1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SAINT - RÉMY s/ORNE 

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune de Saint-Rémy-sur-Orne sont des ...

Février 1901   -   Un misérable.   -   Le nommé Victor Lebourdier, 40 ans, ouvrier mineur à Saint-Remy, père de cinq enfants, a été arrêté pour avoir abusé d'une fillette de 14 ans. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Accident.  -   On a transporté à l'hôtel-Dieu, à Caen, le sieur Adulle, homme d'équipe à la gare de St-Rémy, ligne de Caen à Flers, qui s'était cassé une jambe au cours d'une manœuvre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   Tombé de dix mètres.  -  Le sieur Auguste Duhamel, 35 ans, ouvrier, mineur aux mines de Saint-Rémy, canton d'Harcourt, descendait un plan incliné en  s'aidant d'un câble. Ce câble étant venu à se détacher, Duhamel a été précipité sur les pierres d'une hauteur de dix mètres.

Il a été transporté chez son beau-frère dans un lamentable état. On espère toutefois le sauver. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1902  -  Mordu par un chien enragé.  -  Un bien triste accident qui a produit la plus pénible impression, a eu lieu à Saint-Rémy il y a quelques jours. La garde barrière du passage à  niveau sis au Pont la Mousse, près la gare de la localité, avait un petit chien qui fut mordu à l'insu de sa maîtresse par un chien enragé. Rien d'anormal ne s'était manifesté tout d'abord, lorsque tout à coup le petit chien devint triste, hargneux ; il mordit le mari de la garde barrière et, s'échappa dans les villages environnants où il s'attaqua aux chiens et chats rencontrés  sur sa route ; ces derniers furent aussitôt abattus.

Enfin, il mordit à nouveau son maître et le jeune enfant de celui-ci ; on parvint à l'étrangler, mais les deux personnes mordues ont du, après un pansement sommaire, être dirigées sur  l'Institut Pasteur pour suivre le traitement d'usage.

 

Mars 1903   -   Disparition.  -  Le sieur Nicolas Michot, 27 ans, ouvrier mineur, demeurant chez sa mère à Saint-Rémy, prés Harcourt, est disparu depuis le 14 février dernier. On suppose qu'il aura été victime d'un accident. ( Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903   -   Les bouilleurs de cru.  -  En 1900, un million de cultivateurs ont distillé leur vin ou cidre. Il y en a eu 25 000 dans le Calvados, 41 000 dans l'Orne et 35 000 dans la Manche.

C'est-à-dire plus de 100 000 pour les trois départements de Basse-Normandie. Ces chiffres montrent de quelle importance est la question des bouilleurs de cru. ( Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903   -   Découverte de cadavre.  -  Nous avons annoncé dans notre dernier numéro la disparition du sieur Nicolas Michot, 27 ans, ouvrier mineur à St-Rémy, près Harcourt. Son cadavre, sur lequel aucune trace de violence n'a été constatée, a été trouvé dans la rivière l'Orne, au barrage de la filature Froger et Gosselin. (Source : Le Bonhomme  Normand)

 

Mars 1903   -   Chevaux de gendarmes.  Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1903    -   Coup de pied de cheval.  -   Le sieur Victor Duhamel, domestique à St-Rémy-sur-Orne, près Harcourt conduisait un cheval à la forge, lorsque l'animal, subitement pris de peur, lança un coup de pied dans la figure de son conducteur. Les blessures du sieur Duhamel, quoique assez graves, ne mettent pas ses jours en danger.  (Source : Le Bonhomme  Normand)  

 

Octobre 1903  -   Un amateur de vin.   -    Paul Rente, 32 ans, employé à la gare de Saint-Rémy, ligne d'Harcourt, a été surpris au moment où il enlevait plusieurs bouteilles de vin dans un colis. Cet individu avait déjà commis des actes répréhensibles à la gare de Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1909  -  La Grève dans les mines  -  Grève de 250 mineurs  : ils réclament une augmentation et le renvoi d'un sous-ingénieur. La direction accepte l'augmentation, mais refuse le licenciement : L'ingénieur démissionne et le travail reprend aussitôt.

 

Avril 1913  -  Jeune fille grièvement brûlé  -  La bonne de M. Raville, propriétaire à Saint-Rémy-sur-Orne, faisait bouillir dans la buanderie du grain pour les bestiaux, lorsqu'une étincelle mit le feu à sa robe de pilou.  Les flammes gagnèrent rapidement tous ses effets et la pauvre fille s'enfuit, affolée, vers la cuisine, où se trouvait sa patronne.  Celle -ci ne perdit pas son sang-froid et, jetant un paletot sur la jeune fille, réussit à éteindre les flammes. La jeune bonne porte des brûlures assez graves, notamment à une hanche. Le médecin n'a pu encore se  prononcer sur les suites de l'accident.  

