15 Janvier 2025 | UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS | Page 2 | |
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VAUDRY | ||
Canton de Vire |
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Le malheureux était atteint d'une infirmité qui l'empêchait de se livrer à aucun travail et c'est pour se soustraire aux cruelles souffrances qu'il endurait depuis longtemps qu'il s'est donné la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Mort en allant annoncer celle d’un autre.
- Le sieur Victor Letour, 65 ans,
ouvrier charpentier à Vaudry, près Vire, était allé à Coulonces
faire part à plusieurs
habitants de la mort de son patron. En revenant, il s'affaissa tout à
coup, frappé d'une congestion cérébrale. Peu d'instants après, le
malheureux n'était plus qu'un cadavre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Accident du travail. - Deux couvreurs, les sieurs Sabine et Lecardonnel, travaillaient à la toiture de la maison de M. Guillebert, à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, lorsqu'un anneau de fer venant à rompre, ils furent projetés sur le sol. Sabine eut deux côtes cassées et son camarade une légère blessure. — En tassant du foin chez M. du Mesle, à Rocques, Joseph Godet, 45 ans, est tombé d'une voiture. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. Il a un épanchement dans les reins et son état est assez grave. —
Victor Auvray, 39 ans, père de onze enfants, et René Peltier,
26 ans, ouvriers chez M. Auvray, charpentier à Vaudry, près Vire,
travaillaient à démolir une usine, lorsqu'une poutre qu'ils enlevaient
s'est détachée et les a renversés. Auvray a été grièvement blessé
à la cuisse gauche et au pied. Son camarade n'a eu que des contusions.
Leur état est satisfaisant. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1913 - Chute de la foudre. - Mardi matin vers 4 heures, la foudre est tombée à Vaudry et a tué au pacage une vache appartenant à M. Edmond Besnier, cultivateur en cette commune.
Octobre 1914 - Une ruade. - M. Leroquais, cultivateur à Vaudry, près Vire, avait amené sa jument à ferrer chez M. Hamel, maréchal. L'animal, pourtant très doux d'ordinaire, lança une ruade à l'ouvrier qui le ferrait et l'atteignit au bras. M. Leroquais s'approcha pour calmer sa jument, mais lui aussi reçut un coup de pied en pleine figure qui lui coupa l'arcade sourcilière et l'étendit sans connaissance sur le sol. Après
lui avoir donné des soins, on le transporta chez lui. Son état est
satisfaisant. (Bonhomme Normand)
Janvier 1915 - Plaquez-vous : - Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?
— Un soldat du 22e d'artillerie, Victor Monique, en permission, était venu voir son ancien patron, M. Duvet, cultivateur à Vaudry, près Vire. Après avoir fait la collation ensemble, les deux hommes se séparèrent. Mais, au lieu d'aller prendre le train, comme le lui avait conseillé M. Duvet, Monique pénétra, sans être vu, dans la grange de la ferme et se pendit à une échelle. On ne découvrit son cadavre que le lendemain matin. On ignore les motifs de ce suicide
Avril
1915 - Médaille militaire.
- Marie Joseph,
brigadier au 7e régiment de chasseurs à cheval, éclaireur
monté au 36e régiment de ligne ; a fait preuve d’un
courage sans borne au cours d’un combat qui a duré 5 jours et 5
nuits, en maintenant la liaison constante nuit et jour entre le
régiment et la brigade sur un terrain incessamment battu par les feux de l’infanterie et l’artillerie. Nos vives
félicitations à ce vaillant compatriote dont la médaille militaire
orne maintenant la poitrine.
Septembre 1915 - Au champ d’honneur. - Nous venons d’apprendre la mort de M. germain Maupas, soldat au …e d’infanterie, tué à l’ennemi le 17 juillet dernier. M. Germain Maupas était le fils de M. Ulysse Maupas, conseiller municipal à Vaudry. Il était âgé de 21 ans. Nous adressons nos vives et sincères condoléances à M. et Mme Maupas dont l’un des fils a déjà été tué et l’autre fait prisonnier.
