1er Juillet 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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VILLERS - CANIVET

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des Villersois, Villersoises


Janvier 1830   -   Un incendie.   -    Encore un accident cause par le feu. Dimanche soir, 17 de ce mois, une femme de 69 ans fut laissée seule dans sa maison, à Villers-Canivet , avec un vase rempli de braise allumée, qu'elle avait demandé pour chauffer son lit.

Deux heures après les voisins s'aperçurent que les flammes s'élevaient au-dessus du toit. On voulut porter secours à la malheureuse, mais elle était déjà brûlée et même desséchée par les flammes. Cinq maisons couvertes en pailles, et attenant à la sienne, ont été presque entièrement réduites en cendres. Le dommage est évalué à 4 500 francs environ.

Le ministère public s'est rendu sur les lieux avec la gendarmerie. L'imprudence seule à causé ce nouveau malheur. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Septembre 1831    -   Accident mortel dans une carrière.   -    Le nommé Lamant, journalier, demeurant à Villers-Canivet, arrondissement de Falaise, était occupé jeudi dernier, à extraire des pierres à chaux, dans une carrière de cette commune, lorsqu'une masse considérable de terre et de pierres, suspendue au-dessus du lieu où il travaillait, vint à se détacher et l'ensevelit sous ses décombres.

Plusieurs personnes averties par le fracas de l'éboulement et par les cris que le malheureux ouvrier put encore pousser, s'empressèrent devenir à son secours, mais le déblaiement ne pût être fait assez promptement, pour que l'infortuné pût être rappelé à la vie. Il avait cessé d'exister lorsqu'il fut retiré de dessous les décombres. L'état de son corps qui ne présentait aucune blessure, a fait connaître qu'il avait été étouffé. (Le Pilote du Calvados)

 

Mars 1834    -   Pension royale pour une famille endeuillée de Villers-Canivet.   -   Une ordonnance royale du 10 mars dernier, accorde au sieur Laignel, de Villers-Canivet, dont le fils a été tué dans les derniers événement de l'ouest, en combattant comme garde national, une pension annuelle et viagère de 300 f., réversible sur la tète de sa femme. (Mémorial du Calvados)

 

Mai 1834    -   Un incendie.   -   Jeudi dernier 8 mai, sur les dix heures du matin, un incendie dont on ne peut encore assigner la cause, a éclaté dans la commune de Villers-Canivet, arrondissement de Falaise, au domicile du sieur Dangerville.

Le feu a commencé par brûler la mécanique du pressoir, et s'est ensuite communiqué aux bâtiments servant d'habitation, de grange, d'étable, d'écurie, etc…, qui tous ont été consumés, ainsi que les meubles, les denrées et les équipages.

On ignore encore l'étendue de la perte. La ferme, dit-on, était assurée. (Mémorial du Calvados)

 

Septembre 1834   -   Un incendie.   -   Dimanche dernier, le feu s'est manifesté sur les bruyères plantées en vignons de la commune de Villers-Canivet, arrondissement de Falaise. Dix acres environ sont devenues la proie des flammes, et le dommage aurait été bien plus considérable encore sans les prompts secours qui ont été apportés.

On attribue cet incendie à l'imprudence d'un propriétaire qui avait allumé des fourneaux dans une partie de ces bruyères qu'il venait de défricher. On ignore encore l'étendue de la perte. (Mémorial du Calvados)

 

Juillet 1852   -   Les Orages.   -   Les derniers orages ont causé, dans une partie du département, de graves dommages aux récoltes.

On cite comme ayant principalement souffert les communes suivantes : Valcongrain, Courvaudon , Cauvicourt, Saint-Sylvain, Saint-Germain-le-Vasson, Bretteville-le-Rabet, Villers-Canivet, Ussy , Meslay, Aubigny, Versainville, etc…

A Vire, la foudre est tombée, dans la nuit de lundi à mardi, vers deux heures, en la commune de Saint-Manvieu, au village de Lerocher-Villedieu, et a mis le feu à un corps de bâtiment appartenant au sieur Jean-François Launay, de Sept-Frères, occupé par les sieurs Bouvy, cultivateur, et Quillard, sabotier.

