Janvier
1830 -
Un incendie. - Encore
un accident cause par le feu. Dimanche soir, 17 de ce mois, une femme de
69 ans fut laissée seule dans sa maison, à Villers-Canivet , avec un
vase rempli de braise allumée, qu'elle avait demandé pour chauffer son
lit.
Deux
heures après les voisins s'aperçurent que les flammes s'élevaient
au-dessus du toit. On voulut porter secours à la malheureuse, mais elle
était déjà brûlée et même desséchée par les flammes. Cinq
maisons couvertes en pailles, et attenant à la sienne, ont été
presque entièrement réduites en cendres. Le dommage est évalué à 4
500 francs environ.
Le
ministère public s'est rendu sur les lieux avec la gendarmerie.
L'imprudence seule à causé ce nouveau malheur. (Le Journal de Caen et
de la Normandie)
Septembre
1831 -
Accident mortel dans une carrière.
- Le
nommé Lamant, journalier, demeurant à Villers-Canivet, arrondissement
de Falaise, était occupé jeudi dernier, à extraire des pierres à
chaux, dans une carrière de cette commune, lorsqu'une
masse considérable de terre et de pierres, suspendue au-dessus du lieu
où il travaillait, vint à se détacher et l'ensevelit sous ses
décombres.
Plusieurs
personnes averties par le fracas de l'éboulement et par les cris que le
malheureux ouvrier put encore pousser, s'empressèrent devenir à son
secours, mais le déblaiement ne pût être fait assez promptement, pour
que l'infortuné pût être rappelé à la vie. Il avait cessé
d'exister lorsqu'il fut retiré de dessous les décombres. L'état de
son corps qui ne présentait aucune blessure, a fait connaître qu'il
avait été étouffé. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1834 -
Pension royale pour une famille endeuillée de Villers-Canivet.
- Une ordonnance royale du 10 mars dernier, accorde au
sieur Laignel, de Villers-Canivet, dont le fils a été tué dans les
derniers événement de l'ouest, en combattant comme garde national, une
pension annuelle et viagère de 300 f., réversible sur la tète de sa
femme. (Mémorial du Calvados)
Mai
1834 -
Un incendie. - Jeudi
dernier 8 mai, sur les dix heures du matin, un incendie dont on ne peut
encore assigner la cause, a éclaté dans la commune de Villers-Canivet,
arrondissement de Falaise, au domicile du sieur Dangerville.
Le
feu a commencé par brûler la mécanique du pressoir, et s'est ensuite
communiqué aux bâtiments
servant d'habitation, de grange, d'étable, d'écurie, etc…, qui tous
ont été consumés,
ainsi que les meubles, les denrées et les équipages.
On
ignore encore l'étendue de la perte. La ferme, dit-on, était assurée.
(Mémorial du Calvados)
Septembre
1834 -
Un incendie.
-
Dimanche dernier, le feu s'est manifesté sur les bruyères plantées
en vignons de la commune de Villers-Canivet, arrondissement de Falaise.
Dix acres environ sont devenues la proie des flammes, et le dommage
aurait été bien plus considérable encore sans les prompts secours qui
ont été apportés.
On
attribue cet incendie à l'imprudence d'un propriétaire qui avait allumé
des fourneaux dans une partie de ces bruyères qu'il venait de défricher.
On ignore encore l'étendue de la perte. (Mémorial du Calvados)
Juillet
1852 -
Les Orages. - Les
derniers orages ont causé, dans une partie du département, de graves
dommages aux récoltes.
On
cite comme ayant principalement souffert les communes suivantes :
Valcongrain, Courvaudon , Cauvicourt, Saint-Sylvain,
Saint-Germain-le-Vasson, Bretteville-le-Rabet, Villers-Canivet,
Ussy , Meslay, Aubigny, Versainville, etc…
A
Vire, la foudre est tombée, dans la nuit de lundi à mardi, vers deux
heures, en la commune de Saint-Manvieu, au village de Lerocher-Villedieu,
et a mis le feu à un corps de bâtiment appartenant au sieur
Jean-François Launay, de Sept-Frères, occupé par les sieurs Bouvy,
cultivateur, et Quillard, sabotier.