Octobre 1915 - Mort pour la France. - Nous apprenons la mort du soldat Léon Marie qui, en février dernier, avait été cité à l’ordre du jour et décoré de la médaille militaire, âgé de 27 ans, il est décédé la semaine dernière à Paris, où il avait été récemment évacué.
Octobre 1915 - Au champ d’honneur. - M. Joseph Sicot, employé de banque à Vire, infirmier brancardier, a été tué sur le front, il y a quelques jours. Fils de M. Émile Sicot, Conseiller municipal, M. Joseph Sicot était membre de la musique « La Persévérance de Vire ». Il était âgé de 23 ans. Nous offrons à ses parents et à sa famille nos bien vives et sincères condoléances.
Novembre 1915 -
Au champ d’honneur.
- M. Victor Né,
soldat au …e d’infanterie, est tombé au champ d’honneur
le 25 septembre, à l’age de 27 ans.
Juin
1916 -
Mort pour la France.
-
M. Gustave Germain, Charpentier, domicilié à Blon, est
décédé des suites des ses blessures, le 21 mai dernier. Il laisse une
veuve et une fillette, auxquels nous offrons ainsi qu'à la
famille, nos bien sincères
Janvier 1917 - Mort pour la France. - M. Victor Hervieu, soldat au ...e d'infanterie, fils de M. Gustave Hervieu, propriétaire-cultivateur à Vaudry, est décédé des suites de blessures de guerre, le 15 novembre dernier, dans une ambulance de front. Nous adressons à sa veuve qui habite Campagnolles et à M. et Mme Gustave Hervieu nos bien sincères condoléances.
Juin 1917 - Chute de la foudre. - Mardi l'après-midi, au cours de l'orage, la foudre est tombée à Vaudry, au lieu-dit " Les Monts ". Elle a détruit un cerisier en barrière et communiqué le feu à la toiture en paille d'une maison appartenant à M. Robert Hamel, propriétaire du Bazar Normand, à Vire. Une voisine ayant donné aussitôt l'alarme, plusieurs personnes accoururent et réussirent heureusement à enrayer ce commencement d'incendie. Les dégâts sont de peu d'importance.
Décembre 1917 - Suicide. - Mme Levrault, dont le mari est atteint de paralysie s'est jetée volontairement dans un petit lavoir situé à 150 mètres de sa maison et s'est noyée. Mme Levrault était âgée de 62 ans, et depuis longtemps neurasthénique.
Avril
1920 -
Infanticide. -
Marthe Gomard, 24 ans, domestique, chez les époux Besnard,
cultivateurs à Vaudry, s’étant trouvée enceinte, parvint à
dissimuler sa grossesse. Elle accoucha clandestinement d'une fillette
bien constituée. Après l'avoir enveloppée elle la déposa entre sa
paillasse et son lit de plumes, où elle la trouva morte peu après.
Elle plaça alors le petit cadavre dans la commode de sa chambre, en
attendant qu'elle puisse l'enterrer. La Cour l'a acquittée.
— Défenseur : Me
Dubourg. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1920 -
Mort sur la route. -
L'autre
matin, on a trouvé, sur le bord de la route de Vire à Vassy, commune
de Vaudry, le cadavre de M. Gustave Lefebvre, 51 ans, couvreur en
paille. On croit qu'il a succombé à une congestion. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre 1921 - Ne touchez pas aux fils ! - M. François Lepetit, cultivateur à Vaudry, canton de Vire, s'en retournait de chez son frère, éleveur à Neuville, et regagnait son domicile. En
route, il descendit de voiture pour satisfaire un besoin. II toucha de
la main un câble électrique de 5 000 volts détaché d'un isolateur et
tombé sur la haie. Le
malheureux fut aussitôt foudroyé. M. Lepetit qui était âgé de 53
ans, laisse une veuve et quatre enfants. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1923
-
Tragique conciliation.
