15 Janvier 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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Le TRONQUAY |
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Canton de Balleroy |
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Février
1903 -
Élections municipales. -
Voici le résultat du
second tour de scrutin qui a eu lieu dimanche dernier. Quatre candidats
étaient en présence. Ont
obtenu : MM. Léon Levatois, 91 voix, élu ; Auguste Bihel, 89 voix, élu
; Alphonse legoupil, 88 voix ; Auguste Ygouf, 38 voix.
Juillet 1903 - Mort subite. - Le sieur Jules Godefroy, 63 ans, ouvrier potier au Tronquay, venait de se faire régler sa semaine. Il rentrait gaiement à son domicile, à Noron, quand il tomba, poussant un sourd gémissement. Le malheureux avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Incendies. - Au Tronquay, canton de Balleroy, d'un bâtiment au sieur Duval. Pertes. 3 000 fr. Assuré. — A Proussy, d'un bâtiment appartenant au sieur Radulph et autres bâtiments endommagés, Pertes, 1 600 fr. — Dans l'arrière-boutique du sieur Modeste, boulanger, rue Campion, à Caen. Pertes, 2 000 fr. Assuré. Le feu a pris par des flamèches du four. — D'une meule de sainfoin de 2 400 fr. à M. Lenormand, cultivateur, à Grentheville. —
De 4 000 gerbes de blé au sieur Ferdinand Bourbon, cultivateur à Barbery.
Pertes, 1 500 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Coups de pied de chevaux. - En entrant dans son écurie, le sieur Dupont, cultivateur à Castillon, près Balleroy, a reçu en pleine figure un violent coup de pied de cheval. Son état inspire des inquiétudes. —
Le jeune Ledanois neveu de la dame veuve Cauchard, propriétaire au
Tronquay, près Balleroy, sortait un cheval de l'écurie, quand il en
reçut un coup de pied en pleine figure et eut la joue déchirée. Cet
accident, quoique grave, n'entraînera pas de dangereuses
complications. ( Le Bonhomme
Normand )
Décembre 1903 - Nouveaux acquittements. - La cour d'appel de Caen a réformé les jugements du tribunal de Bayeux concernant les écoles libres du Molay, de Sommervieu, du Tronquay et de Tour. Les institutrices ont été acquittées ainsi que MM. de Revilliasc, de Parseval, Gustave Villers et de Vaulogé, qui avaient été condamnés comme complices. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Nouvelles plaques. - Les cyclistes sont obligés d'être, timbrés et plaqués ; c'est-à-dire que leur outil roulant doit porter un timbre ou un grelot et une plaque de contrôle. Or, les plaques de 1900 cessent d'être valables en 1904. On va leur en délivrer de nouvelles pour jusqu'en décembre 1907, et cela, moyennant finances, bien entendu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Comme cette pauvre femme se trouvait seule pendant quelques instants, le feu prit à ses vêtements. A ses cris, les voisins accoururent, mais elle avait le côté droit de la jambe complètement brûlé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - Sous une voiture. - Le jeune Léon Grandmougin, 11 ans, était occupé avec son père, cultivateur au Tronquay, près Balleroy, à charger des bourrées sur une voiture. Comme il remettait la chambrière, la voiture culbuta en arrière et le pauvre petit se trouva pris dessous. Son
état inspire de sérieuses inquiétudes. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Morts subites. - Une épicière du Tronquay, près Balleroy, la demoiselle Aurélie Thaïs, dite Victoire, a été trouvée, par des voisins, étendue au pied de son lit et à moitié déshabillée. Elle avait succombé à la rupture d'un anévrisme. Cette demoiselle était parente de M. Le Cachoux, secrétaire de la sous-préfecture de Bayeux. —
En chargeant une charrette de paille, le sieur Jules Lecouturier, 32 ans,
cultivateur à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près Caen, est tombé
mort. Il était très estimé et sa fin subite a produit une profonde
impression. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Cour d’Assises. - Entôlage et vols. - La fille Célestine Marie dite Vaquet, 45 ans, au Tronquay, et son plus jeune fils Emile, 15 ans, étaient accusés d'avoir dérobé une cinquantaine de francs au sieur Derobert, de Littry. Derobert
avait l'argent noué dans une carre de son mouchoir, la fille Marie
l'emmena au cabaret et lui fit des avances. Pendant ce temps-là, son fils
s'emparait de l'argent. Mais cet entôlage n'ayant pas été
suffisamment établi, c'est sur le chef de vols d'argent et d'objets
divers chez les sieurs Julienne et Gavary, au Tronquay, que la fille
Marie, qui a de mauvais
antécédents, a été condamnée à 4 ans de prison et à la déchéance
maternelle. Son fils ira dans une maison de correction jusqu'à 21 ans.