La
perte approximative causée par le feu du ciel est de 3 800 fr. pour le
propriétaire, 1 500 fr. pour le sieur Bouvy, et 215 fr. pour le sieur
Quillard. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1862 - Par arrêtés de M. le préfet. - En
date du 20 février, sont nommé :
A
la direction provisoire de l'école d'Ernes, M. Lefèvre, en
remplacement de M. Vincent, auquel un congé est accordé pour cause de
maladie.
-
Instituteur public à Villers-Canivet, M. Lecarpentier,
qui remplit les mêmes fonctions à Moulines.
-
Instituteur provisoire à Fontenay-le-Marmion, M. Nicolle, aspirant
instituteur.
-
Institutrice de 2e
classe à Moulines, Mlle Lamy, actuellement institutrice à
Ouilly-du-Houley. ( l’Ordre et la
Liberté)
Octobre
1863 -
Chemin vicinal. -
La
commune de
Villers-Canivet demande à
cesser d'être
classée au
nombre des communes
devant contribuer à
l'entretien de la
ligne vicinale de grande
communication n°
16, du
pont des
Vers à Langannerie.
Cette réclamation est rejetée.
Avril
1863 - Un incendie.
- Le
9 de ce mois, dit le Journal de Falaise, vers sept heures du
soir, un incendie, que l'on attribue à un simple accident, s'est
déclaré dans la grange du sieur Jean Biard, propriétaire à
Villers-Canivet.
A
ce moment, deux gendarmes de la brigade à cheval de Falaise, les sieurs
Duchesne et Brunet, se trouvaient heureusement en tournée dans la
commune. Des premiers ils ont aperçu
le feu, et aussitôt, après avoir jeté un cri d'alarme parmi les
habitants, ils ont organisé de prompts secours qui ont bien vite
arrêté la marche du fléau.
Les
flammes, à l'origine, menaçaient de se communiquer aux maisons
voisines, couvertes en paille, mais les deux gendarmes ont aussitôt
compris le danger, et, avec une intelligence qui leur fait honneur, ils
ont circonscrit le feu en découvrant une partie de ces maisons, ce qui
a évidemment prévenu un plus grand désastre.
Grâce
à leur activité et à leur énergique dévouement, qui ont été
appréciés par tout le monde, l'incendie a été vivement comprimé et
ne donne à regretter que des pertes relativement minimes.
Le
dommage souffert par le sieur Biard n'est que de 1 078 fr. Quant à
celui qu'ont éprouvé les sieurs Germain et François Canu,
propriétaires des habitations voisines, il s'est élevé à 500 fr.
pour l'un et 150 fr. pour l'autre.
Toutes
ces propriétés étaient du reste assurées à la Compagnie mutuelle
ayant son siége à Caen. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1864 -
Un incendie. -
Vendredi, à
midi, un incendie, dont on ignore la cause, s'est déclaré dans le
Bois-du-Roi, situé sur le territoire de Villers-Canivet, et appartenant
à M. le comte de Lyonne.
Environ 8 hectares de clairières, plantées de jeunes sapins et
recouvertes d'herbes sèches, qui ont favorisé l'incendie, ont été
brûlés.
La
perte s'élève approximativement à 8 000 fr. On doit au dévouement
d'environ cinquante habitants de Villers-Canivet, accourus sur le lieu
du sinistre, de ne pas avoir un plus grand dommage à déplorer. (l’Ordre
et la Liberté)
Mai
1868 -
La lune. -
La lune rousse qui
finit aujourd'hui vendredi, à 6 heures 45 du matin, pour faire place à
la lune de mai, n'aura pas été par trop méchante. Elle nous a donné
de beaux jours. Les biens de la terre, au dire de nombreux cultivateurs,
ont un aspect magnifique.
Mai
1868 -
Une noyade. - Le 17 de ce mois, vers 8 du soir, le nommé Guibon
Eugène, âgé de 33 ans, sabotier, domicilié à Aubigny, s'est noyé
accidentellement en se baignant dans un étang situé à
Villers-Canivet.
Son
cadavre n'a pu être retrouvé qu'après 24 heures de recherches.
Décembre
1871 -
Fait divers. -
Un incendie a
éclaté, le 6 courant, à Villers-Canivet, et a consumé uns maison
appartenant au sieur Antoine Artois, journalier audit lieu. La cause de
ce sinistre est due au défaut d'entretien d'une cheminée.