-
M.
Pierre Le Pallec, 33 ans, employé à l'usine à gaz de Vire, se rendait
à Vaudry, chez la dame Jamet, où habite sa femme, de En arrivant, il se trouva en présence d'Eugène Meslier, 33 ans, charretier à Saint-Sever, et se prit de querelle avec lui. Meslier, qui était ivre, porta un coup de couteau à Le Pallec et le blessa à la tête. Après
avoir été pansé par sa femme, le mari malchanceux a porté plainte
contre son agresseur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1924 -
Les dangers du pacage sur la voie publique.
- M.
Bruno Albert,
âgé de
35 ans,
cultivateur à
Truttemer-le-Grand, se
rendait
le 20
courant en
voiture à
Vire, lorsque,
arrivé à
l'Aunerie, en
la commune
de Vaudry,
une chèvre
qui était
au pacage
sur la
voie publique,
vint se
placer au
milieu de
la route.
Avril 1924 - Élection d’un maire. - Samedi dernier, les conseillers municipaux de Vaudry ont élu par 11 voix sur 12 votants, M. Léon Maupas, maire.
Janvier 1925 - Une démente se suicide. - Le 6 janvier, vers 13 h., un ouvrier, M. Louis Trampu, au service de MM. Roger et Billard, industriels à Vaudry, apercevait au bief de l'usine, un corps humain flotter sur la Vire, descendant la rivière au gré du courant. M. Trampu quittant son travail, réussissait, non sans peine, à ramener sur la terre ferme le cadavre d'une femme d'une cinquantaine d'années, de mise soignée. Quelques instants après, M. Emile Fontaine, rentier à Maisoncelles-la-Jourdan, reconnaissait en la noyée, sa femme, née Jeanne Plantard, 48 ans, qui depuis le matin n'avait pas reparu à son domicile. Internée à deux reprises différentes dans un asile d'aliénés de la Seine, la malheureuse dont l'état avait semblé un moment, s'améliorer, donnait de nouveau ces temps derniers tous les signes d'un dérangement cérébral. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1926 - Obsèques du Maire. - C'est au milieu d'une affluence considérable qu'ont eu lieu samedi dernier les obsèques du Maire de Vaudry, M. Maupas. M.
Cautru,
député,
et M.
Piton,
sous-
préfet, appelées
à l'inhumation
de
M.
Restout, conseiller
d'arrondissement,
qui se
tenait le
même jour
à Truttemer-le-Grand
sont néanmoins Sur la tombe, M. Sicot, adjoint, prononça un discours dont nous détachons le passage suivant : «
M. Maupas
fut toujours
d'un abord
facile,
prévenant, et
d'un dévouement à
toute épreuve
dans toutes
les
fonctions
qu'il occupa
dans
le
Conseil
municipal. D'une
grande impartialité,
ses discussions
furent toujours
empreintes de
la plus
grande
cordialité
et jamais
il ne
rejeta une
proposition
sans l'avoir
profondément
étudiée
».
Avril
1928 -
Deux femmes pour un mari. -
Une grave affaire de bigamie vient d'être découvert contre
Henri Duros, actuellement à Paris : en 1924, il épousait à Vaudry,
canton de Vire, Mlle Simone Quéruel, 24 ans, aujourd'hui
comptable chez M. Bailleul, à Flers. Huit mois après, Duros quittait
le domicile conjugal et, depuis 1926, sa femme n'avait plus entendu
parler de lui. Elle
venait dernièrement d'intenter contre son mari volage une action en
divorce lorsqu’on apprenait que Duros avait contracté, le 29 octobre
dernier, un nouveau mariage à Paris. Il
risque de savoir bientôt ce qu'il en coûte, en France, de vouloir
jouer au pacha.
