1er Mai 2025 | UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS | Page 1 | |
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VAUDRY | ||
Canton de Vire |
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Le
21 novembre, il s'aperçut qu'on s'y était de nouveau introduit, à
l'aide d'une fausse clef, sans doute, car il était sûr d'avoir la
veille fermé sa porte, on lui avait volé 8 draps de lit, un sac de
blé et 7 poules avec leur coq. Du reste rien ne le mit sur les traces
du voleur, ce ne fut que le 1er décembre que la femme d'un
nommé Marie, dit Hulot, vint lui révéler que les objets volés
étaient chez elle, et que son mari en faisait le partage avec un
inconnu. Il
appela de suite la gendarmerie, et Hulot fut arrêté en même temps que
les produits du vol furent saisis à son domicile, où l'on trouva un
paquet de fausses clefs, dont une ouvrait la porte de la boulangerie. Hulot nia d'abord le crime, mais aux débats il a tout avoué, en répétant avec le vieil adage : « on n'est jamais trahi que par les Siens » il a déclamé fortement contre la perfidie de sa moitié, qui ne l'a dénoncé, disait-il, que pour se débarrasser de lui, mais l'aveu de l'accusé, ses antécédents et ses rapports de famille, n'étaient pas de nature à faire présumer un simple moment d'erreur, son fils est en prison pour vol, son frère est au bagne, et lui-même avait déjà fait 2 ans d'emprisonnement pour soustractions frauduleuses, aussi le jury n'a pas balancé à le déclarer coupable avec toutes les circonstances précisés par l'accusation, et la Cour l'a condamné en 6 années de travaux forcés. (Le Pilote du Calvados)
Février 1833 - Cour d’Assises du Calvados. - Le 2 janvier dernier, on trouva, le soir, à Vaudry, près Vire, dans un jardin attenant à la manufacture de M. Brouard, Desmarais, une poche contenant environ deux livres de laine, qui fut reconnue pour avoir été volée dans cette manufacture. On se mit en embuscade pour connaître celui qui viendrait la chercher. Personne
ne vint pendant la nuit du 2 au 3, mais ce dernier jour, vers six heures
du matin, le nommé Jacques Corbelet, agé de 45 ans, ouvrier de la
manufacture, vint furtivement se saisir de la poche et prit la fuite. On
ne tarda pas à l'atteindre et à l'arrêter. Il fit l'aveu de son
crime, et convint avoir volé la laine dans la manufacture le 2 Le
jury l'a déclaré coupable, mais sans la circonstance aggravante de
domesticité, et Corbelet a été condamné à une année
d'emprisonnement. (Mémorial
du Calvados)
Novembre
1841 -
Cour d’assises du Calvados.
- Victor Lebailly,
accusé d'attentat à la pudeur sur sa propre fille, enfant de 8 ans, a
été acquitté. —
Patient Robine et Jean
Fichet, reconnus
coupables d'avoir volé une vache au préjudice du sieur Lenoble, de
St-Pierre-sur-Dives, de l'avoir vendue et de s'être partagé le montant
de cette vente, ont été condamnés à 7 ans de réclusion. —
Jean Jame, de Vaudry, a forcé le secrétaire de son maître et lui a
volé 100 fr., ainsi que quelques petits objets : il a été condamné
à 3 ans de prison. — Le jury a prononcé un verdict d'acquittement qui à rendu la liberté à Pierre Amour, accusé d'avoir apposé une fausse signature au bas d'un billet de 75. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Février 1846 - Cour d'Assises du Calvados. - Angélique Rivière, veuve Degrenne, et Jacques Degrenne, son fils, comparaissent ensemble devant le jury. La mère est accusée d'avoir, à Vaudry, dans le mois d'octobre 1845, volé de l'argent et des effets mobiliers au préjudice du sieur Maubine, vieillard plus qu'octogénaire, dont elle était domestique à gage. Le fils est accusé, de son côté, de s'être rendu complice de ces vols en recelant sciemment tout ou partie des objets volés. Les
débats ont complètement établi la culpabilité de la femme Degrenne.
Elle a été condamnée à dix ans de réclusion et à l'exposition
publique. Degrenne fils a été acquitté.