Octobre
1872
- Incendie.
- Dimanche,
13 octobre, un incendie dont on ignore la cause, a détruit une grange
et une maison d'habitation appartenant à M. Basile Pitrou et Jules
Jehan, journaliers à Villers-Canivet. Les pertes sont évaluées, pour
la grange, à 1.295 fr., et, pour la maison, à 837 fr. le tout était assuré.
Juin
1879
-
Secours aux communes. -
Des
secours ont été accordés aux communes ci-après : Ducy-Ste-Marguerite,
construction d'une école, 8 000 fr.
— Villers-Canivet, restauration de l'église, 3 000 fr.
— Secqueville-en-Bessin,
travaux à l'église, 2 500 fr.
Octobre
1890 -
Immoralité. -
Deux femmes de mauvaise vie de Falaise, les nommées veuve Viel
et Léontine Adam, ont été arrêtées sous l'inculpation d'excitation
d'une fille mineure à la débauche et d'outrage publie à la
pudeur.
Le
nommé François Alphonse, 26 ans, né à Villers-Canivet, journalier,
Grande-Rue, à Lisieux, a été arrêté pour excitation de mineures à
la débauche.
Octobre
1890 -
Les pommes. -
Dans le Calvados, le pays-d'Auge surtout, n'a pas de pommes, on
parle de 4 et 5 fr. la barretée. Dans la Manche, il y en a davantage,
les prix varient entre 3 et 3 fr. 50. La Bretagne est plus favorisée,
on en trouva en gare à 2 fr. 25 et 2 fr. 50. Sur certains points on les
vend au poids.
Décembre
1890 -
Le froid. - Le froid est général. En Russie, il est à peu près du
double plus fort que celui que nous éprouvons. On signale la mort de
nombreux bestiaux, et, dans les steppes, plusieurs caravanes dont les
voyageurs et les chevaux seraient également morts gelés. A Valladond
[Espagne], au moment où on relevait la garde, une sentinelle de nuit a
été trouvée morte de froid.
Décembre
1890 -
Les incendiaires. -
A Villers-Canivet, le même jour, à la
même heure, le feu s'est déclaré à deux endroits différents : chez
la veuve Condé et dans la ferme du sieur Lépine, occupée par le sieur
Viel, ancien boucher. Les dégâts sont considérables. Le même jour,
à Ussy, le feu s'est déclaré dans une grange appartenant à la veuve
James. La consternation est grande dans le pays. Car le feu doit être
mis par les vagabonds qui menacent les fermiers lorsqu'ils ne veulent
pas leur donner. L'un d'eux, qui avait menacé
d'incendier un fermier, a été arrêté. On a trouvé dans sa poche un
paquet d'allumettes.
Juillet
1891 -
Orages.
- Pendant
qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région, la grêle faisait
d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le Midi.
Juillet
1891 -
Affaire mystérieuse.
- Le
nommé Vattier, 30 ans,
maçon, à Villers-Canivet, qui a l'esprit dérangé, arriva il y a
quelque temps chez des personnes de Falaise, avec
deux graves blessures à la tête. On le soigna et il repartit disant ne
plus souffrir. Le soir, vers 10 heures, il revenait paraissant à bout
de forces et avouait qu'il était grièvement
blessé au bas-ventre. Porté à l'hôpital de Falaise, il n'a pas
voulu, jusqu'à ce jour, dire qui l'a blessé ou comment il se serait
blessé lui-même.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1893 -
Brûlé vif.
-
Vendredi,
le sieur Constant Martin, journalier à Ussy, était occupé à chauffer
un four à chaux chez le sieur Romain, marchand de chaux, à Villers-Canivet.
Il employait des bourrées de vignon, déposées prés de l'ouverture du
four. Le feu se communiqua aux bourrées, et Martin fut, en un instant,
entouré de flammes. Lorsqu'on arriva à son secours, il était mort. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Incendie.
- Un
incendie, dont les causes sont inconnues, a détruit, la nuit, un corps
de bâtiments appartenant à M. Charles Ruault, cultivateur à Villers-Canivet.
Les bâtiments contenaient 25 000 gerbes de blé et avoine, trois
voitures, deux charrues, du foin, etc…....
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Appel des
conscrits. -
Le
bruit s'accrédite de
plus en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par
anticipation du 12 au 15 novembre. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1894 - La pêche.