 

Avril 1913  -  Un terrible incendie.  -  le hameau de la Méheudière, à Saint-Rémy-sur-Orne, a été presque entièrement détruit par un incendie. Sept maisons ont été entièrement consumées et dix-huit personnes se trouvent sans abri. C'est en plein après-midi, à deux heures, samedi, que M. Daubriac, maréchal des logis en retraite, aperçut des flammes sortant de  la maison de son voisin, M. Madelaine. Il appela aussitôt, mais la maison et une étable contiguë furent embrasées en très peu de temps. On put, a grand peine, faire sortir les bestiaux et  on ne parvint à sauver que quelques objets de valeur qu'on jeta par les fenêtres. Le facteur M. Catherine, put pourtant retirer 150 frs. du buffet de la cuisine.

Un vent très violent poussait les flammes sur les couvertures de chaume voisines et, de tous côtés, les maisons du hameau s'allumaient à leur tour. Une demi-heure après, six d'entre elles  flambaient et des communs nombreux étaient embrasés. Grains, fourrages, meubles, vêtements, linge, tout était détruit. Pourtant des secours avaient été organisés par le maire, M. Gosselin. L'eau était loin, il fallait faire la chaîne jusqu’à la rivière. On put cependant sauver trois maisons et noyer les décombres. Mais dix-huit personnes se trouvaient sans abri. Les familles sinistrées sont celles de M. Madelaine, veuve Pavie, époux Jouin, Anne, Jorno et Gosselin, ces derniers ont quatre enfants en bas âge. Les immeubles appartenaient à MM. Daubriac, Gosselin et aux veuves Pichel et Pavie. Ils étaient heureusement tous assurées.

 

Août 1913  -  Violente explosion. -   Dans la nuit de samedi à dimanche une violente explosion a mis en émoi la commune de Saint-Rémy-sur-Orne. Une cartouche de dynamite avait été  placé contre la maison du directeur de la mine de fer. Heureusement, il n'y eut aucune victime; Les dégâts matériels son important. Le parquet de Falaise et la gendarmerie on ouvert une  enquête. On croit à une vengeance de grévistes car on sait qu'il y eut récemment à Saint-Rémy une grève qui dura près de deux mois.

 

Novembre 1914   -   Un wagon qui brule.   -   En gare de Saint-Rémy, un wagon contenant soixante-quinze balles de coton, à destination de l'usine Froger-Gosselin, a pris feu et a été complètement consumé.

On croit que le sinistre a été causé par une flammèche échappée d'une locomotive. Les pertes sont évaluées à 1 600 francs. (Bonhomme Normand)

 

Décembre 1914   -   Plutôt la mort !...   -   Gustave Segard, 15 ans, dactylographe à l'usine de Saint-Rémy, près Thury-Harcourt, avait eu la faiblesse de puiser dans la caisse. Il répara sa faute en remplaçant la somme dérobée par son livret de caisse d'épargne à peu près d'égale valeur.

Mais au lieu de se confier à ses patrons, qui l'eussent sans doute absous, le pauvre grosse, affolé, vint à Caen et se blessa mortellement d'un coup de revolver dans la tête devant la maison où habite sa sœur. Transporté à l'hôpital, il y mourut peu après.  (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1915  -  Encore une !  -  La Société civile et particulière des mines de Saint-Rémy-sur-Orne vient d'être placée, à son tour, sous séquestre, à la requête du procureur de la  République. M. Filastre, inspecteur adjoint des Domaines, a été nommé administrateur. Ainsi donc, il apparaît, juridiquement prouvé, à présent, que toutes les mines du Calvados étaient allemandes. Et dire qu'au début de la guerre, il se trouvait encore des gens pour prétendre le contraire ! La question qui se pose maintenant est de savoir si nous aurons l'énergie de  conserver toutes ces richesses et de les exploiter nous-mêmes. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1915  -  Mort en exil pour la France.  -  M. Mullois, de Saint-Rémy-sur-Orne, sergent au 5e d’infanterie, blessé à Charleroi le 23 août 1914, fait prisonnier et mort des suites de  ses blessures, a été inhumé par les Allemands à Charleroi le 30 août 1914. A la famille de ce glorieux mort, nous adressons nos sentiments de douloureuse sympathie. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1915  -  Encore un incendie de coton.  -  Quatre wagons contenant 120 balles de coton, à destination de l'usine de la Martinique, à Pont-Erambourg, ont pris feu  de près de la  gare de Saint-Rémy. Tout a été brûlé, et des traverses entassées près du lieu de l'incendie ont été endommagées.  

 

Septembre 1915  -  Tombé au champ d’honneur.  -  Le soldat Jorio du 205e d’infanterie, ouvrier mineur à Saint-Rémy, est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital temporaire n° 28,  à Angers. A sa veuve, à ses enfants, à la famille de ce brave soldat tombé pour le pays, nous présentons nos sincères condoléances.

