15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 2

Le TRONQUAY

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune de Le Tronquay sont des  ...

Janvier 1903    -   Adultère.  -    Le sieur Alexandre Lahaye, 29 ans, et la demoiselle Marie Gillette, 26 ans, journaliers au Tronquay, près Balleroy, ont été pincés en flagrant délit d'adultère. Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1903  -  Élections municipales.  -  Voici le résultat du second tour de scrutin qui a eu lieu dimanche dernier. Quatre candidats étaient en présence.

Ont obtenu : MM. Léon Levatois, 91 voix, élu ; Auguste Bihel, 89 voix, élu ; Alphonse legoupil, 88 voix ; Auguste Ygouf, 38 voix.  

 

Juillet 1903    -   Mort subite.  -   Le sieur Jules Godefroy, 63 ans, ouvrier potier au Tronquay, venait de se faire régler sa semaine. Il rentrait gaiement à son domicile, à Noron, quand il tomba, poussant un sourd gémissement. Le malheureux avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Incendies.  -  Au Tronquay, canton de Balleroy, d'un bâtiment au sieur Duval. Pertes. 3 000 fr. Assuré.

— A Proussy, d'un bâtiment appartenant au sieur Radulph et autres bâtiments endommagés, Pertes, 1 600 fr.

— Dans l'arrière-boutique du sieur Modeste, boulanger, rue Campion, à Caen. Pertes, 2 000 fr. Assuré. Le feu a pris par des flamèches du four.

— D'une meule de sainfoin de 2 400 fr. à M. Lenormand, cultivateur, à Grentheville.

— De 4 000 gerbes de blé au sieur Ferdinand Bourbon, cultivateur à Barbery. Pertes, 1 500 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1903  -   Coups de pied de chevaux.   -     En entrant dans son écurie, le sieur Dupont, cultivateur à Castillon, près Balleroy, a reçu en pleine figure un violent coup de pied de cheval. Son état inspire des inquiétudes.

— Le jeune Ledanois neveu de la dame veuve Cauchard, propriétaire au Tronquay, près Balleroy, sortait un cheval de l'écurie, quand il en reçut un coup de pied en pleine figure et eut la joue déchirée. Cet accident, quoique grave, n'entraînera pas de dangereuses complications.  ( Le Bonhomme Normand )  

 

Décembre 1903  -   Nouveaux acquittements.   -    La cour d'appel de Caen a réformé les jugements du tribunal de Bayeux concernant les écoles libres du Molay, de Sommervieu, du Tronquay et de Tour.

Les institutrices ont été acquittées ainsi que MM. de Revilliasc, de Parseval, Gustave Villers et de Vaulogé, qui avaient été condamnés comme complices. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Nouvelles plaques.   -    Les cyclistes sont obligés d'être, timbrés et plaqués ; c'est-à-dire que leur outil roulant doit porter un timbre ou un grelot et une plaque de contrôle. Or, les plaques de 1900 cessent d'être valables en 1904. On va leur en délivrer de nouvelles pour jusqu'en décembre 1907, et cela, moyennant finances,  bien entendu. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1904  -   Brûlée vive.   -    Les époux Legrand, briquetiers au Tronquay, près Balleroy, avaient recueilli chez eux la mère adoptive de la dame Legrand, 72 ans, paralysée.

Comme cette pauvre femme se trouvait seule pendant quelques instants, le feu prit à ses vêtements. A ses cris, les voisins accoururent, mais elle avait le côté droit de la jambe complètement brûlé.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1904  -   Sous une voiture.   -   Le jeune Léon Grandmougin, 11 ans, était occupé avec son père, cultivateur au Tronquay, près Balleroy, à charger des bourrées sur une voiture. Comme il remettait la chambrière, la voiture culbuta en arrière et le pauvre petit se trouva pris dessous.

Son état inspire de sérieuses inquiétudes. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   Morts subites.   -   Une épicière du Tronquay, près Balleroy, la demoiselle Aurélie Thaïs, dite Victoire, a été trouvée, par des voisins, étendue au pied de son lit et à moitié déshabillée.