—
Défenseurs : Me Servat
et
Desportes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Mort subite. - Le nommé Le Guyader, journalier au Tronquay, est mort subitement à la suite d'une congestion pulmonaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Les
voleurs ont été découverts dans un grenier qui leur servait de logement
et où on a retrouvé tout leur butin. C'est un nommé Camille -Victoire,
dit Taillepied, 19 ans, dont les parents habitent St-Paul-du-Vernay, et sa
maîtresse, Aimée James, 21 ans, servante sans place. On les a arrêtés.
(Source : Le
Bonhomme
Septembre
1904 -
Avis. -
L'administration
des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les
cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica et
de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées en
rebut. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Les livres scolaires.
- Dans
les écoles publiques des villes, les livres sont le plus souvent donnés
ou prêtés gratis aux enfants. Il n'en est pas toujours de même à la
campagne où les mère de famille pauvres voient venir la rentrée avec
appréhension. Le pis c'est que, chaque année, il y a toujours des livres nouveaux à acheter. On finirait par croire que certains maîtres ont un intérêt à faire changer, tous les ans, l'Histoire de France ou l'Arithmétique qui pourtant ne changent jamais. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Un assassinat au Tronquay.
- La
dame veuve Moussel, née Savary, 74 ans, tenait un bureau de tabac au
Tronquay, près Balleroy. Samedi matin, à sept heures, un client fut
surpris de voir les volets fermés et la porte entr'ouverte. Il appela un
voisin et tous deux entrèrent dans la boutique. Appuyé
au mur, gisait le corps déjà froid de la veuve Moussel. Il portait des
tracés de coups à la tête. Un lacet passé à son cou laissait supposer
que la pauvre vieille avait été étranglée. Elle avait été
frappée en servant l'assassin, car il y avait encore des poids dans la
balance et du tabac dans la corne, prêt à être versé. Son
crime accompli, l'assassin avait soulevé le corps et l'avait assis
parterre dans un coin, puis, s'emparant des clefs, il avait ouvert
l'armoire de la cuisine où la débitante mettait l'argent de la régie.
Mais le butin contenu dans des tiroirs retrouvés à terre a dû
être maigre, car les commis de Balleroy étaient venus percevoir dans la
semaine. Une autre
armoire, placée dans un cabinet, n'a pas été ouverte. Le
parquet de Bayeux s'est rendu sur place et a ordonne l'autopsie.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Série de vols d’argent. - A Culey-le-Patry, près Thury-Harcourt, un malfaiteur a volé 700 francs en billets au sieur Marie, propriétaire. La somme était enfermée dans un secrétaire qui été forcé. — Sur le marché de Bayeux, on a pris dans une sacoche, sur son étal, le porte-monnaie, contenant 450 fr., du sieur Le Goupil, boucher au Tronquay. — A Luc-sur-Mer, en l'absence de la receveuse, des voleurs, entrés avec une fausse clé dans, les bureaux de la gare des tramways, ont fracturé le tiroir-caisse et soustrait 112 fr. 70. —
Une inconnue a volé 300 fr. à une veuve Duvieux, propriétaire à
Rumesnil, près Cambremer, pendant qu'elle lui cherchait des pièces de 5
fr. à l'effigie de la République qu'elle
lui proposait d'acheter 5 fr. 50. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Vols qualifiés. - Camille
Victoire, dit Taillepied, 19 ans, et Aimée James, 21 ans, tous deux
repris de justice, reconnus coupables de vols d'objets — Eugène Cadet, 38 ans, journalier, déjà 11 fois condamné, entré par effraction chez les époux Anne, à Campigny, près Balleroy, y a volé pour 15 francs de victuailles. Il est condamné à 5 ans de travaux forcés et à la relégation. Défenseur : Me Habert. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - Le crime du Tronquay. - On n'a pas oublié le meurtre abominable de la dame Savary, 75 ans, marchande de tabac au Tronquay, près Bayeux, assassinée le soir, en fermant sa boutique, par un misérable venu pour la voler. Jusqu'ici
toutes les recherches faites pour découvrir l'assassin étaient restées