- Jusqu'au
10 janvier, est interdite
la pêche du saumon, du 20 octobre au jeudi 31 janvier, est interdite la
pêche de la truite et de l'ombre-chevalier ; du 15 novembre au 31
décembre, est interdite la pêche du lavaret. Une mesure d'exception
relative aux arrêtés préfectoraux d'interdiction temporaire de la
pêche, même à la ligne flottante, porte que les carpes, brochets,
barbeaux, brèmes, aloses, perches et gardons pourront être capturés
en tout temps s'ils atteignent 14 cent, de long ; les soles plies et
filets, 10 cent, seulement. Les écrevisses à pattes rouges doivent
compter 8 cent., et celles à pattes blanches 13 cent, de longueur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1895 -
Un
meurtre.
-
Le
sieur Beaudouin, journalier à ViIlers-Canivet, habitait chez les époux
Xavier Maline, où il trouvait bon souper, Bon gîte et le reste.
C'était, parait-il, un ménage à trois assez fréquemment troublé par
des soirées de violences et de tapage. Un soir, Beaudouin, rentrant
chez Maline, le trouva couché
dans sa grange, ou il s'était endormi roulé dans une
couverture. Beaudouin qui était ivre frappa le dormeur à coups de
pied, Maline éveillé et ne comprenant rien à cette agression n'eut
rien de plus empressé que de se sauver, mais Beaudouin, s’armant
d'une pelle qui se trouvait dans grange, se mit à la poursuite de
Maline, qu'il frappa de deux coups de belle dans les reins.
Maline, se retournant, se mit sur la défensive, arracha à Beaudouin la
pelle dont il était armé et lui en porta plusieurs coups sur la tête.
Beaudouin tomba bientôt ensanglanté et Maline, le laissant inanimé,
se rendit à Villers où il raconta qu'il avait été attaqué à coups
de pied et à coups de pelle par Beaudouin, mais qu’étant parvenu à
s’emparer de cet outil il en avait porté plusieurs coups sur la tête
de son
agresseur.
Pendant
l'absence de Maline, Beaudouin avait pu se traîner jusque dans la
grange où Maline le retrouva en rentrant chez lui. Il fit prévenir la
sœur de Beaudouin, qui emmena son frère
chez elle. Il y mourut quelques instants après. Maline a été écroué
à la prison de Falaise. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Et le
sérum ? -
Plusieurs cas de
croup se sont produite dans l'arrondissement de Falaise. A Beaumais, un
cas a été mortel. A
Villers-Canivet,
deux petits garçons de 6 et 9 ans sont mort également. L’un deux
souffrant depuis quelques jours, est tombé foudroyé subitement en
appelant sa mère qui s'était absentée quelques minutes.
-
Et le sérum ? On ne le connaît donc pas dans l’arrondissement de
Falaise. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1896 - Un voleur de
vaches. -
Une perquisition a été
opérée à Villers-Canivet, dans l'étable du sieur Lequier, arrêté
il y a quinze jours pour vol d'une vache à Martigny. Lequier a avoué
avoir chez lui une vache volée en octobre à Saint-Pierre-sur-Dives.
Cette vache a été reconnue par M. Leriche, propriétaire, pour lui
appartenir. Il parait
que les six ou sept vaches enfermées dans l'étable de Lequier
proviennent toutes de vols. C'est d'autant plus inexplicable que Lequier
est propriétaire et jouit d'une certaine
fortune. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Un voleur de
vaches. -
Lequier,
le voleur de vaches de Villers-Canivet, a été condamné vendredi à
deux ans de prison par le tribunal de Falaise. Sur quatre vaches
trouvées dans son étable, il y en avait trois de volées. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - La chasse au
lapins. -
La chasse au
lapin qui était permise en temps prohibé vient d'être singulièrement
restreinte. Elle ne sera plus permise que pour huit jours seulement aux
propriétaires et fermiers, qui auront donné des preuves de l'abondance
du lapin sur leurs terres et des ravages causés par lui. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Congés des
jours gras. -
Les congés
des jours gras dans les lycées et collèges ont été fixés aux lundi
17 et mardi 18 février. Les cours reprendront le mercredi 19. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Mouvement de
la population dans le Calvados. -
Voici le relevé de
la population dans notre département en 1895. