans les régions
de Saint-Sever et de Flers, alors qu'elle était à peu près nulle dans
les régions maritimes. On se rend compte maintenant des dégâts occasionnés par les gelées de décembre à la culture. Toutes les avoines sont perdues. En ce qui concerne les blés, les premiers et les derniers ensemencements ont résisté. On estime que, dans la plaine de Caen, la moitié des terres doivent être réensemencées. La proportion parait plus élevée dans les régions de Falaise et de Vire. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
L’un des jubilaires de Saint-Rémy est mort.
- M.
Lefrançois, ancien directeur des établissements Gosselin, âgé de 98
ans, est décédé à la suite de l'émotion qu'il avait éprouvée en
apprenant que sa femme, d'un
an sa cadette, était très gravement malade. Les deux vieillards
étaient mariés depuis 75 ans, et leurs noces de platine avaient été
célébrées l'été passé. M.
Lefrançois succomba en quelques heures. Peu avant d'expirer, il avait
voulu une fois encore bourrer sa pipe : « C'est la dernière... »,
avait-il dit. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941 -
Avis à la Population.
-
La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la
population que toute personne découvrant soit sur la voie publique,
soit dans une propriété
privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts
jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité
militaire allemande la plus proche.
Mai
1941 -
Des bois flambent.
- Wladislaw
Wolny, charbonnier à St-Rémy-sur-Ome, allumait un four à charbon,
quand un coup de vent éparpilla des flammèches qui mirent
Mai
1942 -
Dissolution de conseils municipaux.
-
Par arrêtés parus à l' « Officiel », le conseil
municipal de Martigny est dissous et remplacé par une délégation
spéciale composée de M. Olivier, président ; MM. Lavigne et
Levrard, membres. Celui de Saint-Rémy est également dissous et remplacé par M. Vogel comme président et de MM. Brunet,Guille, Breuillé et Catherine comme membres.
Septembre 1942 - Un vol important. - Le 11 septembre, des malfaiteurs s'introduisaient par effraction dans l'usine de pansements de St-Rémy-sur-Orne et volaient 3 500m de toile courante, de nombreuses pièces de toile caoutchoutée, de toile d'avion et même bon nombre de chemises déjà fabriquées. Le
préjudice, d'abord évalué à 70 000 fr., dépasse en réalité un demi-million,
certaines marchandises disparues datant d'avant-guerre ou étant
d'importation étrangère. M. Jean Gosselin, industriel, gérant de
l'usine, porta plainte. L'enquête
a d'abord permis d'appréhender le chauffeur du taxi ayant transporté
les marchandises volées : René Saulnier, 48 ans, rue d'Auge. Il a
reconnu qu'il avait fait plusieurs voyages à Saint-Rémy mais n'a donné
de son client (un jeune homme inconnu) qu'un signalement très vague. Par la suite, plusieurs marchands forains de Caen, coupables d'avoir écoulé la marchandise en marché noir, ont été découverts et inculpés : l'arménien Yorvant Gudjian, 42 ans, avenue de Courseulles ; son frère Archack Gudjian, rue du Tour-de-Terre ; Élie Douyère, 39 ans, impasse du Fort ; Pierre Varin, 34 ans, rue du Général-Moulin ; Joseph Houzounian, 50 ans, rue d'Hérouville ; Jean-Marie Rabu, de Vieux ; et le marchand de primeurs Ernest Gilbert, rue de Geôle. A
part Saulnier, qui a été laissé en liberté provisoire, tous les
autres ont été écroués à la prison de Falaise. L'enquête, rendue
tres difficile par la discrétion des inculpés, se poursuit activement.
Inutile de dire si cette grave affaire fait grand bruit à Caen,
notamment dans les milieux commerçants du marché St-Pierre. (Bonhomme
Normand)
Septembre
1943 -
Fait divers.
- Alors qu'ils
travaillaient dans le sous-sol aux mines de St-Rémy, deux ouvriers
mineurs, M. Legros, 48 ans, demeurant à St-Rémy et M. Louvel, 40
ans, à Culey-le-Patry, ce dernier père de 4 enfants, ont été
pris sous un éboulement et mortellement blessés. Les constatations ont
été faites par le Service des Mines et la gendarmerie de Clécy
a ouvert une enquête.
Février
1945
- Enfin !
- Le Comité
Départemental de Libération a été informé que le scandale de l’usine
de Saint-Rémy a cessé.
Cette dernière est réouverte et la fabrication des
pansements a repris.