(Source : Journal de
Août
1852 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence
de M, le conseiller Géraldy. Audience du 5 août. La 3e session trimestrielle des assises du Calvados s'est ouverte lundi dernier, sous la présidence de M. le Conseiller Géraldy, assisté de MM. les conseillers Delaville et Le Bastard-Delisle. —
La peine de 5 années d'emprisonnement est infligée au nommé
Pierre-Michel Duval, ouvrier carrier, déjà repris de justice,
convaincu d'avoir, le 6 avril, dernier, volé avec effraction
extérieure escalade et effraction intérieure une somme de 70 fr. au
préjudice du sieur Turgis, cabaretier à Vaudry, arrondissement de
Vire. Duval
avait déjà été condamné, à Vire, pour abus de confiance, à un
mois de prison, et, pour complicité de vol, à 13 mois de la même
peine. (Source : Le
Journal de Honfleur)
Avril 1858 - Avis. - Les jeunes soldats qui se trouvent dans leurs foyers ne doivent, en aucun cas, quitter leur résidence sans l’autorisation prescrite. Pour ne s’être pas soumis à cette règle, un nommé Midi Paul-Julien, fusillier au 65me de ligne, en congé renouvelable à Vaudry (Calvados), a été arrêté, il y a quelques jours, à Granville et aussitôt conduit devant M. le général commandant la 5e subdivision de la 2e division militaire à Caen. (Source : Le journal de Honfleur)
Novembre 1860 - La malveillance. - Dans le courant du mois de septembre dernier, des individus, poussés par une malveillance inexplicable, coupèrent plusieurs arbres qui bordent la route départementale, n° 1, de Vire à Falaise, sur le territoire de la commune de Vaudry. Depuis, on n'avait eu à constater aucune mutilation de ce genre, lorsque, le 4 du courant, le cantonnier Vengeons, en se rendant sur la route, remarqua encore six jeunes arbres que les malfaiteurs avaient entièrement mis à nu. Plusieurs barrières qui ferment des herbages avaient également été arrachées et jetées sur la route, de manière à occasionner des accidents. Ces
faits regrettables ont été portés à la connaissance de l'autorité,
qui se livre à d'actives recherches pour en découvrir les coupables
auteurs. ( L’Ordre et la Liberté)
Septembre
1861 - On nous écrit.
- On
s'occupe activement du tracé définitif du chemin de fer d'Argentan à
Granville. Déjà ces travaux sont effectués depuis Argentan jusqu'à
Vaudry, prés Vire, où les ingénieurs les continuent en ce moment. Les
terrassements devront bientôt commencer. ( L’Ordre et la Liberté )
Mai
1867 -
Un accident. - Vendredi
soir, le jeune Victor, enfant naturel, âgés de trois ans, et en
nourrice chez une veuve Vauclair, à Vaudry, canton de Vire, est tombé
accidentellement dans un lavoir communiquant avec la rivière. On s'est immédiatement aperçu de sa disparition, mais l'asphyxie était déjà complète lorsqu'on est parvenu à le retirer de l'eau.
Janvier
1869 - Un
accident. -
Le 8 janvier, vers deux heures du soir, sur un chemin rural qui
traverse la commune de Vaudry, la dame Vasnier, âgé de 66 ans,
conduisait une voiture qui a versé sur elle. Le
coup a notamment porté sur la tête. Cette femme est morte quelques
minutes après.
Janvier
1870 -
Fait divers.
- Dans la
nuit du 1er au 2 janvier courant, vers deux heures du matin, un incendie
a éclaté en la commune de Vaudry, village de Montisenger, et a
consumé un corps de bâtiment composé de trois maisons d'habitation
avec celliers et greniers, le tout appartenant aux sieurs François
Hodey, Michel Poisnel, cultivateurs, et Jean Marguerite,
charpentier. Le
mobilier de deux locataires a été aussi détruit. Les pertes
approximatives sont de 2.295 fr. La cause de ce sinistre est inconnue.
Octobre
1872 -
Double décès.