 

Janvier 1916  -  Encore une !  -  La Société civile et particulière des mines de Saint-Rémy-sur-Orne vient d'être placée, à son tour, sous séquestre, à la requête du procureur de la République. M. Filastre, inspecteur adjoint des Domaines, a été nommé administrateur. Ainsi donc, il apparaît, juridiquement prouvé, à présent, que toutes les mines du Calvados étaient allemandes. Et dire qu'au début de la guerre il se trouvait encore des gens pour prétendre le contraire ! La question qui se pose maintenant est de savoir si nous aurons l'énergie de conserver toutes ces richesses et de les exploiter nous-mêmes.

 

Septembre 1917  -  Tombé dans une fosse d'aisance.  -  Dans l'après-midi du 26 septembre, Mme Polge, ménagère à Saint-Rémy, plaça son petit garçon Francis Âgé de 14 mois sur une couverture, dans la cour elle se tenait près de lui pour veiller a ses ébats, car il marchait seul depuis trois ou quatre jours seulement.
Vers 3 heures un quart, son autre enfant, âge de 3 ans, qui se trouvait à 150 mètres d'elle dans un champ près de la maison, se battait avec un petit voisin. Mme Polge alla le chercher, mais à son retour, le petit Francis, qu'elle avait laissé debout près du mur, avait disparu.

La porte des cabinets d'aisance, tout à côté se trouvait entr'ouverte, et de suite la malheureuse mère eut le pressentiment que son bébé y était tombé, car l'orifice de la fosse est au ras du sol et sans être recouvert.

En effet, deux voisins, accourus ses appels, retirèrent de la fosse, au bout de dix minutes, le cadavre de l'enfant l'asphyxié avait fait son œuvre.

 

Octobre 1917  -  Une locomotive qui s’emballe.  -  A Saint-Rémy, le mécanicien Barassin venait de s'en aller après avait remisé sa locomotive qui fait le service de la mine au pont du  chemin de fer, quand, on ne sait encore pour quelle raison, son aide, Henri Sevien, 27 ans, monta sur la machine et la mit en marche. La locomotive vint heurter le pont avec une telle force  qu'une partie de la superstructure s’écroula sur la machine. Sous le choc, Sevien avait été précipite sur la voie. On le transporta aussitôt dans les locaux de mine ou il ne tarda  pas a expirer.

 

Novembre 1917  -   Mortel accident aux mines.  -  Vers 3 h. 45 de l’après-midi la machine qui fait le service de la ligne de chemin de fer minier en construction, jusqu'au pont de la ligne de Caen à Laval, venait d'être remisée. Le conducteur Émile Barassiu avait serré son frein et fait son plein d'eau, tandis que Sévrin Henri n'avait plus que l'injecteur d'eau à fermer. Ces divers travaux furent exécutés en présence du surveillant Sorel et tout le monde partit, sauf Sévrin, qui resta seul au garage, on ne sait pour quel motif.

Dix minutes plus tard, pour une raison inexpliquée, Sévrin monta sur la machine et la mit en marche, mais en arrivant au pont de chemin de fer, passant seulement à 1 mètre 95 au-dessus de la voie en construction et par conséquent trop bas pour lui donner passage, la machine s’abîma contre le pont, brisant la marquise, dont les matériaux, en tombant sur Sévrin,  l'écrasèrent.

Par suite du choc, la machine, qui marchait à reculons, revint en arrière, à ce moment Sévrin fut projeté à terre et tomba sur la voie, il fut relevé presqu'aussitôt. Le malheureux respirait encore mais il perdait son sang par le nez, et quelques instants après, il mourait sans prononcer une parole.

On suppose que Sévrin aura perdu son sang-froid en voyant qu'il ne pouvait arrêter la machine à l'arrivée sous le pont. On se perd en conjectures sur les motifs qui l'ont déterminé à la mettre en marche, alors qu’elle venait d’être remisée, le travail de la journée terminé.
Henri Sévrin, âgé de 26 ans, appartenait au 5e d'artillerie à pied, il était détaché depuis quelque temps aux mines de St-Rémy.  Originaire de Paris, il était marié et père de
famille.

 

Mars  1919    -     Chez les Mineurs.   -   Les mineurs de St-Rémy menacent de se mettre en grève si la direction ne leur accorde pas l'augmentation de 5 fr. qu'ils sollicitent par jour. Les mineurs de Gouvix et de Potigny suivraient sans doute le mouvement. ( Source : Le Moniteur du Calvados )  

 

Avril 1920  -  Une lamentable fin.   -  M. Albert Lebarbier, 38 ans, cultivateur à St-Rémy, était atteint d'un cancer à l'estomac, et le médecin lui avait surtout défendu de boire. Mais Leboucher ne tint, aucun compte de l'interdiction qui lui était faite, et, l'autre jour, il rentra complètement ivre, à ce point qu'il menaça sa femme, de la tuer, et celle-ci dut s'enfuir dans la campagne. 

