15 Janvier 2025 UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS Page 2

VAUDRY

Canton de Vire

Les habitants de la commune sont des Vaudriciens, Vaudriciennes


Mars 1901   -   Suicide.  -    On a trouvé pendu, au-dessus de son lit, le sieur Victor Michel dit Debien, 70 ans, charpentier à Vaudry, près Vire. 

Le malheureux était atteint d'une infirmité qui l'empêchait de se livrer à aucun travail et c'est pour se soustraire aux cruelles souffrances qu'il endurait depuis longtemps qu'il s'est donné la mort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Mort en allant annoncer celle d’un autre.   -   Le sieur Victor Letour, 65 ans, ouvrier charpentier à Vaudry, près Vire, était allé à Coulonces faire part à plusieurs habitants de la mort de son patron. En revenant, il s'affaissa tout à coup, frappé d'une congestion cérébrale. Peu d'instants après, le malheureux n'était plus qu'un cadavre. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Accident du travail.  -  Deux couvreurs, les sieurs Sabine et Lecardonnel, travaillaient à la toiture de la maison de M. Guillebert, à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, lorsqu'un anneau de fer venant à rompre, ils furent projetés sur le sol. Sabine eut deux côtes cassées et son camarade une légère blessure.

  En tassant du foin chez M. du Mesle, à Rocques, Joseph Godet, 45 ans, est tombé d'une voiture. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. Il a un épanchement dans les reins et son état est assez grave.

  Victor Auvray, 39 ans, père de onze enfants, et René Peltier, 26 ans, ouvriers chez M. Auvray, charpentier à Vaudry, près Vire, travaillaient à démolir une usine, lorsqu'une poutre qu'ils enlevaient s'est détachée et les a renversés. Auvray a été grièvement blessé à la cuisse gauche et au pied. Son camarade n'a eu que des contusions. Leur état est satisfaisant. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1913  -  Chute de la foudre.  -  Mardi matin vers 4 heures, la foudre est tombée à Vaudry et a tué au pacage une vache appartenant à  M. Edmond Besnier, cultivateur en cette  commune.

 

Octobre 1914   -   Une ruade.   -   M. Leroquais, cultivateur à Vaudry, près Vire, avait amené sa jument à ferrer chez M. Hamel, maréchal. L'animal, pourtant très doux d'ordinaire, lança une ruade à l'ouvrier qui le ferrait et l'atteignit au bras. M. Leroquais s'approcha pour calmer sa jument, mais lui aussi reçut un coup de pied en pleine figure qui lui coupa l'arcade sourcilière et l'étendit sans connaissance sur le sol.

Après lui avoir donné des soins, on le transporta chez lui. Son état est satisfaisant. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1915  -  Plaquez-vous :  -  Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?

 

Janvier 1915  -  Les désespérés.  -  En l'absence de sa femme, partie à Mestry voir son fils malade, le sieur Paul Bazire, 61 ans, charpentier à Colombières, près Trèvières, s'est  pendu dans son cellier. On attribue ce suicide à la crainte que Bazire avait de manquer de bois pour travailler.

— Un soldat du 22e  d'artillerie, Victor Monique, en permission, était venu voir son ancien patron, M. Duvet, cultivateur à Vaudry, près Vire. Après avoir fait la collation ensemble, les deux hommes se séparèrent. Mais, au lieu d'aller prendre le train, comme le lui avait conseillé M. Duvet, Monique pénétra, sans être vu, dans la grange de la ferme et se pendit à une échelle. On ne découvrit son cadavre que le lendemain matin. On ignore les motifs de ce suicide

 

Avril 1915  -  Médaille militaire.  -  Marie Joseph, brigadier au 7e régiment de chasseurs à cheval, éclaireur monté au 36e régiment de ligne ; a fait preuve d’un courage sans borne  au cours d’un combat qui a duré 5 jours et 5 nuits, en maintenant la liaison constante nuit et jour entre le régiment et la brigade sur un terrain incessamment battu par les feux de  l’infanterie et l’artillerie. Nos vives félicitations à ce vaillant compatriote dont la médaille militaire orne maintenant la poitrine.  