infructueuses, mais un mot lancé par imprudence a mis les magistrats sur
ses traces. Il est à espérer que d'ici peu l'auteur du crime sera entre
les mains de la justice. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1909 - Un charivari. - Il est fâcheux que, trop souvent, les gens contre lesquels on organise un charivari aient en souffrir cruellement, car c'est une mode plutôt divertissante. Les occasions sont si rares de faire du bruit, du potin, du chambard, du bastringue et frapper sur quelque chose de sonore en hurlant n'importe quoi, c'est encore, chez tous les peuples, une des meilleures manières de s’amuser. N'empêche que, l'autre semaine, au Tronquay, près Balleroy, les gendarmes sont intervenus plusieurs fois pour faire cesser un charivari organisé contre la dame Morel, dont le caractère aimable ne plaît pas à tout le monde. Des procès-verbaux ont été dressés contre : Jules Jacqueline, 39 ans, Désiré Richer, 16 ans, Louis Labbé, tous trois potiers au Tronquay ; Eugène Lemonnier, 19 ans, domestique à Noron ; Albert Trançon, 16 ans, et Léon Baudry, 18 ans, domestiques au Tronquay. Espérons qu'on ne les guillotinera pas pour cela. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1913 - La fièvre
aphteuse - On
signale plusieurs cas de fièvre aphteuse aux environs.
Janvier
1919 -
Arrestation. -
On vient d'arrêter Louis Legris, 36 ans, et sa femme, née
Victorine Huet, 34 ans, Journaliers au Tronquay, pris en flagrant délit
de vol d'une vache, au
préjudice de Mme Lemerre, cultivatrice, Lors de leur arrestation, les époux Legris étaient encore en possession d'une somme de 980 fr. sur les 1 100 francs qui leur avaient été remis en paiement du prix de cette vache. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Juin
1921 -
Les désespérés.
-
On a trouvé pendu derrière la porte de sa chambre, Jacques
Gillette, 75 ans, sans profession, au Tronquay, canton de Balleroy. Le
vieillard, qui vivait seul dans une petite maison, n'avait jamais
manifesté d'intention de suicide.
Il avait laissé deux lettres en évidence sur sa table dans lesquelles il déclarait se donner volontairement la mort pour être enterré près de sa femme. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1922 - Service postal. - Un établissement de facteur-receveur sera ouvert au Tronquay à partir du 1er août prochain. La circonscription postale de ce nouveau bureau comprendra la commune du Tronquay. L'adresse des correspondances à destination de cette commune devra comporter un libellé conforme aux indications suivantes : « M. X. (profession), au Tronquay (Calvados).
Septembre
1922 -
Le chagrin qui tue. -
Ayant
perdu son mari, il y a trois mois. Mme Thévion, cultivatrice au Tronquay,
canton de Balleroy, en avait conçu un violent chagrin. Plusieurs fois,
elle avait manifesté l'intention d'aller retrouver son cher disparu.
Profilant de ce que sa bonne était occupée à baratter du beurre, Mme
Thévion a mis son funeste projet à exécution. Elle s'est étranglée
avec une corde, au pied de son lit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1923 - Un drame dans un bois. - Une cultivatrice du Tronquay, canton de Balleroy, Mme Mauviel, voulant intervenir dans une discussion entre ses deux domestiques, a été frappée par l'un d'eux, César Marie, 35 ans, qui était considéré comme le régisseur de la ferme. Mme Mauviel, se croyant en danger, a sorti brusquement un revolver et fait feu à trois reprises sur son agresseur qui a été atteint à la poitrine et au bras. A la troisième détonation, le blessé a pu se précipiter sur sa patronne et faire dévier le coup. La
fermière a été blessée à la main. César Marie, grièvement! blessé,
a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril 1926 - Tentative d’incendie. - M. Alphonse Blanchereau, directeur d'usine de poterie au Tronquay, a porté plainte à la gendarmerie pour tentative d'incendie d'un bâtiment qu'il fait construire à 300 mètres de son usine. C'est pendant l’absence d’un ouvrier travaillant au dit bâtiment que cette malveillance fut commise.