En rentrant le lendemain, elle ne trouva pas son mari à la maison. Ce n'est qu'après deux jours de recherches qu'elle le découvrit mort dans un chemin. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1920   -   Les querelles de voisinage.   -   M. Léon Soinard, âgé de 64 ans, propriétaire à St-Rémy, canton de Thury-Harcourt, et Mme Groult, qui sont voisins, vivent en mauvaise intelligence. Ces jours derniers, le domestique de cette dernière, Auguste Grasset, 33 ans, qui a épousé les griefs de sa patronne eut: une altercation, avec M. Soinard. La discussion s'envenima et M. Soinard rentra chez lui prendre son fusil. 

Grasset escalada le mur, et se dirigea vers M. Soinard. Une détonation retentit, et Grasset tomba grièvement blessé au ventre. Mme Groult l'aida, à se relever et à rentrer. Il succomba Ie lendemain. Avant de mourir, il a déclaré qu’il se trouvait à un mètre au moins de Soinard. Ce dernier prétend au contraire que Grasset avait saisi l’arme pat le canon et que c'est à ce moment que le coup était parti. Le meurtrier a été arrêté et écroué. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1920   -   Une chute mortelle.   -  M. Louis Heuzé, 66 ans, maître couvreur à Saint-Rémy, canton de Thury-Harcourt, et adjoint de cette commune, réparait, avec son ouvrier, la toiture du bureau des mines de fer. Une des cordes qui maintenait les échelles, s'est rompue, les deux ouvriers sont tombés sur le trottoir, d'une hauteur de 8 mètres. Le patron a été tué sur le coup. L'ouvrier ne s'est fait que des contusions. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1920   -   La dernière étape.   -  Un ouvrier agricole dont la famille habite St-Martin-de-Sallen, de passage à St-Rémy, canton de Thury-Harcourt, s'est trouvé subitement indisposé. Il a demandé asile dans une ferme au village de la Mousse. 

Il y est mort, succombant à une congestion pulmonaire. On a trouvé sur lui un livret d'ouvrier au nom de Constant Fournée, né à St-George-des-Groseillers en 1874. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1921  -  Cruel accident du travail.   -  Un terrible accident s'est produit à l'usine de pansements de St-Rémy, canton de Thury-Harcourt. 

M. Alfred Jacques, 43 ans, se trouvait dans une des carderies de l'établissement en compagnie du directeur, M. Lecavelier. Une des cardeuses venait d'être remontée et M. Jacques attendait près d'elle un surveillant qui était allé chercher une goupille. Tout à coup, le directeur aperçut le corps de M. Jacques qui tournait avec la transmission, la tête frappait le plafond et le cadavre retombait sur une table placée au-dessous. 

Le malheureux était dépouillé d'une partie de ses vêtements, la tête complètement écrasée, le bras droit presque détaché et le gauche, rompu, était lancé à plusieurs mètres de là. On suppose que c'est en voulant remettre la courroie que le pauvre homme a été happé et enlevé. M. Jacques laisse deux enfants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1922   -  Un désespéré.   - Le cadavre de M. Richard Gabriel a également été retiré de l'Orne près de la filature de M. Gosselin, à Saint-Rémy. Souffrant terriblement depuis la guerre, M. Gabriel avait manifesté souvent des intentions de suicide. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1926  -   Enlèvement des bourrées.  -  Il y a un an, M. Ismaël Henry, peintre à Clécy, acheta une coupe de bois au lieu dit les « Cinq-Verges », il fit 800 bourrées dont 200 devaient être livrées à M. Lebret, boulanger, par un cultivateur de la Serrerie. Les bourrées n'auraient pas été livrées et une contestation s'est élevée ce sujet qui a motivé une plainte de M. Henry.

 

Août 1926  -  Un accident dans les mines de Saint-Rémy.  -  Ces jours derniers un grave accident qui a fait deux victimes s'est produit aux mines de Saint-Rémy. René Voubrun, 28 ans, et son camarade Reine, travaillaient tous les deux dans une des galeries souterraines et s'étaient rendus, après avoir cassé la croûte, dans une galerie voisine pour se rencontrer avec les mineurs de ce chantier.

Pour y accéder ils passèrent à la suite l'un de l'autre sur une étroite passerelle placée en bordure d'un puits peu large d'orifice et assez profond, sont vidés les wagonnets.

Vingt minutes après, ils repassèrent par leme chemin, mais par suite de circonstances inexpliquées, les deux hommes, perdant leur équilibre, en traversant la passerelle, furent précipités au fond du puits. On se porta, aussitôt à leur secours.

Les mineurs, grièvement blessés, durent être transportés à l'Hôpital de Caen. L'un d'eux nommé Reine Victor, a succombé à ses blessures peu d'heures après son arrivée.

Le fils de ce dernier ayant déclaré, au cours d'une conversation avec le personnel de l'Hôpital, que les deux ouvriers avaient été victimes d'une agression et jetés dans le puits, le Parquet a ordonné une enquête complémentaire. Mais tout laisse supposer qu'il s'agit d'un accident imputable à l'imprudence des mineurs.