Juin
1928 -
Les méfaits de l'orage. -
On sait que des orages d'une rare violence se sont abattus la
semaine dernière sur la région, provoquant à certains endroits de
très sérieux dégâts. Dans la région de Vire, les arbres
fruitiers ont été sérieusement endommagés. Près de Vaudry, la
foudre est tombée sur la villa de M. Dechy, entrepreneur de monuments
funéraires, crevant le toit, projetant des ardoises à près de 100
mètres et détériorant toutes les installations électriques du
voisinage.
Octobre
1928 -
La fée meurtrière. -
Un drame provoqué par l'électricité est à déplorer cette
semaine. À Vaudry, canton de Vire, Eugène Moulin, 16 ans,
domestique chez M. Trenpu, cultivateur, en traversant une cour où
la Société du Génie rural installait l'électricité, toucha a un fil
dont l'extrémité était débarrassée de son enveloppe. Quelques
heures après, on trouvait le malheureux étendu mort, près des
fils. Ses parents qui habitent le moulin de Saint-Manvieux-Bocage,
furent aussitôt prévenus avec tout les ménagement d'usage.
Avril
1929 -
Injures. - Le
sieur Eugène Bouet, 73 ans, demeurant à Vaudry, lieu-dit « Les
Monts », est venu déposer plainte à la gendarmerie pour injures
et menaces dont il est l'objet de la part de ses voisins et
propriétaires, les époux Paul Marie, habitant la même maison. Les
deux ménages vivent depuis longtemps en mésintelligence.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette
véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à
se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies
viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant
qu'elles ne
Août
1929 -
Renversé par une vache. -
Plainte a été porté par M. Auguste Eude, 40 ans,
télégraphiste à Vaudry qui a été bousculé et renversé par une
vache, et blessé ainsi légèrement à la main droite. Dans la
chute, la bicyclette a été endommagée. Le
conducteur du troupeau, M. Victor Lelièvre, 26 ans, commis chez M.
Catherine, à Roullours, prétend que le cycliste est venu se jeter sur
l'une des ses bêtes. Une enquête est ouverte. M. Lelièvre a fait, à la suite de ces faits, l'objet d'une contravention pour infraction au code la route, qui interdit de garder un troupeau sur la voie publique, ce qui occasionne les plus grandes gênes à la circulation.
Septembre
1929 -
La sécheresse. - Le temps
magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas
d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque
d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les
besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire
charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une
gêne sensible et des dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Mars
1932 -
Macabre Coïncidence.
- L'autre matin avait lieu à Vaudry, canton de
Vire, l'inhumation de Mme Durand. Le convoi funèbre suivi d'une foule
nombreuse, venait de quiller la maison mortuaire quand, Soudain, le
neveu de la défunte, M. Gustave Agis, 47 ans, s'affaissa. Porté chez
un voisin, le malheureux, qui venait d'être frappé de congestion, ne
put être rappelé à la vie.
Mai 1932 - Parents indignes. - Par lettre anonyme, le Parquet de Vire était avisé que le jeune Bidel, 7 ans, vivant chez sa mère, remariée à Georges Vilain, cultivateur à Vaudry, était maltraité et mal soigné par ses parents. Le pauvre petit a été, en effet, trouvé dans un état de dénuement et de malpropreté tel qu'il a été aussitôt confié aux religieuses de l'hospice St-Louis. Vilain
frappait souvent l'enfant et l'obligeait à coucher dehors, quant à la
mère, elle ne vêtissait même pas son fils. Des sanctions s'imposent.
(Bonhomme Normand)
Juin 1937 - Une rivière empoisonnée par un pêcheur. – Prévenus, dimanche matin, par trois personnes, que la rivière la Vire, qui coule sur le territoire des communes de Roullours et de St-Germain-de-Tallevende, avait été empoisonnée sur une longueur d'un kilomètre environ, les gendarmes se rendirent à l'endroit de la rivière qui leur avait été signalé, et constatèrent, en effet, que du chlore avait servi à contaminer l'eau. L'enquête
a établi que ce fait est imputable à un employé des P.T.T. de Vire.
