Mai
1901 -
Avis aux cultivateurs.
- Quatre veaux au sieur Saint-James, cultivateur à Vieux,
près Évrecy, ayant brouté des brindilles sèches d'if laissées par
mégarde dans la cour de la ferme, sont morts moins de cinq heures
après. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1901 -
Les pommes. - Il
y a apparence de récolte moyenne dans certains endroits du pays d'Auge.
Dans d'autres, la récolte sera peu abondante. La Seine-Inférieure et
la Bretagne paraissent mieux partagées.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Messieurs les maires, attention.
- Le maire de Serrières-de-Briord (Ain) a été condamné
à 300 fr. d'amende pour avoir procédé à un mariage malgré
l'opposition, régulièrement signifiée, de la mère du futur.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Grave accident. -
Le sieur Auguste Marie,
journalier à Vieux, canton d'Évrecy, était en train d'émonder un
arbre, lorsqu'il tomba si malheureusement qu'il se brisa quatre côtes,
dont une a perforé les poumons. Son état est des plus graves.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1916 -
Un pendu. -
On a trouvé pendu dans une écurie un journalier, Eugène
Coudray, âgé de 66 ans, qui travaillait depuis plus de 20 ans chez M.
Saint-James, cultivateur à
Vieux. Il souffrait depuis longtemps déjà et était persuadé qu’il
ne guérirait jamais. Il s’est suicidé pour mettre fin à ses
souffrances.
Juin
1916
- Mortel accident de
voiture.
- Le
jeune Fernand Davoust, 16
ans, domestique chez M. Renouf, maire de Vieux, canton d Évrecy,
revenait des champs, monté dans un banneau. L'attelage ayant heurté
une souche, le malheureux jeune homme fut projeté la tête la première
sur la route et eut le crâne fracturé. La mort fut instantanée.
Novembre
1924. - Les
gerbes du
voisin.
- En
septembre dernier,
M. Lemainsour,
cultivateur à
Vieux, fut
informé qu'une
vingtaine
de gerbes
d'orge,
qui
se trouvaient
dans un
champ lui
appartenant,
avaient été
emportées par
plusieurs personnes
du village.
La
gendarmerie ouvrit
une
enquête
et découvrit
bientôt les
coupables,
Louise
Lemoine, femme
Lâvergne,
Henri Heuline,
Georgina Laurent,
femme Heuline,
et
Émilie
Foulon. Le
Tribunal les
condamne à
16 fr.
d'amende.
Janvier
1925 -
Deux incendies. - Le
3 janvier, vers 23 heures, Madame veuve Robbe, ménagère à Vieux,
était brusquement tirée de son premier sommeil par une forte lueur,
incendiant les vitres de sa chambre. Immédiatement debout, elle ouvrait
une fenêtre, se penchait au dehors et apercevait à quelque distance de
là un bâtiment appartenant à M. Joimel, cultivateur, complètement en
flammes.
Madame
Robbe donnait l'alarme. Le feu, combattu par les pompiers de Vieux, put
être assez rapidement maîtrisé. 2 000 bottes d'avoine et 400 bottes
de paille ont été la proie des
flammes.
Le
préjudice éprouvé par M. Joimel s'élève à 7 500 francs, garantie
par une assurance. On ignore les causes du sinistre.
De
même, à Bernières-le-Patry, une étable et une cave appartenant à M.
Courteille ont été complètement détruites par le feu sans qu'il soit
possible de préciser par quel concours de
circonstances l'incendie a pu prendre et se développer. 25 000 kiIos de
foin, 10 fûts et 10 000 litres de cidre contenus dans la cave ont été
anéantis. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1926 -
Incendie d’une meule de paille.
- Samedi
soir, pour
une cause
non déterminée
une meule
de paille
de 500 gerbes
appartenant M.
Ehrardt,
cultivateur à
Vieux, s'enflamma.
Grâce
aux efforts
des pompiers,
d'autres meules
voisines appartenant
à M.
Roussel, maire,
ont pu
être protégées.
Juillet
1928 -
Mauvais voisinage.
- Mme
Legal,
37 ans,
couturière
à Vieux,
a porté
plainte
contre
sa voisine,
Mme Trolley,
avec
laquelle
elle
vit en
mauvais
intelligence,
pour vol
d'une
paillasse
de lit,
pour
insultes
et pour
coups.
Janvier
1929 -
La question de l'autobus. -
Samedi dernier, M. le docteur Gosselin, conseiller général
du canton, avait convoqué à la mairie d'Évrecy les maires
intéressés à la question de l'autobus. Tous avaient répondu à son
appel. M. Gosselin d'accord avec M. Dagorn, conseiller d'arrondissement,
avait étudié la situation et il l'exposa simplement à son auditoire.
L'autobus
partirait de Hamars, suivrait la grande route jusqu’à
Sainte-Honorine, puis par Évrecy, le Bon-Repos, Esquay, Vieux,
Maltot, Eterville et Louvigny. MM. les maires furent enchantés de
l'initiative prise par leur conseiller général. Ils l'en
félicitèrent et prirent l'engagement de faire voter par leurs conseils
municipaux les subventions demandées.
Voilà
donc enfin cette contrée si dépourvue de moyens de communication
bientôt dotée d'un service d'autobus qui rendra les plus grands
services aux laborieuses populations de la région. Le canton, si
délaissé depuis de nombreuses années, va-t-il retrouver sa
prospérité et son bon renom d'autrefois ?
Février
1937 -
Dans la nuit, un journalier assomme un ouvrier.
- L'autre
soir, vers 20 h. 30, deux ouvriers agricoles, Louis Lafaysse et Joseph
Tanguy, l'un et l'autre au service de Mlle Lemanissier, propriétaire à
Vieux, pénétraient au débit Barbier et se faisaient servir une
bouteille de vin blanc. Survint un autre journalier de la localité,
Alfred Scelles, 29 ans, qui était pris de boisson et auquel le cafetier
refusa de donner à boire. Invité par Lafaysse, Scelles demeura dans
l'estaminet. Bientôt, une querelle s'élevait entre les trois
consommateurs au sujet de la garde des terres de Mlle Lemanissier que
cette dernière avait confiée à Lafaysse, ce dont Scelles déclarait
n'avoir cure. La discussion s'envenima rapidement, et Tanguy jeta un
verre en direction de Scelles qui fut, très légèrement atteint à
l'oreille gauche. Le débitant, intervenant, invita les antagonistes à
quitter son
établissement. Scelles obéit le premier et, s'embusquant à
proximité, attendit le passage de ses adversaires. Lorsque ceux-ci
parvinrent à sa hauteur, il se jeta sur Tanguy et l'assomma à l'aide
d'une targette en fer qu'il avait trouvée sur la route. Tanguy
s'affaissa inanimé. En présence de la gravité de ses blessures, le
docteur Hauttement, mandé, ordonna
son transport à l'hôpital de Caen. Scelles a été arrêté. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Mortel accident à Vieux.
-
Au
lieu dit « Les Quatres Routes », au carrefour des chemins de Caen à
Condé et de Cheux à Argences, une collision s'est produite, hier,
vers 21 heures 15, entre une automobile pilotée par M. Maurice
Féray, demeurant rue des Terrasses, à Caen, qui revenait du Pont du
Coudray, et un cycliste, M. Poitier, domestique
au service de M. Chauvin, à Évrecy, circulant sans lumière.
Après
avoir reçu les premiers soins de M. le docteur Pinsard, de
Saint-André-sur-Orne, M. Poitier fut transporté à l'hôpital de Caen
où, il est décédé des suites d'une fracture du crâne. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Au cours d’une rixe un forain est grièvement blessé.
– C’était
dimanche, la fête communale. Samedi matin, des foraine arrivaient pour
y monter leurs installations
Des
jalousies se firent jour et des discussions s’élevèrent au sujet des
emplacements attribués. Une rixe ne devait pas tarder à éclater entre
les nommés Jean Marie Soulier, Jardin père et fils et les époux
Leraitre.
Il
existait d'ailleurs entre ces forains, de vieilles querelles. Au cours
de la bagarre, armée d'un gros morceau de bois, la femme Leraitre en
frappa brutalement Jean Maire qui tomba sans connaissance. Le malheureux
fut transporté à l'Hôpital de Caen, dans un état grave.
Les
gendarmes de Caen ont arrêté les époux Leraitre et Jardin père et
fils, sur mandat du Parquet qui s'est rendu sur les lieux.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941 -
Triste fin. - Absent
de son domicile depuis deux jours, M. Jules Pupin, 59 ans, couvreur à
Avenay, a été trouvé mort un matin, par le jeune Auguste Durand,
domestique chez M. Lecorsu, dans un herbage en bordure du chemin d'Avenay
à Vieux. Le décès serait dû à une embolie.
Mai
1941 -
Un épouvantable drame de l'alcool.
- A Vieux,
près d'Évrecy, vivaient dans une masure, Désire A……, 48 ans,
bûcheron, manchot de guerre, veuf et père
de plusieurs enfants, et son amie Suzanne L…….., 46 ans,
elle-même divorcée et mère de famille, tous deux s ‘adonnaient
à la boisson et les scènes étaient des plus fréquentes. Rentrant
l'autre soir, ivre comme d'habitude, A….., menaça son amie d'un
couteau grand ouvert et bientôt le ton devint si violent que cinq
enfants s’enfuirent, seul resta l’aîné, Désiré A….., âgé de
10 ans. « Cette fois ça y est, il faut en finir ! », cria
soudain l'ivrogne qui, saisissant son arme, la plongea d'un coup violent
en plein cœur de la malheureuse qui s'écroula sans un cri. Sa compagne
morte, A…… se précipita sur le cadavre et l’embrassa. « Va
prévenir le maire que ta mère est morte » cria le meurtrier à
l'enfant terrorisé. Mais avant que le gamin soit parti, A….., ayant
dégagé son couteau, se plaçait le dos et mur, et, d'un coup
sec, s'enfonçait la lame en plein cœur, trouvant, encore la force, après
avoir donné sur le manche un coup de poing, de retirer l'arme de
la blessure. Et, dans un râle, il redit a son fils, « va
prévenir le maire. Au revoir. » Le drame était consommé et le
meurtrier s'était fait justice.