 

Septembre 1915  -  Au champ d’honneur.  -  Nous venons d’apprendre la mort de M. germain Maupas,  soldat au …e  d’infanterie, tué à l’ennemi le 17 juillet dernier. M. Germain  Maupas était le fils de M. Ulysse Maupas, conseiller municipal à Vaudry. Il était âgé de 21 ans. Nous adressons nos vives et sincères condoléances à M. et Mme Maupas dont l’un  des fils a déjà été tué et l’autre fait prisonnier.

 

Octobre 1915  -  Mort pour la France.  -  Nous apprenons la mort du soldat Léon Marie qui, en février dernier, avait été cité à l’ordre du jour et décoré de la médaille militaire, âgé de 27 ans, il est décédé la semaine dernière à Paris, où il avait été récemment évacué.

 

Octobre 1915  -  Au champ d’honneur.  -  M. Joseph Sicot, employé de banque à Vire, infirmier brancardier, a été tué sur le front, il y a quelques jours. Fils de M. Émile Sicot, Conseiller municipal, M. Joseph Sicot était membre de la musique « La Persévérance  de Vire ». Il était âgé de 23 ans. Nous offrons à ses parents et à sa famille nos bien vives et  sincères condoléances. 

 

Novembre 1915  -  Au champ d’honneur.  -  M. Victor Né, soldat au …e d’infanterie, est tombé au champ d’honneur le 25 septembre, à l’age de 27 ans.  

 

Juin 1916  -  Mort pour la France.  -   M. Gustave Germain, Charpentier, domicilié à Blon, est décédé des suites des ses blessures, le 21 mai dernier. Il laisse une veuve et une  fillette, auxquels nous offrons ainsi qu'à la famille, nos bien sincères condoléances.

 

Janvier 1917  -  Mort pour la France.  -  M. Victor Hervieu, soldat au ...e d'infanterie, fils de M. Gustave Hervieu, propriétaire-cultivateur à Vaudry, est décédé des suites de blessures de guerre, le 15 novembre dernier, dans une ambulance de front. Nous adressons à sa veuve qui habite Campagnolles et à M. et  Mme Gustave Hervieu nos bien sincères condoléances.

 

Juin 1917  -  Chute de la foudre. -  Mardi l'après-midi, au cours de l'orage, la foudre est tombée à Vaudry, au lieu-dit " Les Monts ". Elle a détruit un cerisier en barrière et communiqué le feu à la toiture en paille d'une maison appartenant à M. Robert Hamel, propriétaire du Bazar Normand, à Vire. Une voisine ayant donné aussitôt l'alarme, plusieurs personnes accoururent et réussirent heureusement à enrayer ce commencement d'incendie. Les dégâts sont de peu d'importance.

 

Décembre 1917  -  Suicide.  -  Mme Levrault, dont le mari est atteint de paralysie s'est jetée volontairement dans un petit lavoir situé à 150 mètres de sa maison et s'est noyée.

Mme Levrault était âgée de 62 ans, et depuis longtemps neurasthénique.

 

Avril 1920  -  Infanticide.   -   Marthe Gomard, 24 ans, domestique, chez les époux Besnard, cultivateurs à Vaudry, s’étant trouvée enceinte, parvint à dissimuler sa grossesse. Elle accoucha clandestinement d'une fillette bien constituée. Après l'avoir enveloppée elle la déposa entre sa paillasse et son lit de plumes, où elle la trouva morte peu après. Elle plaça alors le petit cadavre dans la commode de sa chambre, en attendant qu'elle puisse l'enterrer. La Cour l'a acquittée.    Défenseur : Me  Dubourg. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1920   -   Mort sur la route.  -   L'autre matin, on a trouvé, sur le bord de la route de Vire à Vassy, commune de Vaudry, le cadavre de M. Gustave Lefebvre, 51 ans, couvreur en paille. On croit qu'il a succombé à une congestion. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1921  -   Ne touchez pas aux fils !   -   M. François Lepetit, cultivateur à Vaudry, canton de Vire, s'en retournait de chez son frère, éleveur à Neuville, et regagnait son domicile.

En route, il descendit de voiture pour satisfaire un besoin. II toucha de la main un câble électrique de 5 000 volts détaché d'un isolateur et  tombé sur la haie. Le malheureux fut aussitôt foudroyé. M. Lepetit qui était âgé de 53 ans, laisse une veuve et quatre enfants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Tragique conciliation.   -   M. Pierre Le Pallec, 33 ans, employé à l'usine à gaz de Vire, se rendait à Vaudry, chez la dame Jamet, où habite sa femme, de laquelle il vit séparé, pour proposer à celle-ci de reprendre la vie commune.

En arrivant, il se trouva en présence d'Eugène Meslier, 33 ans, charretier à Saint-Sever, et se prit de querelle avec lui. Meslier, qui était ivre, porta un coup de couteau à Le Pallec et le blessa à la tête.

Après avoir été pansé par sa femme, le mari malchanceux a porté plainte contre son agresseur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924 -  Les dangers du pacage sur la voie publique.  -  M. Bruno Albert, âgé de 35 ans, cultivateur à Truttemer-le-Grand, se rendait le 20 courant en voiture à Vire, lorsque, arrivé à l'Aunerie, en la commune de Vaudry, une chèvre qui était au pacage sur la voie publique, vint se placer au milieu de la route.
Le cheval, effraye, fit un brusque écart et brisa l'avaloire de derrière de son harnais. La propriétaire de la chèvre, la dame Manson. cultivatrice à Vaudry, paiera à M. Bruno une somme de 15 francs pour les dégâts qu'elle lui a fait subir et devra également payer les frais d'un procès-verbal qui lui a été dressé pour pacage d'animaux sur la voie publique.

 

Avril 1924  -  Élection d’un maire.  -  Samedi dernier, les conseillers municipaux de Vaudry ont élu par 11 voix sur 12 votants, M.on Maupas, maire.

 

Janvier 1925   -  Une démente se suicide.   -   Le 6 janvier, vers 13 h., un ouvrier, M. Louis Trampu, au service de MM. Roger et Billard, industriels à Vaudry, apercevait au bief de l'usine, un corps humain flotter sur la Vire, descendant la rivière au gré du courant. 

M. Trampu quittant son travail, réussissait, non sans peine, à ramener sur la terre ferme le cadavre d'une femme d'une cinquantaine d'années, de mise soignée. 

Quelques instants après, M. Emile Fontaine, rentier à Maisoncelles-la-Jourdan, reconnaissait en la noyée, sa femme, née Jeanne Plantard, 48 ans, qui depuis le matin  n'avait pas reparu à son domicile. Internée à deux reprises différentes dans un asile d'aliénés de la Seine, la malheureuse dont l'état avait semblé un moment, s'améliorer, donnait de nouveau ces temps derniers tous les signes d'un dérangement cérébral. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1926  -  Obsèques du Maire.  -  C'est au milieu d'une affluence considérable qu'ont eu lieu samedi dernier les obsèques du Maire de Vaudry, M. Maupas.

M. Cautru, député, et M. Piton, sous- préfet, appelées à l'inhumation de M. Restout, conseiller d'arrondissement, qui se tenait le même jour à Truttemer-le-Grand sont néanmoins
venus au début de la cérémonie présenter
à la famille du défunt et au conseil municipal leurs condoléances émues.

Sur la tombe, M. Sicot, adjoint, prononça un discours dont nous détachons le passage suivant :

« M. Maupas fut toujours d'un abord facile, prévenant, et d'un dévouement à toute épreuve dans toutes les fonctions qu'il occupa dans le Conseil municipal. D'une grande impartialité, ses discussions furent toujours empreintes de la plus grande cordialité et jamais il ne rejeta une proposition sans l'avoir profondément étudiée ».
« En le perdant, ce n'est pas seulement un bon administrateur au vouement sans bornes que nous regrettons, c'est un peu de la commune de Vaudry qui disparaît et qui ne sera jamais remplacé c'est une perte irréparable. »
Et saisi d une
vive émotion, M. Sicot, adresse un dernier adieu à celui qui fut un maire sans reproche et un père pour ses administrés.

 

Avril 1928  -  Deux femmes pour un mari.  -  Une grave affaire de bigamie vient d'être découvert contre Henri Duros, actuellement à Paris : en 1924, il épousait à Vaudry, canton de  Vire, Mlle Simone Quéruel, 24 ans, aujourd'hui comptable chez M. Bailleul, à Flers. Huit mois après, Duros quittait le domicile conjugal et, depuis 1926, sa femme n'avait plus entendu parler de lui.

Elle venait dernièrement d'intenter contre son mari volage une action en divorce lorsqu’on apprenait que Duros avait contracté, le 29 octobre dernier, un nouveau mariage à Paris.

Il risque de savoir bientôt ce qu'il en coûte, en France, de vouloir jouer au pacha.

 

Juin 1928  -  Les méfaits de l'orage.  -  On sait que des orages d'une rare violence se sont abattus la semaine dernière sur la région, provoquant à certains endroits de très sérieux  dégâts. Dans la région de Vire, les arbres fruitiers ont été sérieusement endommagés. Près de Vaudry, la foudre est tombée sur la villa de M. Dechy, entrepreneur de monuments funéraires, crevant le toit, projetant des ardoises à près de 100 mètres et détériorant toutes les installations électriques du voisinage.

 

Octobre 1928   -   La fée meurtrière.   -   Un drame provoqué par l'électricité est à déplorer cette semaine. À Vaudry, canton de Vire, Eugène Moulin, 16 ans, domestique  chez M. Trenpu, cultivateur, en traversant une cour où la Société du Génie rural installait l'électricité, toucha a un fil dont l'extrémité était débarrassée de son enveloppe. Quelques heures  après, on trouvait le malheureux étendu mort, près des fils. Ses parents qui habitent le moulin de Saint-Manvieux-Bocage, furent aussitôt prévenus avec tout les ménagement  d'usage.

 

Avril 1929  -  Injures.  -  Le sieur Eugène Bouet, 73 ans, demeurant à Vaudry, lieu-dit « Les Monts », est venu déposer plainte à la gendarmerie pour injures et menaces dont il est  l'objet de la part de ses voisins et propriétaires, les époux Paul Marie, habitant la même maison. Les deux ménages vivent depuis longtemps en mésintelligence.

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des  champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel  commençait à se  couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Août 1929  -  Renversé par une vache.  -  Plainte a été porté par M. Auguste Eude, 40 ans, télégraphiste à Vaudry qui a été bousculé et renversé par une vache, et blessé ainsi  légèrement à la main droite. Dans la chute, la bicyclette a été endommagée.

Le conducteur du troupeau, M. Victor Lelièvre, 26 ans, commis chez M. Catherine, à Roullours, prétend que le cycliste est venu se jeter sur l'une des ses bêtes. Une enquête est ouverte.

M. Lelièvre a fait, à la suite de ces faits, l'objet d'une contravention pour infraction au code la route, qui interdit de garder un troupeau sur la voie publique, ce qui occasionne les plus grandes gênes à la circulation.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur  leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances  quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le  budget.

 

Mars 1932   -   Macabre Coïncidence.   -   L'autre matin avait lieu à Vaudry, canton de Vire, l'inhumation de Mme Durand. Le convoi funèbre suivi d'une foule nombreuse, venait de quiller la maison mortuaire quand, Soudain, le neveu de la défunte, M. Gustave Agis, 47 ans, s'affaissa. Porté chez un voisin, le malheureux, qui venait d'être frappé de congestion, ne put être rappelé à la vie.
M. Agis. employé dans une administration de Chemins de fer, à Paris, était arrivé à Vire pour l'enterrement de sa tante, souffrant déjà de violents vertiges. (Bonhomme Normand)

 

Mai 1932   -   Parents indignes.   -   Par lettre anonyme, le Parquet de Vire était avisé que le jeune Bidel, 7 ans, vivant chez sa mère, remariée à Georges Vilain, cultivateur à Vaudry, était maltraité et mal soigné par ses parents.

Le pauvre petit a été, en effet, trouvé dans un état de dénuement et de malpropreté tel qu'il a été aussitôt confié aux religieuses de l'hospice St-Louis.

Vilain frappait souvent l'enfant et l'obligeait à coucher dehors, quant à la mère, elle ne vêtissait même pas son fils. Des sanctions s'imposent. (Bonhomme Normand)

 

Mars 1937  -  Un commencement d’incendie.  -  Hier matin, le feu s'est déclaré à la Communauté des Dames de Blon, située sur le territoire de la commune de Vaudry. Les pompiers  se rendirent sur les lieux où heureusement ils n'ont pas eu à intervenir. Le commencement d'incendie qui avait été provoqué par un court circuit avait été conjuré par le personnel de la communauté. Il y a eu, somme toute, beaucoup plus de peur que de dégâts. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Une rivière empoisonnée par un pêcheur.    Prévenus, dimanche matin, par trois personnes, que la rivière la Vire, qui coule sur le territoire des communes de Roullours et de St-Germain-de-Tallevende, avait été empoisonnée sur une longueur d'un kilomètre environ, les gendarmes se rendirent à l'endroit de la rivière qui leur avait été  signalé, et constatèrent, en effet, que du chlore avait servi à contaminer l'eau. 

L'enquête a établi que ce fait est imputable à un employé des P.T.T. de Vire. M. Fouquet, dit « Bobino ». Ce dernier, interrogé, a d'abord nié, mais mis en présence du  commerçant  qui lui avait vendu le produit et d’un témoin qui l'avait vu fouillant la rivière, il a fini par avouer. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Un nouveau circuit de poste automobile rurale.   - L'Administration des P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région Vire-Saint-Sever, un circuit de Poste automobile rurale qui desservira les communes ci-dessous :

Saint-Martin-de-Tallevende ; St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil-Clinchamps ; Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces, Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry.

Des postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront créés dans chacune des localités visitées.

Les personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et désireuses de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à faire acte de candidature en adressant leur demande sur papier libre, à M. le Directeur des Postes, à Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Un sexagénaire se suicide .   -   M. Jules Besnier, 64 ans, demeurant à la « Butte-des-Monts ». commune de Vaudry, a été trouvé pendu à une poutre de son grenier.  La maladie et le chagrin sont les causes de la funeste détermination de ce malheureux. Le docteur Tesnière a délivré le permis d'inhumer.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1942   -   Destruction des pigeons.   -   Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de  toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.

 

Octobre 1942   -   Un incendie.   -   Samedi après-midi, le feu a détruit deux bâtiments d'une ferme de Vaudry, près Vire, propriété du comte d'Arcie et exploitée par Mme Bénehard,  dont le mari est prisonnier de guerre.

Les bâtiments incendiés, de 30 mètres de long, abritaient des fourrages. Les pompiers de Vire, appelés ne purent que noyer les décombres. Les dégâts de ce sinistre, dont les  causes  sont inconnues, s'élèvent à plusieurs centaines de mille francs.  (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1943   -   Noces de platine.   -   65 ans de mariage ! Tel est le beau record que viennent de totaliser M. et Mme Joseph Esnault, âgé de 85 ans, de Vaudry, parents de M. Paul Esnault, entrepreneur de monuments funéraires à Vire. Originaires du Maine-et-Loire, les heureux vieillards vinrent s'établir à Vaudry en 1923, lors de la retraite de M. Esnault, comme chef cantonnier.

Puissent les vénérés jubilaires poursuivre longtemps encore, côte à côte, une paisible existence. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1943    -   Vire s'agrandit.  -  Un arrêté, en date du 4 octobre 1943, vient d'ètre publié à Vire et dans les communes voisines. Il prescrit la mise à l'enquête d'un projet  fendant à réunir à la ville de Vire des sections des communes de Neuville, Roullours, Saint-Germain-de-Tallevende, St-Martin-de-Tallevende et Vaudry. Ce projet a été préparé, en  vertu de la loi du 28 lévrier 1942, par le Comité départemental de Coordination des Services municipaux et départementaux, il a fait l'objet d'études approfondies de l'administration  préfectorale, des Services de la Trésorerie générale des Contributions Directes et des Ponts et Chaussées. La ville de Vire aura, à la suite de cette modification, une superficie de 475 hectares avec plus de 8.100 habitants : Neuville, 1.014 hectares avec 543 habitants ; St-Germain-de-Tallevende, 3.868 ha. avec 1.561 habitants ; St-Martin-de-Tallevende, 830 ha,  avec 324 habitants : Roullours, 1.315 ha, avec 557 habitants ; Vaudry, 1.109 ha, avec 586 habitants. La  densité de la population à Vire sera encore bien supérieure à celle de Caen, Bayeux, Condé. Quant aux communes amputées, les administrations intéressés ont procédé à des calculs qui permettent d'affirmer qu'elles se trouveront, après l'annexion, dans une situation parfaitement normale et comparable à celle des communes rurales voisines, telles La Graverie, Coulonces, Maisoncelles-la-Jourdan. Toutes les précautions sont d'ailleurs prises pour sauvegarder leurs intérêts et leurs droits.  

 

Avril 1945  -  Prenez garde aux engins de guerre !   -  Maurice Lelandais, 15 ans, employé de culture à Vaudry, ayant découvert un engin de guerre dans un herbage, se disposait à le déposer dans une tranchée, lorsque celui-ci lui échappa des mains et fit explosion. La main droite fut déchiquetée, le malheureux jeune homme a été admis à l’hôpital de Vire.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1945  -  Plainte a été portée.  -  Par Mme Vve Roussin, cultivatrice à Roullours, pour vol d’une bicyclette et d’un équipage moins le collier.

Par Mme Raymond Catherine, cultivatrice à Campagnolles, pour pillage de sa maison pendant l’exode.

Par M. Marcel Durand, cultivateur à St-Manvieu-Bocage, pour vol d’un harnais

Par M. Fernand Provost, agent des P.T.T. à Vaudry, pour détérioration d’un câble téléphonique reliant St-Germain-de-Tallevende.

Par M. André Marie, cultivateur à Ste-Marie-Lauront, pour vol de sa bicyclette. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  En touriste.   -   Sur le chemin de Vaudry à Montisanger, les gendarmes ont arrêté le soldat allemand Hermann Weirick, évadé d’un camp de Cherbourg, qui roulait à bicyclette, en touriste ! (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1947  -    Des maires du Bocage démissionnent.    Les maires des communes de Neuville, Roullours, Vaudry, Saint-Germain et Saint-Martin-de-Tallevende ont adressé au préfet la lettre suivante :

« Le Conseil Général, à sa session de mai a donné un avis favorable au projet de rattachement à Vire d’une large portion du territoire de nos communes.

Ce projet, établi en 1943 par un sous-préfet de Vichy et repris intégralement en 1946, ne tient aucun compte, ni du vœu des populations consultées par décision du Conseil d’État en mars 1947, vœu concrétisé par le rapport des Commissions communales, ni des délibérations de nos Conseils municipaux, qui ne peuvent admettre cette amputation des parties productives de leur territoire communal.

Pour protester contre ce vote que nous considérons contraire à l’intérêt de nos communes, nous avons l’honneur de vous remettre notre démission de maire de nos communes respectives ». (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Des écoliers récompensés.   -   Pour récompenser les enfants ayant le mieux réussi les épreuves du certificat d'études du canton de Vire, la Caisse d'Épargne de Vire a offert des livrets de Caisse d'Épargne aux élèves dont les noms suivent : Poulain Bernard, de Truttemer-le-Grand, 150 fr. ; Perrard Raymond, de Vaudry, 100 fr. ; Dumont Jean, de Vire (Jean-Eudes) 100 fr. ; Chevalier Michel, de Vire, (Jean-Eudes), 100 fr. ; Vandaële Jean de Vire (École Publique), 100 fr. ; Folastre Yvette, de Vire (École Publique), 150 fr. ; Thomas Marie, de Vaudry, (École Privée), 100 francs ; Lebreton Jacqueline de Vaudry, (École Privée), 100 fr. ; Clément Renée, de Saint-Germain-de-Tallevende, (École Privée), 100 fr. ; Lecherbonnier Huguette, de Neuville, 100 fr. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   Un puisatier meurt asphyxié.   -   En procédant au curage d'une citerne chez M. Avenel, cultivateur à Vaudry, un puisatier de Sainte-Marie-Laumont, M. Théophile Bouvet, 42 ans, a perdu connaissance. M. Avenel s'empressa d'alerter les pompiers de Vire. Le lieutenant Perrette tenta de porter secours au malheureux mais pris de malaise dut bientôt être remonté.

Un ouvrier M. Lemasson réussit enfin à ramener le corps du puisatier qui avait succombé par asphyxie. ( Le Bonhomme Libre )

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