Elle avait succombé à la rupture d'un anévrisme. Cette demoiselle était parente de M. Le Cachoux, secrétaire de la sous-préfecture de Bayeux.

— En chargeant une charrette de paille, le sieur Jules Lecouturier, 32 ans, cultivateur à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près Caen, est tombé mort. Il était très estimé et sa fin subite a produit une profonde impression.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Cour d’Assises.   -  Entôlage et vols.  -  La fille Célestine Marie dite Vaquet, 45 ans, au Tronquay, et son plus jeune fils Emile, 15 ans, étaient accusés d'avoir dérobé une cinquantaine de francs au sieur Derobert, de Littry. 

Derobert avait l'argent noué dans une carre de son mouchoir, la fille Marie l'emmena au cabaret et lui fit des avances. Pendant ce temps-là, son fils s'emparait de l'argent. Mais cet  entôlage n'ayant pas été suffisamment établi, c'est sur le chef de vols d'argent et d'objets divers chez les sieurs Julienne et Gavary, au Tronquay, que la fille Marie, qui a de mauvais antécédents, a été condamnée à 4 ans de prison et à la déchéance maternelle. Son fils ira dans une maison de correction jusqu'à 21 ans. — Défenseurs : Me  Servat et Desportes. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1904  -   Mort subite.   -  Le nommé Le Guyader, journalier au Tronquay, est mort subitement à la suite d'une congestion pulmonaire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Un couple assorti.    -   Un marchand du Tronquay, près Balleroy, le sieur Amand Desmoles, était allé à une fête voisine. En rentrant, il trouva sa maison sens dessus dessous. On avait fouillé tous les meubles et emporté des vêtements, de la vaisselle, des provisions et une montre. 

Les voleurs ont été découverts dans un grenier qui leur servait de logement et où on a retrouvé tout leur butin. C'est un nommé Camille -Victoire, dit Taillepied, 19 ans, dont les parents habitent St-Paul-du-Vernay, et sa maîtresse, Aimée James, 21 ans, servante sans place. On les a arrêtés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Avis.    -   L'administration des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées en rebut. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Les livres scolaires.    -   Dans les écoles publiques des villes, les livres sont le plus souvent donnés ou prêtés gratis aux enfants. Il n'en est pas toujours de même à la campagne où les mère de famille pauvres voient venir la rentrée avec appréhension.

Le pis c'est que, chaque année, il y a toujours des livres nouveaux à acheter. On finirait par croire que certains maîtres ont un intérêt à faire changer, tous les ans, l'Histoire de France ou l'Arithmétique qui pourtant ne changent jamais.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Un assassinat au Tronquay.    -   La dame veuve Moussel, née Savary, 74 ans, tenait un bureau de tabac au Tronquay, près Balleroy. Samedi matin, à sept heures, un client fut surpris de voir les volets fermés et la porte entr'ouverte. Il appela un voisin et tous deux entrèrent dans la boutique.

Appuyé au mur, gisait le corps déjà froid de la veuve Moussel. Il portait des tracés de coups à la tête. Un lacet passé à son cou laissait supposer que la pauvre vieille avait été étranglée.  Elle avait été frappée en servant l'assassin, car il y avait encore des poids dans la balance et du tabac dans la corne, prêt à être versé.

Son crime accompli, l'assassin avait soulevé le corps et l'avait assis parterre dans un coin, puis, s'emparant des clefs, il avait ouvert l'armoire de la cuisine où la débitante mettait l'argent de la régie. Mais le butin contenu dans des tiroirs  retrouvés à terre a dû être maigre, car les commis de Balleroy étaient venus percevoir dans la semaine. Une  autre armoire, placée dans un cabinet, n'a pas été ouverte.