 

Juin 1926  -  Deux jeunes cambrioleurs.  -  Pour la troisième fois depuis peu de temps, M. Georges Lecomte, propriétaire à la Rapillière, était victime de vols. On s'introduisait chez lui pendant son absence en brisant un carreau d'une fenêtre. Les gendarmes apprirent que deux gamins de la comm une, Stéphane F…, 12 ans, et Georges D…, 11 ans, faisaient des dépenses en achats de friandises, les enfants finirent par avouer que c'était eux les auteurs des trois cambriolages.

 

Novembre 1926  -  Des voleurs d’eau-de-vie.  -  Les gendarmes de Clécy ont arrêté et écroué à la prison de Caen, le domestique Joseph Patrice, 20 ans, à Esson, et le nommé Victor Buffard, 31 ans, mineur, qui avait reçu chez lui une soixantaine de litres d'eau-de-vie, que Patrice, domestique chez M. Tessier lui avait apporté. Une certaine quantité de l'eau-de-vie a été retrouvée chez les époux Buffard. Le préjudice causé à M. Tessier dépasse 1.200 francs.

Patrice devait partir au régiment cette semaine. Le tribunal de Caen les a condamnés à chacun deux mois de prison.  

 

Janvier 1928  -  Mouvement de la population.  -  En 1927. Naissances, 14 ; publications, 10 ; mariages, 5 ; décès, 18.

 

Janvier 1928  -  Déraillement.  -  Un train de minerai, qui manœuvrait près de la gare de Saint-Rémy, a déraillé. Les wagons sautèrent hors des rails du 16e  au 25e. Les dix wagons furent plus ou moins détériorés. Deux surtout, qui furent coupés en deux. La voie fut abîmée sur une longueur de 100 mètres. On n'a pu encore établir les causes de l'accident.  

 

Avril 1932   -   Arguments frappants et tranchants.   -    A St-Rémy, le tchécoslovaque Ladislaw Klar, 31 ans, ouvrier mineur, cantine de la mine de fer, se prit de querelle, au débit Lelasseur, avec le jeune autrichien Joseph Prosenz, 18 ans, manœuvre.

Expulsé, celui-ci alla s'embusquer derrière un poteau électrique et quand Klar passa, Prosenz se jeta sur lui et lui porta un violent coup de couteau dans le côté gauche. L'arme, bien aiguisée, traversa le pardessus, la veste, un tricot, la chemise et pénétra dans la hanche. Heureusement, la lame rencontra un os et ne fit qu'une blessure peu grave. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   Amusements stupides ou pire ?   -   M. Jean Wengel, ingénieur aux mines de fer de St-Rémy, a porté plainte contre Joseph Prosenz, 18 ans, et Bronislaw Pawlik, 20 ans, ouvriers mineurs aux Cités Nouvelles, actuellement sans travail, qui, malgré l'interdiction, ont pénétré au « Mont-Vèpres » où, par suite d'un effondrement, les ouvriers travaillent à découvert, à 20 m. de profondeur. Ils ont tenté de descendre dans la mine et ont jeté des pierres aux ouvriers.

L'un d'eux, Stéphan Kocel, 34 ans, a reçu sur la cuisse un bloc de minerai de 25 kilos, qui l'a sérieusement blessé. On n'a pu établir exactement comment ce bloc était tombé. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   Fête remise.   -   On a décidé de reporter au 15 mai, au delà de la période électorale, la fête nationale de Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est donc seulement le dimanche 15 mai que les Monuments publics seront pavoisés et illuminés et qu'auront lieu les cérémonies et cortèges habituels en l'honneur de notre grande héroïne française. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -   L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre.  -  En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit  du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. 

A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure. (source : Le Moniteur du Calvados)

 

 Décembre 1936  -   Aux mines de Saint-Rémy.  -  Un ouvrier de nationalité yougoslave, M. Jackau Gaspar, âgé de 37 ans, travaillait au chargement d'un wagonnet à l'étage 61, chantier 57.  des mines de fer de Saint-Rémy, lorsqu'une plaque de minerai représentant un poids d’une tonne environ, se détacha du toit de la galerie, et, d'une hauteur de six  mètres, s'abattit sur  lui et le recouvrit. 

Les camarades du malheureux accoururent et le dégagèrent, mais la mort avait fait son oeuvre. Le crâne ouvert les membres horriblement broyés, l'infortuné mineur avait été tué sur le  coup, 

Le décès a été constaté par le docteur Prentout. Un ingénieur des Mines a été envoyé à Saint-Rémy aux fins d'enquête administrative. 

M. Jackau Gaspar laisse une veuve qui réside en Yougoslavie. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1937  -  Un cambriolage à la mine.  -  Trouvant un carreau cassé à son arrivée, au bureau, M. Ozanne, chef comptable à la mine de Saint-Rémy, pensa que le local avait reçu la visite de malfaiteurs, Il ne se trompait pas. Une somme de 290 francs laissée la veille au soir dans un tiroir avait disparu. 