Janvier 1930 - Médaille d'honneur agricole. - Par arrêté du ministre de l'Agriculture, la médaille d'honneur agricole a été conférée aux personnes ci-après désignées : Mlle
Marie (Marie-Virginie-Augustine), au Tronquay ; M. Tillard (Jules-Désiré
Alphonse), à Ellon. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1930 - Plainte. - Plainte a été portée contre le garde-champêtre du Tronquay, le sieur Pierre Thiéry, pour vol de pommes au préjudice de M. Xavier Marie dont il gardait la propriété au Tronquay. Deux
individus de Liltry, le père et le fils seraient compromis dans la même
affaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mme Carville s'étant rendue dans sa maison, constatait qu'une armoire normande avait été fracturée et qu'une caisse en chêne massif avait disparu. Celle caisse contenait les récépissés de 3 500 francs de bons du Crédit National, et 12 500 fr. de titres environ. Dans une autre chambre, les serrures avaient été forcées, une armoire fouillée et 700 francs enlevés. Deux livrets de caisse d'épargne, l'un de 1 500 francs au nom de M. Liard, l'autre d'environ 2 000 fr. au nom de son beau-fils, deux louis de 10 fr., un bon du Crédit National de 500 fr., avaient été également soustraits. Les malfaiteurs avaient négligé des montres en or et des bijoux. On pense avoir affaire à des voleurs professionnels qui auraient opéré dans les régions de Bretteville-sur-Laize et de Bourguébus. A St-Aignan-de-Cramesnil notamment, ils ont volé des serviettes et une broche en argent à M. Denis, restaurateur, et ont disparu en lui devant 850 fr. Georges Saliou, arrêté à Rouen pour vol d'une auto, avait été relâché en avril dernier. Le trio est activement recherché. Il voyage dans une conduite intérieure 47 E 49, portant une plaque au nom de Monteux, rue des Saussures, à Paris. Salion
se fait appeler aussi Monteno et dit être industriel à Paris, avenue
Pierre 1er
de Serbie. (Bonhomme Normand)
Février 1936 - Un cambriolage dans une usine. - Les gendarmes de Balleroy ont ouvert une enquête sur un important cambriolage commis aux usines Blancherot, dont le montant serait d'environ 2 500 francs. L'établissement, où l'on fabriquait jadis des poteries et des céramiques d'art, ne fonctionne plus depuis 1932. Les indésirables visiteurs se sont introduits en brisant le carreau d'une fenêtre dont ils ont l'ait jouer l'espagnolette et ont dérobé de nombreux objets de poterie, des meubles de bureau et des quantités d'outils de toutes sortes. Rien, jusqu'ici, n'a permis d'identifier les cambrioleurs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1936 - Le verglas. - Ce matin, nos concitoyens ont eu la: désagréable surprise de trouver rues et routes enduites d'une couche de verglas, produite par la congélation d'une pluie fine au contact du sol glacé par le vent d'Est. Si les rues du centre, plus abritées, sont devenues plus rapidement praticables à la circulation, les voies des quartiers hauts et les routes, devenues de véritables glissoires, ont été le théâtre d'accidents dont aucun, croyons-nous, n'a été grave. Toutefois, en de nombreux endroits, et principalement dans les côtes au profil accentué, les pannes d'auto et de cars se sont multipliées. Les
tramways ont rendu les plus grands services en permettant aux habitants
des quartiers excentriques, de se rendre en ville avec le minimum de
risques. (Source :
Le Moniteur du
Mars 1936 - Un cycliste meurt sur la route. - L'autre matin, le domestique de M. Cautrel allant porter du foin aux bestiaux de son patron dans un herbage, trouvait dans la rue des Anciennes-Écoles, assis adossé au talus et ne donnant plus signe de vie, un homme à côté duquel se trouvait une bicyclette. Il prévint le garde champêtre et le docteur Verney, maire de Littry, qui vint procéder aux constatations et conclut à une mort naturelle. L'individu était bien connu dans la région où de nombreux méfaits commis lui avaient valu maints démêlés avec la justice, c'est le nommé Maxime Lefrançois, dit « Le Rouge », vannier au Tronquay, âgé de 52 ans. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - Un grave accident près de Bayeux. - Mercredi soir, vers 18 h. 30, une violente collision s'est produite sur la route de Castillon, entre une auto venant de cette direction, conduite par M. Louise, entrepreneur de maçonnerie à Planquery, et une puissante voiture qui venait de Bayeux, conduite par M. Machavoine, demeurant à Paris. Dans cet accident, qui a d'ailleurs fait de gros dégâts matériels, M. Louise, qui était resté coincé entre son siège et le volant et qu'on eut beaucoup de peine à dégager, a été sérieusement blessé à la poitrine. M. Bouchard, qui se trouvait à ses côtés, a été également blessé à l'épaule. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1939 - On liquide à bon marché les gares du Calvados. - Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados. Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville,
4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix,
4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000
fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subles,
5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ;
Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.;
Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000
fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Avril
1939 -
Un incendie prés de bayeux.
- Un violent incendie s'est déclaré vers 19 h., au
domicile de MM. Guitton et Lefrançois, demeurant au Tronquay. Les
pompiers de Bayeux se sont rendus sur le lieu du sinistre, qu'ils
ont dû combattre pendant un long moment. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet 1939 - Une septuagénaire fait une chute grave. - Mme veuve Auguste Moussel, âgée de 70 ans, demeurant au Tronquay, lieu dit La « Tuilerie », étant occupée à râteler du foin dans un herbage, marchait à reculons. C'est ainsi que, tout à coup, elle tomba malencontreusement dans une ancienne carrière à galets, profonde de 2 mètres. Le
docteur Durand, de Littry, appelé à donner ses soins à la victime, a
constaté une fracture de la jambe gauche. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1939 - Éclairage extérieur, public et privé. – En temps normal : Éclairage normal de guerre. A) Dans toutes les communes du département à l'exception de celles qui ont été nommément désignées dès le temps de paix par le préfet, tout éclairage extérieur, soit public, soit privé est supprimé. B) Dans les communes et dans certains établissements qui ont été nommément désignés dés le temps de paix par le Préfet, un éclairage extérieur public réduit est autorisé, à l'exclusion de tout éclairage extérieur privé. Cet éclairage ne doit comporter que le nombre de lampes, strictement indispensable au fonctionneraient des chantiers, au service d'ordre et à la circulation, à vitesse réduite dans les principales artères, l'intensité de ces lampes doit en outre être diminuée dans toute la mesure du possible. Dans les communes où l'éclairage public est assuré à la fois par l’électricité et par le gaz, les suppressions doivent porter de préférence sur le gaz. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1939 - Pour les volontaires de la défense passive. – Le préfet du Calvados Invite toutes les personnes ayant souscrit un engagement dans la Défense Passive à se présenter sans délai à la Mairie de leur résidence où toutes instructions leur seront données en vue de leur utilisation. Toutefois cet avis ne s'applique pas aux engagés ayant déjà été invités par un ordre individuel à se présenter à la Mobilisation à un service déterminé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1939 - Un journalier assomme sa femme. – Depuis plusieurs mois, Alphonse Le Somptier, 33 ans, journalier au Tronquay, mène la vie dure à son épouse, née Pesquerel, âgée de 46 ans. Après une série de disputes, la malheureuse a été frappée à plusieurs reprises, et de façon telle, qu'elle a dû s'aliter, et recevoir les soins du docteur Quesnel, de Balleroy. Mis au courant de ces faits, les gendarmes ont arrêté Le Somptier. Le mari brutal, qui a reconnu les faits, a été déféré au Parquet. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
Deux cyclistes entre en collision.