Le parquet de Bayeux s'est rendu sur place et a ordonne l'autopsie.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Série de vols d’argent.    -  A Culey-le-Patry, près Thury-Harcourt, un malfaiteur a volé 700 francs en billets au sieur Marie, propriétaire. La somme était enfermée dans un secrétaire qui été forcé.

   Sur le marché de Bayeux, on a pris dans une sacoche, sur son étal, le porte-monnaie, contenant 450 fr., du sieur Le Goupil, boucher au Tronquay.

— A Luc-sur-Mer, en l'absence de la receveuse, des voleurs, entrés avec une fausse clé dans, les bureaux de la gare des tramways, ont fracturé le tiroir-caisse et soustrait 112 fr. 70.

  Une inconnue a volé 300 fr. à une veuve Duvieux, propriétaire à Rumesnil, près Cambremer, pendant qu'elle lui cherchait des pièces de 5 fr. à l'effigie de la République qu'elle lui proposait d'acheter 5 fr. 50.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1904  -            Vols qualifiés.   -   Camille Victoire, dit Taillepied, 19 ans, et Aimée James, 21 ans, tous deux repris de justice, reconnus coupables de vols d'objets divers, à Arganchy, à Juaye-Mondaye et au Tronquay, sont condamnés : Victoire, à 5 ans de travaux forcés et à la relégation, et la fille James, à 3 ans de prison. Défenseurs : Mes  Villey et Desportes.

 Eugène Cadet, 38 ans, journalier, déjà 11 fois condamné, entré par effraction chez les époux Anne, à Campigny, près Balleroy, y a volé pour 15 francs de victuailles. Il est condamné à 5 ans de travaux forcés et à la relégation. Défenseur : Me  Habert. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1904  -  Le crime du Tronquay.  -   On n'a pas oublié le meurtre abominable de la dame Savary, 75 ans, marchande de tabac au Tronquay, près Bayeux, assassinée le soir, en fermant sa boutique, par un misérable venu pour la voler. 

Jusqu'ici toutes les recherches faites pour découvrir l'assassin étaient restées infructueuses, mais un mot lancé par imprudence a mis les magistrats sur ses traces. Il est à espérer que d'ici peu l'auteur du crime sera entre les mains de la justice. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1909  -  Un charivari.  -  Il est fâcheux que, trop souvent, les gens contre lesquels on organise un charivari aient en souffrir cruellement, car c'est une mode plutôt  divertissante. Les occasions sont si rares de faire du bruit, du potin, du chambard, du bastringue et frapper sur quelque chose de sonore en hurlant n'importe quoi, c'est encore, chez tous les peuples, une des meilleures manières de s’amuser. 

N'empêche que, l'autre semaine, au Tronquay, près Balleroy, les gendarmes sont intervenus plusieurs fois pour faire cesser un charivari organisé contre la dame Morel, dont le caractère  aimable ne plaît pas à tout le monde. Des procès-verbaux ont été dressés contre : Jules Jacqueline, 39 ans, Désiré Richer, 16 ans, Louis Labbé, tous trois potiers au Tronquay ; Eugène  Lemonnier, 19 ans, domestique à Noron ; Albert Trançon, 16 ans, et Léon Baudry, 18 ans, domestiques au Tronquay. Espérons qu'on ne les guillotinera pas pour cela.  (Source  : Le  Bonhomme Normand)

 

Mai 1913  -  La fièvre aphteuse  -  On signale plusieurs cas de fièvre aphteuse aux environs.  

 

Janvier  1919    -   Arrestation.  -   On vient d'arrêter Louis Legris, 36 ans, et sa femme, née Victorine Huet, 34 ans, Journaliers au Tronquay, pris en flagrant délit de vol d'une vache, au préjudice de Mme Lemerre, cultivatrice,

Lors de leur arrestation, les époux Legris étaient encore en possession d'une somme de 980 fr. sur les 1 100 francs qui leur avaient été remis en paiement du prix de cette vache. ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Juin 1921  -  Les désespérés.   -  On a trouvé pendu derrière la porte de sa chambre, Jacques Gillette, 75 ans, sans profession, au Tronquay, canton de Balleroy. Le vieillard, qui vivait seul dans une petite maison, n'avait jamais manifesté d'intention de suicide.

— Ne pouvant surmonter causé par la mort de sa femme, Jules François, 66 ans, demeurant à Ecajeul, canton de Mézidon, s’est pendu dans sa cuisine.

Il avait laissé deux lettres en évidence sur sa table dans lesquelles il déclarait se donner volontairement la mort pour être enterré près de sa femme. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1922  -  Service postal.  -  Un établissement de facteur-receveur sera ouvert au Tronquay à partir du 1er août prochain. La circonscription postale de ce nouveau bureau  comprendra la commune du Tronquay. L'adresse des correspondances à destination de cette commune devra comporter un libellé conforme aux indications suivantes :   «  M. X. (profession), au Tronquay (Calvados).

 

Septembre 1922   -   Le chagrin qui tue.   -   Ayant perdu son mari, il y a trois mois. Mme Thévion, cultivatrice au Tronquay, canton de Balleroy, en avait conçu un violent chagrin. Plusieurs fois, elle avait manifesté l'intention d'aller retrouver son cher disparu. Profilant de ce que sa bonne était occupée à baratter du beurre, Mme Thévion a mis son funeste projet à exécution. Elle s'est étranglée avec une corde, au pied de son lit. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Un drame dans un bois.   -   Une cultivatrice du Tronquay, canton de Balleroy, Mme Mauviel, voulant intervenir dans une discussion entre ses deux domestiques, a été frappée par l'un d'eux, César Marie, 35 ans, qui était considéré comme le régisseur de la ferme.

Mme Mauviel, se croyant en danger, a sorti brusquement un revolver et fait feu à trois reprises sur son agresseur qui a été atteint à la poitrine et au bras. A la troisième détonation, le blessé a pu se précipiter sur sa patronne et faire dévier le coup.

La fermière a été blessée à la main. César Marie, grièvement! blessé, a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1926  -  Tentative d’incendie.  -  M. Alphonse Blanchereau, directeur d'usine de poterie au Tronquay, a porté plainte à la gendarmerie pour tentative d'incendie d'un bâtiment qu'il fait construire à 300 mètres de son usine. C'est pendant l’absence d’un ouvrier travaillant au dit bâtiment que cette malveillance fut commise.

 

Janvier 1930   -  Médaille d'honneur agricole.   -  Par arrêté du ministre de l'Agriculture, la médaille d'honneur agricole a été conférée aux personnes ci-après désignées :

Mlle Marie (Marie-Virginie-Augustine), au Tronquay ; M. Tillard (Jules-Désiré Alphonse), à Ellon. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1930   -  Plainte.   -   Plainte a été portée contre le garde-champêtre du Tronquay, le sieur Pierre Thiéry, pour vol de pommes au préjudice de M. Xavier Marie dont il gardait la propriété au Tronquay.

Deux individus de Liltry, le père et le fils seraient compromis dans la même affaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1932   -   La vie à bon compte.   -    Il y a six mois, Mme veuve Liard, 59 ans, propriétaire au Tronquay, canton de Balleroy, épousait un débitant du bourg, M. Carville. Dans une maison voisine, appartenant à son premier mari, elle déposait ses économies et celles de son beau-fils. Or, l'autre semaine, elle y logeait trois automobilistes, un certain Georges Saliou, 24 ans, se disant né et domicilié à Falaise, sa femme, 21 ans, et sa belle-mère, 45 ans, Mme Capelle, qui, quelques jours après, disparaissaient vers Saint-Lô.

Mme Carville s'étant rendue dans sa maison, constatait qu'une armoire normande avait été fracturée et qu'une caisse en chêne massif avait disparu. Celle caisse contenait les récépissés de 3 500 francs de bons du Crédit National, et 12 500 fr. de titres environ. Dans une autre chambre, les serrures avaient été forcées, une armoire fouillée et 700 francs enlevés. Deux livrets de caisse d'épargne, l'un de 1 500 francs au nom de M. Liard, l'autre d'environ 2 000 fr. au nom de son beau-fils, deux louis de 10 fr., un bon du Crédit National de 500 fr., avaient été également soustraits.

Les malfaiteurs avaient négligé des montres en or et des bijoux. On pense avoir affaire à des voleurs professionnels qui auraient opéré dans les régions de Bretteville-sur-Laize et de Bourguébus. A St-Aignan-de-Cramesnil notamment, ils ont volé des serviettes et une broche en argent à M. Denis, restaurateur, et ont disparu en lui devant 850 fr.

Georges Saliou, arrêté à Rouen pour vol d'une auto, avait été relâché en avril dernier. Le trio est activement recherché. Il voyage dans une conduite intérieure 47 E 49, portant une plaque au nom de Monteux, rue des Saussures, à Paris.

Salion se fait appeler aussi Monteno et dit être industriel à Paris, avenue Pierre 1er de Serbie. (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Un cambriolage dans une usine.  -  Les gendarmes de Balleroy ont ouvert une enquête sur un important cambriolage commis aux usines Blancherot, dont le montant serait d'environ 2 500 francs. 

L'établissement, où l'on fabriquait jadis des poteries et des céramiques d'art, ne fonctionne plus depuis 1932. 

Les indésirables visiteurs se sont introduits en brisant le carreau d'une fenêtre dont ils ont l'ait jouer l'espagnolette et ont dérobé de nombreux objets de poterie, des meubles de bureau et des quantités d'outils de toutes sortes. Rien, jusqu'ici, n'a permis d'identifier les cambrioleurs. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1936  -  Le verglas.  -   Ce matin, nos concitoyens ont eu la: désagréable surprise de trouver rues et routes enduites d'une couche de verglas, produite par la congélation d'une  pluie fine au contact du sol glacé par le vent d'Est. Si les rues du centre, plus abritées, sont devenues plus rapidement praticables à la circulation, les voies des quartiers hauts et les  routes, devenues de véritables glissoires, ont été le théâtre d'accidents dont aucun, croyons-nous, n'a été grave. 

Toutefois, en de nombreux endroits, et principalement dans les côtes au profil accentué, les pannes d'auto et de cars se sont multipliées. 

Les tramways ont rendu les plus grands services en permettant aux habitants des quartiers excentriques, de se rendre en ville avec le minimum de risques. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1936  Un cycliste meurt sur la route.   -  L'autre matin, le domestique de M. Cautrel allant porter du foin aux bestiaux de son patron dans un herbage, trouvait dans la rue des Anciennes-Écoles, assis adossé au talus et ne donnant plus signe de vie, un homme à côté duquel se trouvait une bicyclette. 

Il prévint le garde champêtre et le docteur Verney, maire de Littry, qui vint procéder aux constatations et conclut à une mort naturelle. 

L'individu était bien connu dans la région où de nombreux méfaits commis lui avaient valu maints démêlés avec la justice, c'est le nommé Maxime Lefrançois, dit « Le Rouge », vannier  au Tronquay, âgé de 52 ans. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Un grave accident près de Bayeux.   -   Mercredi soir, vers 18 h. 30, une violente collision s'est produite sur la route de Castillon, entre une auto venant de cette  direction, conduite par M. Louise, entrepreneur de maçonnerie à Planquery, et une puissante voiture qui venait de Bayeux, conduite par M. Machavoine, demeurant à Paris. 

Dans cet accident, qui a d'ailleurs fait de gros dégâts matériels, M. Louise, qui était resté coincé entre son siège et le volant et qu'on eut beaucoup de peine à dégager, a été  sérieusement blessé à la poitrine. M. Bouchard, qui se trouvait à ses côtés, a été également blessé à l'épaule. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   On liquide à bon marché les gares du Calvados.   -  Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados.