Ce cambriolage a été accompli selon les règles de l'art. 

Pour pénétrer dans les bureaux de la mine, sis au lieu dit « Launay », non loin des fours à minerai, le ou les visiteurs ont démastiqué un carreau d'une fenêtre de la pièce dans laquelle se tiennent les dactylographes, puis forcé le tiroir du bureau de M. Ozanne. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1938   -   Des noces de platine et d’or vont être fêtées à Saint-Rémy.   -   Dimanche 20 août, seront célébrées à St-Rémy les noces de platine des époux Le françois, mariés en  1863, et les noces d’or des époux Madeline uni depuis 1888. 

Un vin d’honneur sera offert aux jubilaires dans le nouveau groupe scolaire. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Le pacage des Animaux.   -   Sur la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être obligés de les vendre faute de nourriture. 

Émet le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux devront être tenus à la  corde. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Les correspondances postales.   -   A partir du 10 août 1938, les correspondances déposées dans la matinée à la boite des Bureaux de poste ci-après : Condé-sur-Noireau,  Vassy, St-Rémy, Clécy et Thury-Harcourt, pourront être distribuées à Paris à la dernière distribution, vers 19 heures et parviendront au cours de l'après-midi, à Caen, Bayeux, Lisieux et dans un certain nombre de localités du département. Des renseignements complets seront fournis par les Bureaux de poste intéressés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Une échelle à poisson dans le barrage de Saint-Rémy.   -  Le Préfet du Calvados porte à la connaissance du public que, par arrêté en date du 1er août 1938,  il à prescrit une enquête dans les communes de St-Rémy, St-Lambert et Clécy, sur le projet de construction d'une échelle à poissons dans le barrage de St-Rémy.

Pendant toute la durée de l'enquête, soit du 10 août au 30 inclus un registre sera ouvert dans les mairie des communes de Saint Rémy, Saint-Lambert et Clécy, pour recevoir les observations des intéressés.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Noces d’or et de platine.   La cérémonie qu'attendait la petite commune de St-Rémy-sur-Orne, dans la Suisse normande et que nous, avons annoncée, s'est déroulée dimanche. Tout le pays en fête applaudit aux noces de platine des époux Myrthil et Aminthe Lefrançois, âgés respectivement de quatre-vingt-dix-sept ans et quatre vingt-quatorze ans, et  mariés depuis soixante-quinze ans.

Aujourd'hui, les jubilaires avaient près d'eux leur fils, âgé de soixante-douze ans, leur petite-fille et leur deux arrières-petites filles.

Ils avaient tenu à ce que, en même temps, on fête M. Madeline, ancien maréchal-ferrant à Saint-Rémy, et sa femme, âgés tous deux de quatre-vingts ans, et mariés depuis 1886.  A eux  quatre, les élus de cette fête réunissaient ainsi le coquet total de trois cent cinquante et un ans.

Après le banquet familial, tout le pays manifesta sa sympathie aux jubilaires en se pressant aux vêpres solennelles suivies du « Te Deum », et à la réception officielle où le maire. M. Breuillé. salua ses vénérables administrés et leur fit signer le procès-verbal de la réunion. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Le maire démissionne.   -   M. Breuillé, maire de Saint-Rémy-sur-Orne, vient d'adresser sa démission de premier magistrat de la commune à M. le Préfet du Calvados. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Le mois de décembre météorologique.   -   L'hiver 1938-1939 est une saison extraordinaire par ses contrastes. Une période de froids rigoureux, en décembre, a fait place  à un mois de janvier remarquable par sa douceur. Si la première et la dernière quinzaine du mois ont été fraîches, la période du 8 au 24 a été très tempérée, si bien que la moyenne mensuelle est de 6°20, dépasse de 2° la normale.

Depuis 1936, tous les mois de janvier dépassent la moyenne de 6 degrés et présentent une succession unique dans les annales de la Météorologie. Nous avons connu des mois de janvier plus chauds que celui de cette année, ceux de 1921 et de 1930, par exemple. Mais jamais nous n’avons vu l'anomalie se prolonger pendant 4 années consécutives.

Dans l'ensemble du département, les moyennes sont les suivantes : 4° 89 à Vire, 5° 82 à Lisieux, 5° 86 à Deauville, et 6° 34 à Caen.

l'anomalie que nous signalons pour les températures se retrouve également dans les précipitations. La normale des pluies, en janvier, atteint 60 m/m.

Depuis 1936, nous avons toujours dépassé 100 millimètres. Cette année, nous enregistrons 158 m/m à Sainte-Honorine-du-Fay. Comme il convient, les pluies sont moins importantes sur le littoral, mais dépassent quand même 10 centimètres. On note 105 m/m à la Délivrande, 106 à Deauville, 120 à Caen,  134 à Bayeux et 158 à Lisieux.

La neige est tombée abondamment dans la nuit du 25 au 26, sur les collines du Bocage. Son épaisseur a dépassé 20 centimètres dans les régions de Saint-Sever et de Flers, alors qu'elle était à peu près nulle dans les régions maritimes.

On se rend compte maintenant des dégâts occasionnés par les gelées de décembre à la culture. Toutes les avoines sont perdues. En ce qui concerne les blés, les premiers et les derniers ensemencements ont résisté. On estime que, dans la plaine de Caen, la moitié des terres doivent être réensemencées. La proportion parait plus élevée dans les régions de Falaise et de Vire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   L’un des jubilaires de Saint-Rémy est mort.   -   M. Lefrançois, ancien directeur des établissements Gosselin, âgé de 98 ans, est décédé à la suite de l'émotion qu'il avait éprouvée en apprenant que sa femme, d'un an sa cadette, était très gravement malade. Les deux vieillards étaient mariés depuis 75 ans, et leurs noces de platine avaient été célébrées l'été passé.

M. Lefrançois succomba en quelques heures. Peu avant d'expirer, il avait voulu une fois encore bourrer sa pipe : « C'est la dernière... », avait-il dit. (Source  : Le Moniteur du  Calvados)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -    La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Mai 1941   -   Des bois flambent.   -   Wladislaw Wolny, charbonnier à St-Rémy-sur-Ome, allumait un four à charbon, quand un coup de vent éparpilla des flammèches qui mirent le feu aux herbes sèches. Malgré les secours, l'incendie a détruit 30 hectares de bois, 50 stères et 400 kilos de charbon à M. Quesnot, de Culey-le-Patry, et une coupe de bois  sur St-Martin-de-Sallen, à M. Ibert, d’Aunav-sur-Odon. 

 

Mai 1942   -   Dissolution de conseils municipaux.   -   Par arrêtés parus à l' « Officiel », le conseil municipal de Martigny est dissous et remplacé par une délégation spéciale composée de M. Olivier, président ;  MM. Lavigne et Levrard, membres.

Celui de Saint-Rémy est également dissous et remplacé par M. Vogel comme président et  de MM. Brunet,Guille, Breuillé et Catherine comme membres.

 

Septembre 1942   -   Un vol important.   -   Le 11 septembre, des malfaiteurs s'introduisaient par effraction dans l'usine de pansements de St-Rémy-sur-Orne et volaient 3 500m de toile courante, de nombreuses pièces de toile caoutchoutée, de toile d'avion et même bon nombre de chemises déjà fabriquées.

Le préjudice, d'abord évalué à 70 000 fr., dépasse en réalité un demi-million, certaines marchandises disparues datant d'avant-guerre ou étant d'importation étrangère. M. Jean Gosselin, industriel, gérant de l'usine, porta plainte.

L'enquête a d'abord permis d'appréhender le chauffeur du taxi ayant transporté les marchandises volées : René Saulnier, 48 ans, rue d'Auge. Il a reconnu qu'il avait fait plusieurs voyages à Saint-Rémy mais n'a donné de son client (un jeune homme inconnu) qu'un signalement très vague.

Par la suite, plusieurs marchands forains de Caen, coupables d'avoir écoulé la marchandise en marché noir, ont été découverts et inculpés : l'arménien Yorvant Gudjian, 42 ans, avenue de Courseulles ; son frère Archack Gudjian, rue du Tour-de-Terre ; Élie Douyère, 39 ans, impasse du Fort ; Pierre Varin, 34 ans, rue du Général-Moulin ; Joseph Houzounian, 50 ans, rue d'Hérouville ; Jean-Marie Rabu, de Vieux ; et le marchand de primeurs Ernest Gilbert, rue de Geôle.

A part Saulnier, qui a été laissé en liberté provisoire, tous les autres ont été écroués à la prison de Falaise. L'enquête, rendue tres difficile par la discrétion des inculpés, se poursuit activement. Inutile de dire si cette grave affaire fait grand bruit à Caen, notamment dans les milieux commerçants du marché St-Pierre. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1943    -   Fait divers.   -   Alors qu'ils travaillaient dans le sous-sol aux mines de St-Rémy, deux ouvriers mineurs, M. Legros, 48 ans, demeurant à St-Rémy et M. Louvel, 40 ans,  à Culey-le-Patry, ce dernier père de 4 enfants, ont été pris sous un éboulement et mortellement blessés. Les constatations ont été faites par le Service des Mines et la gendarmerie de Clécy a ouvert une enquête.  

 

Février 1945  -  Enfin !  -  Le Comité Départemental de Libération a été informé que le scandale de l’usine de Saint-Rémy  a cessé. Cette dernière est réouverte et la fabrication des  pansements a repris.  (source Le Bonhomme Libre)  

 

Février 1945  -  Un pont provisoire à Saint-Rémy.    Un pont provisoire pour véhicules de 16 tonnes vient d’être mis en service sur la route nationale 162 à Saint-Rémy, entre Caen et Condé-sur-Noireau, pour le franchissement de l’Orne. 