Février 1945 - Un pont provisoire à Saint-Rémy. – Un pont provisoire pour véhicules de 16 tonnes vient d’être mis en service sur la route nationale 162 à Saint-Rémy, entre Caen et Condé-sur-Noireau, pour le franchissement de l’Orne.
Février
1945 -
Gare aux sanctions ! –
Après
avis de la commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la
réquisition de 2 automobiles et d’une motocyclette dont les
conducteurs avaient fait l’objet de contraventions pour défaut
d’autorisations de circuler ou « marché noir ».
Avril
1946 -
Une affaire d’avortement.
- Sur
le point d’être mère, la veuve D….., née Berthe B….., 36 ans,
journalière à Saint-Rémy et mère de quatre enfants en bas-age, a absorbé
une drogue abortive. Son amant, un ouvrier électricien habitant en
Seine-et-Oise, prétend qu’il a tout ignoré des intentions
criminelles de sa maîtresse. (source
Le Bonhomme
Libre)
Août 1947 - Le temps qu’il a fait. – Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire. Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés. La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (source Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un gars de chez nous.
- Un
jeune mineur de Saint-Rémy, M. Maurice Juin, engagé volontaire dans la
marine au début de la guerre de 1939 avait repris du service dans
l'Infanterie Coloniale au lendemain de la Libération. Sa
conduite sur le théâtre des opérations du Tonkin vient de lui valoir
l'élogieuse citation suivante comportant l'attribution de la Croix de
guerre des T.O.E. avec étoile de bronze : « Chargeur
au F.M. d'une magnifique attitude au feu. Le 18 février 1948 à Conquan
(Tonkin), a été l'un des premiers de son groupe à l’assaut d'un
piton tenu par les rebelles, les mettant
en fuite et incendiant leur campement. Le
1er mars 1948, à Ban Roc (Tonkin), à assuré dans des
conditions particulièrement difficiles, le service de son F.M.,
permettant à son tireur de stopper net une contre-attaque V.M. »
Septembre 1948 - Un garage cambriolé à Saint-Rémy. - En rentrant de Tournée, M. Pierre Petit, charcutier au lieu de La Bourriennière, avait remisé son auto dans son garage. Le
lendemain matin, il a retrouvé sa voiture montée sur trois crics.
Trois roues avaient disparu. Les voleurs avaient aussi emporté une
batterie, trois jerricans pleins d'huile et cinq
Octobre 1948 - Les conflits sociaux. - L'ordre de grève lancé lundi par la Fédération cégétiste des mineurs a entraîné l'arrêt du travail dans les industries de Bernesq, Saint-Rémy, May-sur-Orne. A Soumont-Saint-Quentin, le mot d'ordre n'a pas été suivi. A
Bernesq, le travail a repris jeudi. L'effectif maximum des grévistes
aura atteint 650 mineurs pour le fer et 182 pour le charbon.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Un coup manqué. - Des voleurs de bestiaux ont tenté de dérober dans un herbage, à Saint-Rémy, une vache appartenant à Mme Danet, cultivatrice au hameau de la Mousse. D'après des empreintes relevées à l'entrée de l'enclos, les malfaiteurs venus en auto auraient été au nombre de trois. Soit
qu'ils aient été dérangés dans leur « travail », soit
que la bête leur ait échappé, celle-ci a été retrouvée tombée
dans la rivière à 150 m plus loin. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Les enfants terribles.
- Un
garçonnet de 11 ans, A. B…..., de Saint-Rémy, s'est amusé à lancer
des pierres contre la maison d'une habitante de la localité. Mme
Moteley. Plusieurs vitres et une lampe électrique ont été brisés. La
mère du garnement s'est engagée à payer les dégâts. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1950 -
Un mauvais début. - Claude
L……, 16 ans, de Saint-Rémy, était allé tirer à la carabine une
poule d'eau sur l'Orne. Comme le jeune nemrod revenait bredouille il a
fait la rencontre des gendarmes qui lui ont dressé contravention pour
défaut de permis. ( Le Bonhomme Libre )
Avril 1950 - La tragique imprudence d’un garçonnet. - Le jeune F. S., 14 ans et demi, de St-Rémy, avait échangé avec un camarade P. L., âgé de 15 ans, un frein et une sacoche de bicyclette contre un revolver. L'enfant
s'étant procuré des cartouches manipulait son arme dont il provoqua la
détente. Atteint d'une balle au ventre, l'imprudent a été conduit à
l'hôpital. (Le Bonhomme Libre) |
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SAINT-RÉMY - Le Pont de la Mousse.. |
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