M. Fouquet, dit « Bobino ». Ce dernier, interrogé, a d'abord nié,
mais mis en présence du commerçant qui lui avait vendu le
produit et d’un témoin qui l'avait vu fouillant la rivière, il a
fini par avouer. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 - Un
nouveau circuit de poste automobile rurale. -
L'Administration des
P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région
Vire-Saint-Sever, un circuit de Poste automobile rurale qui desservira
les communes ci-dessous : Saint-Martin-de-Tallevende ; St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil-Clinchamps ; Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces, Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry. Des
postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront
créés dans chacune des localités visitées. Les
personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et
désireuses de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à
faire acte de candidature en adressant leur demande sur papier libre, à
M. le Directeur des Postes, à Caen.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1938 -
Un sexagénaire se suicide .
- M.
Jules Besnier, 64 ans, demeurant à la « Butte-des-Monts ». commune de Vaudry, a été trouvé
pendu à une poutre de son grenier. La maladie et le chagrin sont les causes
de la funeste détermination de ce malheureux. Le docteur Tesnière a délivré
le permis d'inhumer. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1942 -
Destruction des pigeons.
- Conformément
à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux
propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces
(pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent
être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de
pigeons s'exposeraient à des sanctions très
Octobre
1942 -
Un
incendie.
- Samedi
après-midi, le feu a détruit deux bâtiments d'une ferme de Vaudry,
près Vire, propriété du comte d'Arcie et exploitée par Mme Bénehard,
dont le mari est prisonnier de guerre. Les
bâtiments incendiés, de 30 mètres de long, abritaient des fourrages.
Les pompiers de Vire, appelés ne purent que noyer les décombres. Les
dégâts de ce sinistre, dont les causes sont inconnues,
s'élèvent à plusieurs centaines de mille francs.
Janvier 1943 - Noces de platine. - 65 ans de mariage ! Tel est le beau record que viennent de totaliser M. et Mme Joseph Esnault, âgé de 85 ans, de Vaudry, parents de M. Paul Esnault, entrepreneur de monuments funéraires à Vire. Originaires du Maine-et-Loire, les heureux vieillards vinrent s'établir à Vaudry en 1923, lors de la retraite de M. Esnault, comme chef cantonnier. Puissent les vénérés jubilaires poursuivre longtemps encore, côte à côte, une paisible existence. (Bonhomme Normand)
Octobre
1943 -
Vire s'agrandit. -
Un arrêté, en date du 4 octobre 1943, vient d'ètre publié à
Vire et dans les communes voisines. Il prescrit la mise à l'enquête
d'un projet fendant à réunir à la ville de Vire des sections
des communes de Neuville, Roullours, Saint-Germain-de-Tallevende,
St-Martin-de-Tallevende et Vaudry. Ce projet a été préparé,
en vertu de la loi du 28 lévrier 1942, par le Comité
départemental de Coordination des Services municipaux et
départementaux, il a fait l'objet d'études approfondies de
l'administration préfectorale, des Services de la Trésorerie
générale des Contributions Directes et des Ponts et Chaussées. La
ville de Vire aura, à la suite de cette modification, une superficie de
475 hectares avec plus de 8.100 habitants : Neuville, 1.014 hectares
avec 543 habitants ; St-Germain-de-Tallevende, 3.868 ha.
avec 1.561 habitants ; St-Martin-de-Tallevende, 830 ha, avec 324
habitants : Roullours, 1.315 ha, avec 557 habitants ; Vaudry, 1.109
ha, avec 586 habitants. La densité de la population à Vire
sera encore bien supérieure à celle de Caen, Bayeux, Condé. Quant aux
communes amputées, les administrations intéressés ont procédé à
des calculs qui permettent d'affirmer qu'elles se trouveront, après
l'annexion, dans une situation parfaitement normale et comparable à
celle des communes rurales voisines, telles La Graverie, Coulonces,
Maisoncelles-la-Jourdan. Toutes les précautions sont d'ailleurs prises
pour sauvegarder leurs intérêts et leurs droits.