- Le
lundi 7 octobre, à 8 heures du soir, dans les Monts de Vaudry, près
Vire, est décédée la nommée Marie-Jeanne Fay, âgée de 76 ans. Le
lendemain, à midi, Jean-Baptiste-Madelaine, son mari, du même âge,
rendait son dernier soupir. Mercredi soir, à 4 heures, M. le curé de
Vaudry faisait l'inhumation
des deux défunts que l'on porta ensemble à l’église où ils furent
placés à côté de l'un de l'autre dans le chœur pendant le chant de
l’office. On les porta ensuite dans le cimetière où ils furent
ensevelis côte à côte dans la même tombe. Après avoir vécu
ensemble près d'un demi-siècle, leurs dépouilles n'ont pas été
séparées.
Février 1876 - Un enfant brûlé vif. - Le 5 courant, vers 5 heures du soir, les enfants des époux Fleury, habitant la commune de Vaudry, dont l'un 2 ans et 1/2, et l'autre 5 ans, étaient restés seuls à la maison. Pendant l'absence de la mère, qui dura seulement une demi-heure dehors, l'un de ces enfants, le plus jeune, nommé Jean-Marie, tomba sur l’âtre de la cheminée et se brûla horriblement diverses parties du corps. Le malheureux petit enfant est mort le lendemain des suites de ses brûlures, dans d'atroces souffrances.
Mai
1877
-
La pluie. -
Il résulte
d'observations faites que, dans l'espace de huit mois (du 28 septembre
1870 au 28 mai 1877), il y a eu dans nos contrées 131 jours de pluie.
—
Lundi, le jeune Léon-François Beux, âgé de 2 ans 4 mois, s'est noyé
dans une mare à 500 mètres de la maison de ses parents. —
Lundi, la nommée Mathilde Mério, âgée de 22 mois, demeurant avec ses
parents à Vaudry, s'est noyée dans un cours d'eau d'un mètre de
profondeur.
Avril 1879 - Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Ce crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles obligatoires. Vaudry (Blon), 1 373 habitants, Mme Letellier (Elvire), sœur Saint-Augustin, 97 élèves gratuites ; indemnité personnelle accordée, 35 fr. Ecole entièrement gratuite qui reçoit près de cent enfants appartenant aux familles pauvres de la partie de Vaudry appelée les Monts.
Mai 1883 - Plus de cachot. – Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.
Juin
1883 -
Orage et foudre. –
Vendredi, soir, un orage épouvantable s'est déchaîné, sur
notre département. La foudre a éclaté sur plusieurs points est la
pluie et tombée avec abondance. Le
tonnerre a fait une victime à Vaudry, près Vire, en tombant sur la
maison de la famille Lecoq, blanchisseur.
La femme Lecoq, âgée de 32 ans, qui s'occupait des soins du
ménage, a été tuée par la foudre. La mort a été instantanée. A
Biéville, canton de Douvres, la foudre est tombée sur la ferme du
Londel, appartenant à M. le vicomte de Savignac, exploitée par M.
Lelièvre. Elle a incendiée un bâtiment
de 30 mètres de long,
contenant 600 bottes;
de foin, 270
hectolitres de blé et toute la provision de cidre du fermier. La
cave a pu être protégée, grâce a l’arrivée de la pompe à
incendie. A la même heure la foudre est tombée à Basly, dans la ferme de M. de Colomby, exploitée par M. Maillard. Elle est passée par la cheminée a enlevée plusieurs pierres, puis est ressortie par la croisée, dont elle a brisée les carreaux et les châssis.
- La semaine dernière, à Vaudry, une vache de
200 fr. a été volée
dans un pré. Il y avait deux vaches dans ce pré, le voleur a pris la
moins bonne. ( Bonhomme Normand)
Février 1890 - Voleurs d’église. - La semaine dernière, à Vaudry, le tronc qui est destiné à l'entretien de la chapelle de Notre-Dame du Rocher a été forcé, et les malfaiteurs en ont enlevé le contenu. Des
voleurs, probablement les mêmes, se sont introduits dans la chapelle
Saint-Roch, et ont forcé les deux troncs, dont le contenu a été
enlevé.