La perte approximative causée par le feu du ciel est de 3 800 fr. pour le propriétaire, 1 500 fr. pour le sieur Bouvy, et 215 fr. pour le sieur Quillard. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1862   -   Par arrêtés de M. le préfet.   -   En date du 20 février, sont nommé :

A la direction provisoire de l'école d'Ernes, M. Lefèvre, en remplacement de M. Vincent, auquel un congé est accordé pour cause de maladie.

-   Instituteur public à Villers-Canivet, M. Lecarpentier, qui remplit les mêmes fonctions à Moulines.

-   Instituteur provisoire à Fontenay-le-Marmion, M. Nicolle, aspirant instituteur.

-   Institutrice de 2e classe à Moulines, Mlle Lamy, actuellement institutrice à Ouilly-du-Houley. ( l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1863  -  Chemin vicinal.  -   La commune de Villers-Canivet demande à cesser d'être classée au nombre des communes devant contribuer à l'entretien de la ligne vicinale de grande communication 16, du pont des Vers à Langannerie. Cette réclamation est rejetée.

 

Avril 1863   -   Un incendie.   -   Le 9 de ce mois, dit le Journal de Falaise, vers sept heures du soir, un incendie, que l'on attribue à un simple accident, s'est déclaré dans la grange du sieur Jean Biard, propriétaire à Villers-Canivet.

A ce moment, deux gendarmes de la brigade à cheval de Falaise, les sieurs Duchesne et Brunet, se trouvaient heureusement en tournée dans la commune. Des premiers ils ont aperçu le feu, et aussitôt, après avoir jeté un cri d'alarme parmi les habitants, ils ont organisé de prompts secours qui ont bien vite arrêté la marche du fléau.

Les flammes, à l'origine, menaçaient de se communiquer aux maisons voisines, couvertes en paille, mais les deux gendarmes ont aussitôt compris le danger, et, avec une intelligence qui leur fait honneur, ils ont circonscrit le feu en découvrant une partie de ces maisons, ce qui a évidemment prévenu un plus grand désastre.

Grâce à leur activité et à leur énergique dévouement, qui ont été appréciés par tout le monde, l'incendie a été vivement comprimé et ne donne à regretter que des pertes relativement minimes.

Le dommage souffert par le sieur Biard n'est que de 1 078 fr. Quant à celui qu'ont éprouvé les sieurs Germain et François Canu, propriétaires des habitations voisines, il s'est élevé à 500 fr. pour l'un et 150 fr. pour l'autre.

Toutes ces propriétés étaient du reste assurées à la Compagnie mutuelle ayant son siége à Caen. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1864   -   Un incendie.   -   Vendredi, à midi, un incendie, dont on ignore la cause, s'est déclaré dans le Bois-du-Roi, situé sur le territoire de Villers-Canivet, et appartenant à M. le comte de Lyonne. Environ 8 hectares de clairières, plantées de jeunes sapins et recouvertes d'herbes sèches, qui ont favorisé l'incendie, ont été brûlés.

La perte s'élève approximativement à 8 000 fr. On doit au dévouement d'environ cinquante habitants de Villers-Canivet, accourus sur le lieu du sinistre, de ne pas avoir un plus grand dommage à déplorer. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1868   -   La lune.   -   La lune rousse qui finit aujourd'hui vendredi, à 6 heures 45 du matin, pour faire place à la lune de mai, n'aura pas été par trop méchante. Elle nous a donné de beaux jours. Les biens de la terre, au dire de nombreux cultivateurs, ont un aspect magnifique.