Aussi les enquêteurs n'ont-ils pu que
délivrer les permis d'inhumer après avoir recueilli les déclarations
du petit A….., seul témoin de cette scène horrible, qui, laisse sans
aucun soutien six jeunes enfants.
Décembre
1942 -
Le battage électrique.
- Le
Préfet du Calvados s'est rendu samedi après-midi à Vieux pour
assister aux premiers battages électriques dans la zone d'activité du
Syndicat d'électrification de la vallée de l'Orne.
Accueilli
par le conseiller général du canton et le maire de Vieux, M. le Préfet,
entouré des fonctionnaires techniques du Génie rural, des Ponts et
chaussées et des Services agricoles, s'est fait expliquer le
fonctionnement du matériel. Après avoir félicité M. Lamothe,
agriculteur, dont le blé est de belle qualité, sec et très propre, M.
le Préfet s'est entretenu cordialement avec tous les maires du canton
d'Évrecy et quelques maires des cantons voisins qui avaient été conviés
à cette manifestation agricole.
Différentes
questions administratives ont été examinées par M. le Préfet avec
les magistrats municipaux qu'il tint à remercier de
la
collaboration dévouée qu'ils apportent, en leur exprimant son désir
de les aider de son mieux. M. le Préfet fit un appel à l'union de
tous, autour du Maréchal, chef de l'État, et du chef du Gouvernement,
à la solidarité, à l'entr'aide pour assurer le ravitaillement et le
salut du Pays. (Bonhomme Normand)
Mars
1945 -
Des patriotes à l’honneur.
-
M. Cascoin Henri. A pendant la période du 6 juin au 1er
juillet 1944, à Vieux, assuré le ravitaillement des réfugiés de Caen
au nombre de 750, ainsi que des habitants de la commune, sous la
mitraille et les bombardements. Le
Calvados peut être fier de compter ces excellents patriotes parmi ses enfants.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1945 -
Une plaisanterie stupide. -
Deux jeunes gens de Vieux, Louis Tacher, 23 ans, et Pierre Mirey,
19 ans , ouvriers agricoles, avaient décidé de jouer une farce ( de
bien mauvais goût ) aux habitants de la localité.
Pour
faire croire à ceux-ci que les Boches étaient revenus, vers 1 heures
du matin, ils lancèrent un certain nombre de grenades sur la place du
bourg. Cette plaisanterie stupide a été sanctionnée par des
procès-verbaux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1945 -
Un nouveau syndicat de sinistrés.
- Les sinistrés de Vieux sont constitués en syndicat. Ont été
élus : président, M. Jourdain ; vice-présidents, MM. Marie
et Moutin ; secrétaire, Mlle Fernande Marie ; trésorier, M.
Guéhenneux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Le souvenir des morts. -
Le
13 juin 1944, un effroyable bombardement semait la désolation dans la
commune de Vieux. De nombreux habitants périrent sous ce déluge d’acier
ainsi que plusieurs membres de familles caennaises venues chercher
refuge dans la localité martyre.
Le
jour anniversaire de cette tragédie sera commémoré cette année par l’apposition
d’une plaque de marbre sur laquelle seront inscrits les noms des
victimes. Le secrétaire du comité, M. Lenoble, à Vieux est chargé de
recevoir les souscriptions de ceux qui désireraient participer à cet
hommage à la mémoire des disparus. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946
-
Les relations postales.
-
Du
fait de la réouverture de l’établissement de receveur distributeur
de Maltot, les correspondances adressées aux communes d’Eterville
et de Vieux doivent porter la mention « par Maltot ».
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1948 -
La reconstruction à Vieux.
- Le
projet et le plan de reconstruction de Vieux sont déposés à la salle
des fêtes de la commune jusqu'au 27 octobre inclus pour que chaque
habitant puisse en prendre connaissance.
Après
cette date, un commissaire enquêteur recevra à la mairie, les 28, 29
et 30 octobre, les déclarations qui pourront être faites sur le dit
projet. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
d'Évrecy. -
Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ;
Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine
(R) ; Curcy (R) ; Esquay-Notre-Dame (D) ; Éterville
(D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour
(R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ;
Maizet (R) ; Maltot
(D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres
(R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ;
Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ;
Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux
(D). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec
les élogieuses citations suivantes :
Vieux
: Au cours des combats entre Odon et Orne a perdu 1/6 de ses fils, a
été détruit au 2/3 et à supporté ses deuils et ses ruines avec
stoïcisme. S'est remis au travail avec beaucoup d'ardeur.
Le
même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de
la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon,
conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis
les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt,
Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne,
Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain,
Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui,
« détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la
bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ».
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1950 -
Le « nouveau » vieux. - Une enquête sur le plan de reconstruction de la
commune est ouverte à la mairie de Vieux tous les jours ouvrables
jusqu'au 8 mars inclus, de 14 heures à 16 heures. ( Le Bonhomme Libre )
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