Juin 1892 - Immoralité. - La femme Cécile Robert, 34 ans, ménagère à Vaudry, près Vire, trouve que se livrer seule à la prostitution ne rapporte pas assez dans son ménage. Aussi, pour faire augmenter les bénéfices, cette femme ne trouvait, rien de mieux que de livrer aux hommes, pendant la foire des Rogations, sur la place du Château, à Vire, sa propre fille, une gamine de 14 ans. Sur l'ordre du parquet, cette femme fut arrêtée, elle a été condamnée à deux ans de prison et à 300 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1892 -
Chaleurs et orages. -
A la suite des chaleurs tropicales que nous avons
ressenties, de nouveaux orages se sont déchaînés sur le Calvados. -
On annonce aussi qu'à Longueville, deux vaches ont été broyées par
la foudre. -
A Grandcamp, la foudre est tombée sur le bateau le
« Robert », tous les hommes sont tombés sur le pont. Le
bateau a de fortes avaries. Le mât a été brisé, le Pont labouré par
la foudre. - A Venoix, elle est tombée sur la cheminée d'une maison et
a brisé une glace dont les morceaux sont restés incrustés dans le
mur. -
A Fresnay-Ie-Puceux, le calvaire de cette commune a été atteint, les
deux bras de la croix et la moitié du montant ont été pulvérisés. -
A Bayeux, le tonnerre est tombé sur la maison de M. Talvest,
limonadier, rue St-Malo, et a causé quelques dégâts à la toiture. -
A Vire, la foudre est tombée sur un pommier du séminaire et l'a
littéralement haché. -
Dans les monts de Vaudry, près de la chapelle Saint-Roch, elle a
enfoncé en terre une barre de fer qui se trouvait sur le sol. -
A Bény-sur-Mer, la foudre est tombée sur la maison du sieur Jules
Lacouve et l'a endommagée. -
A Préaux, près Rouen, deux hommes ont été tués par la foudre. De
nouveaux orages sont à craindre. Partout
la chaleur a été excessive et la sécheresse compromet beaucoup les
récoltes.
Beaucoup de bestiaux sont morts, dans les wagons. A Paris, 120 porcs ont été retirés gonflés et pourris d'un wagon où ils étaient restés 12 heures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Revenants et sorciers. -
Les habitants de Juvigny, arrondissement de Bayeux, et des
communes environnantes sont effrayés par une légion de revenants qui
sortirait chaque nuit du cimetière de Juvigny, et irait danser une
sarabande le long de la route qui conduit à Villers. Malheur au passant attardé, il est entouré par la bande des spectres, et bientôt il est contraint d'imiter leurs gestes et de faire des sauts effrayants, jusqu'à ce qu'il tombe épuisé, ne pouvant plus remuer. C'est dans cette position qu'on a trouvé le sieur L……..., demeurant à Hottot, un matin de la semaine dernière, couché dans une rigole, n'en pouvant plus, c'est lui qui a raconté cette étrange histoire. Il paraîtrait qu'un sieur Vautier, journalier à Villy, aurait réussi à s'échapper des griffes de ces esprits, mais sa frayeur était si grande que, dans sa précipitation à fuir, il perdit son chapeau, se trompa de route et arriva tout essoufflé, les cheveux hérissés, roulant des yeux égarés et poussant des hurlements terribles dans le bourg de Noyers. L'émoi est grand du côté de Juvigny, les portes se barricadent aussitôt la nuit venue, et plus d'une personne préférerait faire un long détour que de passer à minuit devant l'église de Juvigny. — Grand émoi aussi dans les monts de Vaudry, près Vire, où l'on ne parle que de sorcellerie et de miracle. Le tout se borne à ceci : des personnes inconnues, qui ont du ressentiment contre la dame veuve Martel, propriétaire d'une ferme qu'elle habile, s'amusent chaque soir, sitôt la nuit venue, à lancer des pierres sur son habitation et tout autour, depuis le moment où elle et ses gens rentrent à l'étable les vaches dépendant de l'exploitation, jusqu'à parfois 10 heures du soir. La gendarmerie s'y est rendue, a battu consciencieusement les fourrés de tous côtés, mais, grâce à une nuit noire, elle n'a pu découvrir ni les auteurs de cette méchanceté, ni même de quel côté provenaient les pierres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1893 - Suicide d’un jeune homme de 14 ans. - Albert Prempain, 14 ans, natif de Burcy, était en service chez M. Trempie, cultivateur à Vaudry, arrondissement de Vire. Un soir, après le souper, il était allé pour se coucher dans une chambre qu'il partageait avec un autre domestique. Il fit sa prière comme d'habitude, au lieu de se mettre au lit, il sortit sans manifester aucun trouble, ayant ses sabots et son pantalon, sa chemise et son gilet. Il était neuf heures. Depuis, on ne l'avait plus revu, son cadavre a été retrouvé dans un puits profond où il s'était jeté sans doute sous l'empire d'un accès de folie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Mort de froid. -
L’autre
dimanche matin, le cadavre du sieur Douesnel, 62 ans, cultivateur à
Vaudry, était trouvé dans un
chemin à 500 mètres de sa maison, par une personne du même village.