Jusqu'à présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. : Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ;  Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subles, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes,  10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Un incendie prés de bayeux.   -   Un violent incendie s'est déclaré vers 19 h., au domicile de MM. Guitton et Lefrançois, demeurant au Tronquay. Les pompiers de Bayeux  se sont rendus sur le lieu du sinistre, qu'ils ont dû combattre pendant un long moment. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Une septuagénaire fait une chute grave.    Mme veuve Auguste Moussel, âgée de 70 ans, demeurant au Tronquay, lieu dit La « Tuilerie », étant occupée à râteler du  foin dans un herbage, marchait à reculons. C'est ainsi que, tout à coup, elle tomba malencontreusement dans une ancienne carrière à galets, profonde de 2 mètres. 

Le docteur Durand, de Littry, appelé à donner ses soins à la victime, a constaté une fracture de la jambe gauche.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1939   -   La dernière dépêche de 15 h.      Le gouvernent a décrété la mobilisation générale et l'état de siège. Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2  septembre.  Le Parlement se réunira demain. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1939   -   Éclairage extérieur, public et privé.      En temps normal : Éclairage normal de guerre.

A) Dans toutes les communes du département à l'exception de celles qui ont été nommément désignées dès le temps de paix par le préfet, tout éclairage extérieur, soit public, soit privé est supprimé.

B) Dans les communes et dans certains établissements qui ont été nommément désignés dés le temps de paix par le Préfet, un éclairage extérieur public réduit est autorisé, à l'exclusion de tout éclairage extérieur privé. Cet éclairage ne doit comporter que le nombre de lampes, strictement indispensable au fonctionneraient des chantiers, au service d'ordre et à la circulation, à vitesse réduite dans les principales artères, l'intensité de ces lampes doit en outre être diminuée dans toute la mesure du possible.

Dans les communes où l'éclairage public est assuré à la fois par l’électricité et par le gaz, les suppressions doivent porter de préférence sur le gaz. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1939   -   Pour les volontaires de la défense passive.      Le préfet du Calvados Invite toutes les personnes ayant souscrit un engagement dans la Défense Passive à se présenter sans délai à la Mairie de leur résidence où toutes instructions leur seront données en vue de leur utilisation.

Toutefois cet avis ne s'applique pas aux engagés ayant déjà été invités par un ordre individuel à se présenter à la Mobilisation à un service déterminé. (Source  : Le Moniteur du  Calvados)

 

Septembre 1939   -   Un journalier assomme sa femme.      Depuis plusieurs mois, Alphonse Le Somptier, 33 ans, journalier au Tronquay, mène la vie dure à son épouse, née Pesquerel, âgée de 46 ans.

Après une série de disputes, la malheureuse a été frappée à plusieurs reprises, et de façon telle, qu'elle a dû s'aliter, et recevoir les soins du docteur Quesnel, de Balleroy.

Mis au courant de ces faits, les gendarmes ont arrêté Le Somptier. Le mari brutal, qui a reconnu les faits, a été déféré au Parquet. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Deux cyclistes entre en collision.  - Mlle Renée Gravey, 33 ans, cultivatrice au Tronquet, revenait du bourg vers 10 h. 30 à bicyclette, lorsqu'après le tournant de la Chapelle, alors qu'elle se dirigeait vers le carrefour Babluche, elle vit venir vers elle un autre cycliste qui circulait sur la gauche, ce que ce dernier, d'ailleurs, a reconnu. Contrairement à toute attente, au moment de croiser la jeune fille, il ne reprit pas sa droite et vint la heurter en pleine face. Sérieusement blessée à l’œil droit et à la joue gauche.
Mlle Gravey resta étendue sans connaissance sur la chaussée. Elle reçut les soins du docteur Durand de Littry, qui craignit un moment pour l'œil atteint. La victime a porté
plainte contre le jeune cycliste, Maurice M…, 15 ans ½, commis boulanger au Tronquay.
Celui-ci est dans une position d'autant plus fâcheuse qu'il avait pris la bicyclette d'un camarade sans son autorisation et que le vélo en question ayant été sérieusement endommagé dans l'accident, l
e propriétaire, M. Roger Lecornu, 18 ans, a porté plainte contre lui, à son tour.
La gendarmerie de Trévières a ouvert une enquête sur cette affaire.  