Avril
1945 -
Prenez garde aux engins de guerre !
-
Maurice Lelandais, 15 ans, employé de culture à Vaudry, ayant
découvert un engin de guerre dans un herbage, se disposait à le
déposer dans une tranchée, lorsque celui-ci lui échappa des mains et
fit explosion. La main droite fut déchiquetée, le malheureux jeune
homme a été admis à l’hôpital de Vire.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1945 - Plainte a
été portée. -
Par Mme
Vve Roussin, cultivatrice à Roullours, pour vol d’une bicyclette et d’un
équipage moins le collier. Par
Mme Raymond Catherine, cultivatrice à Campagnolles, pour pillage de sa
maison pendant l’exode.
Par
M. Fernand Provost, agent des P.T.T. à Vaudry, pour
détérioration d’un câble téléphonique reliant
St-Germain-de-Tallevende. Par
M. André Marie, cultivateur à Ste-Marie-Lauront, pour vol de sa
bicyclette. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
En touriste. - Sur
le chemin de Vaudry à Montisanger, les gendarmes ont arrêté le soldat
allemand Hermann Weirick, évadé d’un camp de Cherbourg, qui roulait
à bicyclette, en touriste !
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Des maires du Bocage démissionnent.
–
Les maires des communes de Neuville, Roullours, Vaudry,
Saint-Germain et Saint-Martin-de-Tallevende ont adressé au préfet la
lettre suivante : « Le
Conseil Général, à sa session de mai a donné un avis favorable au
projet de rattachement à Vire d’une large portion du territoire de
nos communes. Ce
projet, établi en 1943 par un sous-préfet de Vichy et repris
intégralement en 1946, ne tient aucun compte, ni du vœu des
populations consultées par décision du Conseil d’État en mars 1947,
vœu concrétisé par le rapport des Commissions communales, ni des
délibérations de nos Conseils municipaux, qui ne peuvent admettre
cette amputation des parties productives de leur territoire communal. Pour
protester contre ce vote que nous considérons contraire à l’intérêt
de nos communes, nous avons l’honneur de vous remettre notre
démission de maire de nos communes respectives ». (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Des écoliers récompensés.
- Pour
récompenser les enfants ayant le mieux réussi les épreuves du
certificat d'études du canton de Vire, la Caisse d'Épargne de Vire a
offert des livrets de Caisse d'Épargne aux élèves dont les noms
suivent : Poulain Bernard, de Truttemer-le-Grand, 150 fr. ; Perrard
Raymond, de Vaudry, 100 fr. ; Dumont Jean, de Vire (Jean-Eudes)
100 fr. ; Chevalier Michel, de Vire, (Jean-Eudes), 100 fr. ; Vandaële
Jean de Vire (École Publique), 100 fr. ; Folastre Yvette, de Vire
(École Publique), 150 fr. ; Thomas Marie, de Vaudry, (École
Privée), 100 francs ; Lebreton Jacqueline de Vaudry,
(École Privée), 100 fr. ; Clément Renée, de
Saint-Germain-de-Tallevende, (École Privée), 100 fr. ; Lecherbonnier
Huguette, de Neuville, 100 fr. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Un puisatier meurt asphyxié. - En procédant au curage d'une citerne chez M. Avenel, cultivateur à Vaudry, un puisatier de Sainte-Marie-Laumont, M. Théophile Bouvet, 42 ans, a perdu connaissance. M. Avenel s'empressa d'alerter les pompiers de Vire. Le lieutenant Perrette tenta de porter secours au malheureux mais pris de malaise dut bientôt être remonté. Un
ouvrier M. Lemasson réussit enfin à ramener le corps du puisatier qui
avait succombé par asphyxie. ( Le Bonhomme Libre ) |
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