Le corps était placé la face contre terre dans un endroit bourbeux et
à demi enfoui dans la vase. Il était là depuis la veille au
Décembre 1894 - Le froid. - Il fait un froid glacial depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est tombé et le froid a déjà fait des victimes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Blessée par une vache. - La dame Roullier, demeurant à Vaudry, était en train de soigner une vache qui avait été achetée la veille. Elle lui portait un baquet rempli de son et de carottes et s'approchait sans défiance de la bête. Celle-ci s'élança et porta un violent coup de corne au visage de la dame Roullier. On a dû recoudre la plaie énorme que présentait la blessée à la joue gauche. La lèvre inférieure ne tenait plus que par un mince lambeau. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1895 - Une enragée voleuse. - Le sieur Ferdinand Jeanne, 26 ans, domestique à Vaudry, a fait connaissance, on ne sait où ni comment, d'une veuve Eugénie Maupas, âgée de 21 ans seulement, née à Saint-Martin-Don, sans domicile fixe. Vers le 15 mars, Jeanne amena sa prétendue chez sa mère, journalière à Coulonces, mais la maman ayant appris que sa future belle-fille avait une fâcheuse réputation, pria la fiancée de quitter le domicile. Après le départ, la dame Jeanne s'aperçut de la disparition de divers objets : portrait du fils, petite somme d'argent, chaîne de montre, médaillon, etc….. En quittant la future belle-mère, la veuve Maupas alla passer deux jours chez sa future belle-sœur, son passage fut aussi marqué par la disparition de divers objets. La veuve Maupas a été arrêtée. On a trouvé en sa possession de nombreux objets qu'elle avait volés partout où elle passait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Accident de tir. - Le mardi gras, on tirait à la cible chez le sieur Heuzé, débitant à Vaudry. Deux jeunes gens faisaient un carton avec la carabine Flobert. L'un passa la carabine à son camarade quand il eut achevé son tir. Malheureusement, l'arme échappa des mains du jeune homme et tomba. Le coup partit et la petite balle alla traverser le mollet d'un sieur Barthélemy qui passait sur la route à une distance de 30 mètres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Respect au
règlement . -
Plusieurs
personnes ont été bousculées cette semaine dans les rues de Caen, par
des bicyclistes qui n'avaient pas la sonnette réglementaire. Espérons
qu'on fera désormais observer le règlement qui les oblige à l'avoir.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin 1898 - Les voleurs de bestiaux. – On a volé un mouton de 40 fr. au sieur Adam maçon à Bayeux. Une
vache de 380 à 400 fr. a été volée, dans un herbage, au sieur Louis
Robert, propriétaire à Vaudry, près Vire. L'auteur de ce vol serait,
suppose-t-on, un ancien
Décembre 1898 - Mauvaise plaisanterie. - L'autre soir, deux jeunes gens de Vaudry, près Vire, en revenant de chasser dans le bois de la Becquetière, ont tiré un coup de fusil dans la fenêtre du père Louvel, leur voisin, « pour lui faire peur ». Le père Louvel porta plainte. Celui qui a tiré le coup de fusil a été arrêté, l'autre a été laissé en liberté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1899 - Pris sous l'éboulement. - Des
cris " au secours " retentissaient à Billard, dans la
carrière de M. Malherbe. Des voisins accoururent, et trouvèrent sous
un amoncellement de sable le sieur Leboucher, âgé de 72 ans, qui
travaillait là chaque jour. La
tête seule de l'ouvrier émergeait au dessus du sable. On le dégagea
avec peine craignant de le voir dangereusement blessé. Le docteur
Porquet, appelé aussitôt, trouva le blessé transporté sur son lit,
il demeure dans le voisinage ; un examen attentif révéla de nombreuses
contusions surtout à la poitrine et une fracture du radius de
l'avant-bras droit. L'accident n'aura pas de suite graves.
Septembre 1899 - Pris sous un éboulement. - Le sieur Leboucher, 72 ans, travaillait à la carrière de sable du sieur Malherbe, à Vaudry, près Vire, quand un éboulement se produisit soudain, l'ensevelissant à moitié. La tête seule, en effet, émergeait au-dessus du sable. Aux cris du pauvre homme on accourut et on ne tarda pas à le dégager, mais il avait de nombreuses contusions à la poitrine et un bras fracturé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1900 -
Les charbons. –
Les charbons de terre devenant de plus en plus rares, la hausse
continue. Au
début de la guerre du Transvaal, le gouvernement anglais ayant
accaparé les mines de Cardiff et de Newcastle qui alimentent notre
littoral, les arrivages deviennent de plus en plus rares. Par
suite de l'affluence des demandes, les charbons français sont sur le
point de devenir aussi rares que les charbons anglais. (Source :
Le Bonhomme Normand) Février
1900 -
Morts subites. –
La dame Cyran, 76 ans, propriétaire à Vaudry, près Vire, est
morte subitement d'une congestion pulmonaire. C'est son mari qui, en
sortant de sa maison, l'a trouvée à deux mètres environ de la porte. —
Le sieur Pierre Coquelin, 63 ans, ouvrier bourrelier à Lisieux,
est mort subitement chez dame Colin où il logeait. Cette mort est
attribuée à la misère. —
Le sieur Giot, journalier, demeurant à Orbec, est mort subitement à la
porte du presbytère. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Elle était partie traire des vaches dans un herbage voisin. Trochu s'y rendit et là sans explication aucune, l’insulta grossièrement et la frappa avec brutalité à coups de. Pied dans l’estomac. La malheureuse roula à terre, son mari en profita pour lui porter un autre coup de pied sur le nez, lui fracturant les os et lui faisant perdre une grande quantité de sang. Trochu est un alcoolique, il maltraite sa femme depuis longtemps. Déjà, à la suite d'un coup de couteau qu'il lui avait porté, elle s'était réfugiée dans sa famille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
Las de la vie. -
Le
sieur Alexis Aumont, 62 ans, propriétaire à Vaudry, près Vire,
possède une propriété bordant le chemin de fer de Paris à Granville. Au
moment où allait passer un train express, Aumont, voulant en finir avec
la vie, traversa une haie et alla se coucher sur la voie, la tête sur
un rail. Le mécanicien l'aperçut, mais ne put arrêter son train. Le
chasse-pierres atteignit mortellement le malheureux, qui a eu la tête
broyée. Depuis
quelque temps, cet homme était d'humeur sombre, il prenait ses repas
seul et cherchait fréquemment querelle à sa femme. Il la menaçait de
la tuer ou de se tuer. L'abus de l'alcool était la cause de ces
troubles cérébraux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Un escroc. -
Victor
Leconte dit Cara, demeurant à Vaudry, près Vire, avait une manière à
lui de se procurer facilement de l'argent. Prenant
les noms de propriétaires ou fermiers connus, il vendait, pour leur
compte, chevaux, bestiaux, tonneaux de cidre que, bien entendu, ils ne
livrait jamais, mais il avait soin de toujours se faire remettre des
acomptes, puis on ne le revoyait plus. Dernièrement,
sous le faux nom de Eugène J…...., cultivateur à Vaudry, il acheta
une jument au sieur G…….., commerçant à Neuville. Le prix de la
bête n'ayant pas été payé, le sieur G…..... alla aux
renseignements et apprit que son acheteur n'était pas le sieur J……..,
mais Leconte dit Cara. Plainte a été portée. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 -
Un revenant étrillé. -
Un
nommé T…….., journalier aux Monts-sous-Vaudry, près Vire, se
couvrait le soir d'une peau de bique et faisait le loup garou sur les
chemins pour effrayer les braves femmes forcées de sortir le soir de
chez elles. Deux
domestiques, pensant avec raison que ce loup garou ne pouvait être
qu'une bête à deux pattes, furent à sa rencontre et lui flanquèrent
une volée de coups de trique. Voilà, pour sûr, un revenant revenu
pour toujours de faire le loup garou.
(Source : Le Bonhomme Normand) |
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