 

Juillet 1940  -  Petite plainte.  -  Mme Veuve Villemot, 66 ans, propriétaire à Le Tronquay, a cru devoir porter plainte contre une demoiselle Eléonore Dutrieux, 28 ans, réfugiée de Vincennes au Tronquay depuis septembre 1939, laquelle aurait refusé de lui restituer un rideau et deux volumes de littérature française. La demoiselle Dutrieux a déclaré que les ouvrages en question lui avaient été offerts par le fils de Mme Villemot, qui était son ami. Beaucoup de bruit pour rien.

 

Août 1940  -  L’odyssée d’un wagonnet.  -  M. Albert Vengeon, cantonnier au Tronquay, actuellement prisonnier de guerre à Verneuil-sur-Avre (Eure) avait jadis acheté à la S. N. C. F. un wagonnet qu'il plaça sur le bord de la route. Mais l'objet en question attira les regards de M Desplanques, cultivateur à Vaubadon, qui l'emporta dans un herbage pour servir d'abreuvoir  à ses bestiaux.
M. Vengeon, ayant eu vent de la chose, fit déposer une plainte et après enquête de la gendarmerie de Balleroy, le wagonnet a repris sa place sur le bord de la route son légitime propriétaire l'avait déposé.

 

Août 1945  -  Au Conseil municipal du Tranquay. -  Par suite du décès de M. Léon Bihel, M. Eugène Houssin, chevalier de la Légion d’Honneur, a été élu maire. M. René Bihel, fils du  maire  défunt, remplace M. Eugène Houssin au poste d’adjoint. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1945  -  Mort pour la patrie.   -  M. Louis Vardon, 24 ans, fils du conseiller municipal du Tronquay, a péri avec l’équipage du torpilleur « La Combattante », dont la perte fut récemment annoncée.

Le glorieux disparu, qui comptait sept ans de service dans la Marine, avait, au printemps 1940, participé aux combats de Narvick et, en juin dernier, aux opérations qui accompagnaient le débarquement allié sur la cote normande. Nous nous inclinons devant le sacrifice de ce brave.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1945  -  In memoriam.  -  Une nombreuse assistance, parmi laquelle on remarquait différentes personnalités, a assisté au service célébré en l’église du Tronquay à la mémoire de M. Vardon, mort pour la France à bord du torpilleur « La Combattante ».

Avant de donner l’absoute, M. l’abbé Lepommier retraça en une émouvante allocution la vie du glorieux disparu. A l’issu de la cérémonie, des gerbes ont été déposées au monument aux morts de la commune, et des allocutions prononcées par MM. Le maire et le président des Anciens Combattants. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Une octogénaire grièvement brûlée.   -   Mme Vve Marie-Louise Libois, 80 ans, demeurant au Tronquay, est tombée dans son âtre. Le dos grièvement brûlé elle a été admise à l'hôpital de Bayeux. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Un grave accident au Tronquay.   -    Lundi après-midi, M. Georges Lelouault, 42 ans, demeurant à Montfiquet, suivait la route St-Lô-Bayeux. Il pilotait un vélomoteur, et transportait sur le siège arrière sa nièce, la petite Christiane, âgée de 6 ans, dont les parents demeurent à Colombes (Seine).

Près du carrefour de la Thuillerie, M. Lelouault, doubla une vache que tenait à la corde M. Bazire, cultivateur à Saint-Paul-du-Vernay. Effrayé par le bruit de la machine, l'animal fit un brusque écart qui projeta M. Lelouault et sa nièce sur la chaussée.

Atteints l'un et l'autre de fractures du crane, les blessés ont été conduits à l'hôpital de Bayeux. (Le Bonhomme Libre)

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LE TRONQUAY  (Calvados)

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