- Mlle
Renée
Gravey,
33 ans,
cultivatrice
au Tronquet,
revenait
du bourg
vers 10
h. 30
à bicyclette,
lorsqu'après
le tournant
de la
Chapelle,
alors qu'elle
se dirigeait
vers le
carrefour
Babluche,
elle vit
venir
vers elle
un autre
cycliste
qui circulait
sur la
gauche,
ce que
ce dernier,
d'ailleurs,
a reconnu.
Contrairement
à toute
attente,
au moment
de croiser
la jeune
fille,
il ne
reprit
pas sa
droite
et vint
la heurter
en pleine
face. Sérieusement
blessée
à l’œil
droit et
à la
joue gauche.
Juillet 1940 - Petite plainte. - Mme Veuve Villemot, 66 ans, propriétaire à Le Tronquay, a cru devoir porter plainte contre une demoiselle Eléonore Dutrieux, 28 ans, réfugiée de Vincennes au Tronquay depuis septembre 1939, laquelle aurait refusé de lui restituer un rideau et deux volumes de littérature française. La demoiselle Dutrieux a déclaré que les ouvrages en question lui avaient été offerts par le fils de Mme Villemot, qui était son ami. Beaucoup de bruit pour rien.
Août
1940 - L’odyssée
d’un wagonnet.
- M.
Albert
Vengeon,
cantonnier
au
Tronquay,
actuellement
prisonnier
de
guerre
à
Verneuil-sur-Avre
(Eure)
avait
jadis
acheté
à la
S.
N.
C.
F.
un
wagonnet
qu'il
plaça
sur
le
bord
de
la
route.
Mais
l'objet
en
question
attira
les
regards
de
M
Desplanques,
cultivateur
à
Vaubadon,
qui
l'emporta
dans
un
herbage
pour
servir
d'abreuvoir
à ses
bestiaux.
Août
1945 - Au
Conseil municipal du Tranquay.
- Par
suite du décès de M. Léon Bihel, M. Eugène Houssin, chevalier de la
Légion d’Honneur, a été élu maire. M. René Bihel, fils du
maire défunt, remplace M. Eugène
Houssin au poste d’adjoint.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1945 - Mort pour la patrie. - M. Louis Vardon, 24 ans, fils du conseiller municipal du Tronquay, a péri avec l’équipage du torpilleur « La Combattante », dont la perte fut récemment annoncée. Le
glorieux disparu, qui comptait sept ans de service dans la Marine, avait,
au printemps 1940, participé aux combats de
Narvick et, en juin dernier, aux opérations qui accompagnaient le
débarquement allié sur la cote normande. Nous nous inclinons devant le
sacrifice de ce brave. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai 1945 - In memoriam. - Une nombreuse assistance, parmi laquelle on remarquait différentes personnalités, a assisté au service célébré en l’église du Tronquay à la mémoire de M. Vardon, mort pour la France à bord du torpilleur « La Combattante ». Avant
de donner l’absoute, M. l’abbé Lepommier retraça en une émouvante
allocution la vie du glorieux disparu. A l’issu de la cérémonie, des
gerbes ont été déposées au monument aux morts de la commune, et des
allocutions prononcées par MM. Le maire et le président des Anciens
Combattants. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Une octogénaire grièvement brûlée.
- Mme
Vve Marie-Louise Libois, 80 ans, demeurant au Tronquay, est tombée dans
son âtre. Le dos grièvement brûlé elle a été admise à l'hôpital de
Bayeux. ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - Un grave accident au Tronquay. - Lundi après-midi, M. Georges Lelouault, 42 ans, demeurant à Montfiquet, suivait la route St-Lô-Bayeux. Il pilotait un vélomoteur, et transportait sur le siège arrière sa nièce, la petite Christiane, âgée de 6 ans, dont les parents demeurent à Colombes (Seine). Près du carrefour de la Thuillerie, M. Lelouault, doubla une vache que tenait à la corde M. Bazire, cultivateur à Saint-Paul-du-Vernay. Effrayé par le bruit de la machine, l'animal fit un brusque écart qui projeta M. Lelouault et sa nièce sur la chaussée. Atteints
l'un et l'autre de fractures du crane, les blessés ont été conduits à
l'hôpital de Bayeux. (Le Bonhomme Libre) |
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