Le pont à voie unique est établi sur la moitié gauche de la largeur de la route pour les véhicules se dirigeant de Caen vers Condé, les véhicules se dirigeant vers Caen ont priorité de  passage sur ceux se dirigeant vers Condé. (source Le Bonhomme Libre)  

 

Février 1945  -  Gare aux sanctions !    Après avis de la commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition de 2 automobiles et d’une motocyclette dont les conducteurs  avaient fait l’objet de contraventions pour défaut d’autorisations de circuler ou « marché noir ».  (source Le Bonhomme Libre)  

 

Avril 1946  -  Une affaire d’avortement.  -  Sur le point d’être mère, la veuve D….., née Berthe B….., 36 ans, journalière à Saint-Rémy et mère de quatre enfants en bas-age, a absorbé une drogue abortive. Son amant, un ouvrier électricien habitant en Seine-et-Oise, prétend qu’il a tout ignoré des intentions criminelles de sa maîtresse. (source Le Bonhomme Libre)  

 

Août 1947  -    Le temps qu’il a fait.    Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire.

Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude  du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.

La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (source Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un gars de chez nous.   -   Un jeune mineur de Saint-Rémy, M. Maurice Juin, engagé volontaire dans la marine au début de la guerre de 1939 avait repris du service dans l'Infanterie Coloniale au lendemain de la Libération.

Sa conduite sur le théâtre des opérations du Tonkin vient de lui valoir l'élogieuse citation suivante comportant l'attribution de la Croix de guerre des T.O.E. avec étoile de bronze :

« Chargeur au F.M. d'une magnifique attitude au feu. Le 18 février 1948 à Conquan (Tonkin), a été l'un des premiers de son groupe à l’assaut d'un piton tenu par les rebelles, les mettant en fuite et incendiant leur campement.

Le 1er mars 1948, à Ban Roc (Tonkin), à assuré dans des conditions particulièrement difficiles, le service de son F.M., permettant à son tireur de stopper net une contre-attaque V.M. »  Nos félicitations. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Un garage cambriolé à Saint-Rémy.   -   En rentrant de Tournée, M. Pierre Petit, charcutier au lieu de La Bourriennière, avait remisé son auto dans son garage.

Le lendemain matin, il a retrouvé sa voiture montée sur trois crics. Trois roues avaient disparu. Les voleurs avaient aussi emporté une batterie, trois jerricans pleins d'huile et cinq ou six litres d'essence qu'ils ont pris dans le réservoir. M. Petit estime son préjudice à 100 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les conflits sociaux.   -   L'ordre de grève lancé lundi par la Fédération cégétiste des mineurs a entraîné l'arrêt du travail dans les industries de Bernesq, Saint-Rémy, May-sur-Orne. A Soumont-Saint-Quentin, le mot d'ordre n'a pas été suivi.

A Bernesq, le travail a repris jeudi. L'effectif maximum des grévistes aura atteint 650 mineurs pour le fer et 182 pour le charbon. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Un coup manqué.   -   Des voleurs de bestiaux ont tenté de dérober dans un herbage, à Saint-Rémy, une vache appartenant à Mme Danet, cultivatrice au hameau de la Mousse.

D'après des empreintes relevées à l'entrée de l'enclos, les malfaiteurs venus en auto auraient été au nombre de trois.

Soit qu'ils aient été dérangés dans leur « travail », soit que la bête leur ait échappé, celle-ci a été retrouvée tombée dans la rivière à 150 m plus loin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les enfants terribles.   -   Un garçonnet de 11 ans, A. B…..., de Saint-Rémy, s'est amusé à lancer des pierres contre la maison d'une habitante de la localité. Mme Moteley. Plusieurs vitres et une lampe électrique ont été brisés. La mère du garnement s'est engagée à payer les dégâts. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1950   -   Un mauvais début.   -   Claude L……, 16 ans, de Saint-Rémy, était allé tirer à la carabine une poule d'eau sur l'Orne. Comme le jeune nemrod revenait bredouille il a fait la rencontre des gendarmes qui lui ont dressé contravention pour défaut de permis. ( Le Bonhomme Libre )

 

Avril 1950   -   La tragique imprudence d’un garçonnet.   -   Le jeune F. S., 14 ans et demi, de St-Rémy, avait échangé avec un camarade P. L., âgé de 15 ans, un frein et une sacoche de bicyclette contre un revolver.

L'enfant s'étant procuré des cartouches manipulait son arme dont il provoqua la détente. Atteint d'une balle au ventre, l'imprudent a été conduit à l'hôpital.  (Le Bonhomme Libre)

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SAINT-RÉMY    -    Le Pont de la Mousse..

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