 

Mai 1868   -   Une noyade.   -   Le 17 de ce mois, vers 8 du soir, le nommé Guibon Eugène, âgé de 33 ans, sabotier, domicilié à Aubigny, s'est noyé accidentellement en se baignant dans un étang situé à Villers-Canivet.

Son cadavre n'a pu être retrouvé qu'après 24 heures de recherches.  

 

Décembre 1871   -  Fait divers.   -  Un incendie a éclaté, le 6 courant, à Villers-Canivet, et a consumé uns maison appartenant au sieur Antoine Artois, journalier audit lieu. La cause de ce sinistre est due au défaut d'entretien d'une cheminée. 

 

Octobre 1872   -  Incendie.  -  Dimanche, 13 octobre, un incendie dont on ignore la cause, a détruit une grange et une maison d'habitation appartenant à M. Basile Pitrou et Jules Jehan, journaliers à Villers-Canivet. Les pertes sont évaluées, pour la grange, à 1.295 fr., et, pour la maison, à 837 fr. le tout était assuré.  

 

Juin 1879   -  Secours aux communes.  -  Des secours ont été accordés aux communes ci-après : Ducy-Ste-Marguerite, construction d'une école, 8 000 fr.    Villers-Canivet, restauration de l'église, 3 000 fr.    Secqueville-en-Bessin, travaux à l'église, 2 500 fr.  

 

Octobre 1890  -  Immoralité.  -   Deux femmes de mauvaise vie de Falaise, les nommées veuve Viel et Léontine Adam, ont été arrêtées sous l'inculpation d'excitation d'une fille mineure à la débauche et d'outrage publie à la pudeur. 

Le nommé François Alphonse, 26 ans, né à Villers-Canivet, journalier, Grande-Rue, à Lisieux, a été arrêté pour excitation de mineures à la débauche.

 

Octobre 1890  -  Les pommes.  -  Dans le Calvados, le pays-d'Auge surtout, n'a pas de pommes, on parle de 4 et 5 fr. la barretée. Dans la Manche, il y en a davantage, les prix varient entre 3 et 3 fr. 50. La Bretagne est plus favorisée, on en trouva en gare à 2 fr. 25 et 2 fr. 50. Sur certains points on les vend au poids.

 

Décembre 1890  -  Le froid.  -  Le froid est général. En Russie, il est à peu près du double plus fort que celui que nous éprouvons. On signale la mort de nombreux bestiaux, et, dans les steppes, plusieurs caravanes dont les voyageurs et les chevaux seraient également morts gelés. A Valladond [Espagne], au moment où on relevait la garde, une sentinelle de nuit a été trouvée morte de froid.

 

Décembre 1890  -  Les incendiaires.  -  A Villers-Canivet, le même jour, à la même heure, le feu s'est déclaré à deux endroits différents : chez la veuve Condé et dans la ferme du sieur Lépine, occupée par le sieur Viel, ancien boucher. Les dégâts sont considérables. Le même jour, à Ussy, le feu s'est déclaré dans une grange appartenant à la veuve James. La consternation est grande dans le pays. Car le feu doit être mis par les vagabonds qui menacent les fermiers lorsqu'ils ne veulent pas leur donner. L'un d'eux, qui avait menacé d'incendier un fermier, a été arrêté. On a trouvé dans sa poche un paquet d'allumettes.  

 

Juillet 1891  -  Orages.  -  Pendant qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région, la grêle faisait d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le Midi.

 

Juillet 1891  -  Affaire mystérieuse.  -  Le nommé Vattier, 30 ans, maçon, à Villers-Canivet, qui a l'esprit dérangé, arriva il y a quelque temps chez des personnes de Falaise, avec deux graves blessures à la tête. On le soigna et il repartit disant ne plus souffrir. Le soir, vers 10 heures, il revenait paraissant à bout de forces et avouait qu'il était grièvement blessé au bas-ventre. Porté à l'hôpital de Falaise, il n'a pas voulu, jusqu'à ce jour, dire qui l'a blessé ou comment il se serait blessé lui-même. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1893  -  Brûlé vif.  -  Vendredi, le sieur Constant Martin, journalier à Ussy, était occupé à chauffer un four à chaux chez le sieur Romain, marchand de chaux, à Villers-Canivet. Il employait des bourrées de vignon, déposées prés de l'ouverture du four. Le feu se communiqua aux bourrées, et Martin fut, en un instant, entouré de flammes. Lorsqu'on arriva à son secours, il était mort. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Incendie.   -  Un incendie, dont les causes sont inconnues, a détruit, la nuit, un corps de bâtiments appartenant à M. Charles Ruault, cultivateur à Villers-Canivet. Les bâtiments contenaient 25 000 gerbes de blé et avoine, trois voitures, deux charrues, du foin, etc…....  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Appel des conscrits.   -  Le bruit s'accrédite de plus en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par anticipation du 12 au 15 novembre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  La pêche.   -  Jusqu'au 10 janvier, est interdite la pêche du saumon, du 20 octobre au jeudi 31 janvier, est interdite la pêche de la truite et de l'ombre-chevalier ; du 15 novembre au 31 décembre, est interdite la pêche du lavaret. Une mesure d'exception relative aux arrêtés préfectoraux d'interdiction temporaire de la pêche, même à la ligne flottante, porte que les carpes, brochets, barbeaux, brèmes, aloses, perches et gardons pourront être capturés en tout temps s'ils atteignent 14 cent, de long ; les soles plies et filets, 10 cent, seulement. Les écrevisses à pattes rouges doivent compter 8 cent., et celles à pattes blanches 13 cent, de longueur. (Source : Le Bonhomme Normand)

   

Juillet 1895  -  Un meurtre.  -  Le sieur Beaudouin, journalier à ViIlers-Canivet, habitait chez les époux Xavier Maline, où il trouvait bon souper, Bon gîte et le reste. C'était, parait-il, un ménage à trois assez fréquemment troublé par des soirées de violences et de tapage. Un soir, Beaudouin, rentrant chez Maline, le trouva couché  dans sa grange, ou il s'était endormi roulé dans une couverture. Beaudouin qui était ivre frappa le dormeur à coups de pied, Maline éveillé et ne comprenant rien à cette agression n'eut rien de plus empressé que de se sauver, mais Beaudouin, s’armant d'une pelle qui se trouvait dans grange, se mit à la poursuite de Maline, qu'il frappa de deux coups de belle dans les reins. Maline, se retournant, se mit sur la défensive, arracha à Beaudouin la pelle dont il était armé et lui en porta plusieurs coups sur la tête. Beaudouin tomba bientôt ensanglanté et Maline, le laissant inanimé, se rendit à Villers où il raconta qu'il avait été attaqué à coups de pied et à coups de pelle par Beaudouin, mais qu’étant parvenu à s’emparer de cet outil il en avait porté plusieurs coups sur la tête de son agresseur. 

Pendant l'absence de Maline, Beaudouin avait pu se traîner jusque dans la grange où Maline le retrouva en rentrant chez lui. Il fit prévenir la sœur de Beaudouin, qui emmena son frère chez elle. Il y mourut quelques instants après. Maline a été écroué à la prison de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1896  -  Et le sérum ?  -  Plusieurs cas de croup se sont produite dans l'arrondissement de Falaise. A Beaumais, un cas a été mortel. A Villers-Canivet, deux petits garçons de 6 et 9 ans sont mort également. L’un deux souffrant depuis quelques jours, est tombé foudroyé subitement en appelant sa mère qui s'était absentée quelques minutes.

- Et le sérum ? On ne le connaît donc pas dans l’arrondissement de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1896  -  Un voleur de vaches.  -  Une perquisition a été opérée à Villers-Canivet, dans l'étable du sieur Lequier, arrêté il y a quinze jours pour vol d'une vache à Martigny. Lequier a avoué avoir chez lui une vache volée en octobre à Saint-Pierre-sur-Dives. Cette vache a été reconnue par M. Leriche, propriétaire, pour lui appartenir. Il parait que les six ou sept vaches enfermées dans l'étable de Lequier proviennent toutes de vols. C'est d'autant plus inexplicable que Lequier est propriétaire et jouit d'une certaine fortune. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Un voleur de vaches.  -  Lequier, le voleur de vaches de Villers-Canivet, a été condamné vendredi à deux ans de prison par le tribunal de Falaise. Sur quatre vaches trouvées dans son étable, il y en avait trois de volées. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  La chasse au lapins.  -  La chasse au lapin qui était permise en temps prohibé vient d'être singulièrement restreinte. Elle ne sera plus permise que pour huit jours seulement aux propriétaires et fermiers, qui auront donné des preuves de l'abondance du lapin sur leurs terres et des ravages causés par lui. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Congés des jours gras.  -  Les congés des jours gras dans les lycées et collèges ont été fixés aux lundi 17 et mardi 18 février. Les cours reprendront le mercredi 19. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Mouvement de la population dans le Calvados.  -  Voici le relevé de la population dans notre département en 1895. Population : 429 417 habitants ; mariages, 2 895 ; divorcés, 100 ; naissances, 8 453, dont 7 436 légitimes et 1 017 illégitimes ; décès, 10 709. Excédent des décès sur les naissances. 2 256. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Chute mortelle.  -  Le sieur Barbey, 42 ans, propriétaire à Villers-Canivet, en voulant descendre de son grenier, est tombé la tète sur le pavé et s'est tué net. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Le danger du pétrole.  -  La dame Verrier, demeurant à Villers-Canivet, entrait le matin, avec une lumière, dans une maison où se trouvait un fût de pétrole qui avait coulé pendant la nuit. Les gaz s'enflammant firent explosion et brûlèrent grièvement la malheureuse femme. Le feu prenait aussitôt à la maison, dévorant le mobilier et les marchandises des époux Verrier. Ils n'étaient pas assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Morte des suites de ses brûlures.  -  Nous avons annoncé, dans notre numéro du 5 au 11 novembre, que la dame Verrier, épicière à Villers-Canivet, avait été grièvement brûlée dans un incendie allumé par l'explosion d'un baril d'essence au contact de sa lumière. La pauvre femme a succombé à ses atroces souffrances. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1898  -  Écrasée par une voiture.   -   Nous avons mentionné la mort accidentelle de la veuve Ballière, 72 ans, habitant à Villers-Canivet. Se rendant à Falaise, le 15 septembre dernier, pour y vendre des poires, elle venait de passer le village de la Jalousie et marchait sur la berge, quand deux voitures, lancées à toute vitesse, voulurent se dépasser près du bosquet d'Aubigny. L'une d'elles renversa la pauvre femme et lui passa sur le corps, la blessant si grièvement qu'elle succombait dans la nuit. 

Les deux voitures étaient conduites par les sieurs Ballière, aubergiste à Ussy, et Berthelot, marchand de porcs à Tournebu. 

Avant de mourir, la dame Ballière avait déclaré que c'était le sieur Ballière qui l'avait écrasée, mais, après une enquêtes plus minutieuses, il fut établi que le coupable était le sieur Berthelot. Le tribunal correctionnel de Falaise a condamné ce dernier à un mois de prison et 100 fr. d'amende, en lui accordant la loi Bérenger.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Médailles d’honneur des cantonniers.   -  MM. Charles, dit Jeanne, à Noyers ; François, dit Marie, à Bretteville-le-Rabet ; Alexandre Grin, à Glanville ; Louis Lecornu, à Mézidon ; Auguste Leblanc, à Bavent ; Auguste Ruault, à Villers-Canivet ; Auguste Madeleine, à Maisy ; Armand Taupin, à Clarbec ; Jean Vaultier, à Torteval. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1899  -  Tué par un taureau.   -   Samedi dernier, à Villers-Canivet, le sieur Louis Esnault, dit le Minet, 52 ans, locataire de la ferme du sieur Thibaut, venait de passer dans son herbage avec le sieur Piettier, lorsque son taureau, qu'il conduisait vers la vache du sieur Piettier, se jeta tout à coup sur lui. 

Esnault, atteint par la corne dans la région du cœur, fut tué sur le coup. Le taureau, cause de ce terrible accident, était méchant. Il avait déjà failli blesser son maître, qui avait l'intention de s'en débarrasser. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Le froid.  -   Après avoir marqué jus qu'à 19 degrés dans les campagnes, le thermomètre a remonté. Il était mercredi à zéro.

En résumé, froid très intense et hâtif. Rapportez-vous en donc aux prophéties pelure d'oignon.

Ces grands froids ont fait la joie des pêcheurs, car ils ont détruit un grand nombre de pieuvres, ces ennemis du poisson. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Accident.  -   Le sieur Renault, journalier à Aubigny, revenait dimanche soir de Villers-Canivet, lorsqu’en passant auprès de l'abbaye de Villers, il glissa et tomba violemment se brisant une jambe à deux endroits. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Un forcené.  -  Le nommé Jules Viel, 21 ans, couvreur à Villers-Canivet, marié depuis trois mois, maltraite sa femme quand il a bu. 

Lundi, celle-ci après une nouvelle scène se réfugia chez son oncle, le sieur Leclerc. Viel alla la chercher. On refusa de lui ouvrir. Il retourna chez lui, prit un revolver et un fusil à deux coups et retourna chez le sieur Leclerc. 

Sur un nouveau refus il tira trois coups de revolver et un coups de fusil sans atteindre personne. Il s'en alla puis revint une troisième fois et tira quatre coups de feu dans la porte et la fenêtre. 

Le lendemain, la paix était faite entre les époux qui déjeunèrent ensemble, mais le parquet de Falaise avait été prévenu et Viel a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Jeune voleur.  -  Gaston Jean, 21 ans, est né à Villers-Canivet, arrondissement de Falaise. Après avoir commis un vol d'argent et d'effets chez les époux Morel, demeurant à Villers-Canivet, il se rendit dans la Manche et fut arrêté presque en flagrant délit pour vol chez les époux Josset, journaliers à Pont-Lavieille, près Valognes, et, chez les époux Martin, demeurant à Rauville. Jean a été condamné à dix ans de réclusion. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Ce que l’on rapporte des colonies.  -  Jules Viel, 21 ans, couvreur à Villers-Canivet, près Falaise, pendant son court séjour aux colonies, a attrapé des fièvres graves. Aussi, quand il a bu, il ne se connaît plus et maltraite sa jeune lemme avec laquelle il est marié depuis quelques mois seulement.

Le lundi gras, il avait soupé avec sa femme chez sa belle-mère. Voyant son mari pris de boisson et craignant d'être encore battue, la jeune femme se retira chez son oncleson mari vint la réclamer. Pour se faire ouvrir, il déchargea plusieurs coups de feu dans les portes et fenêtres, au risque de blesser et même de tuer les personnes se trouvant dans l'intérieur.

Le lendemain, la paix était faite et toute la famille déjeunait ensemble. Viel a été quand même poursuivi.

Il a comparu devant les juges correctionnels, penaud et repentant, pleurant à chaudes larmes et regrettant ce qu'il avait fait. Tous les témoins ont cherché à atténuer les actes de l'inculpé en raison de son état maladif. Viel a été condamné à six mois de prison, mais avec la loi Bérenger et à cinq francs-d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)  

1901 c'est ici

   VILLERS-CANIVET 

Le Monument aux Morts de la Grands Guerre  (1914-1918)

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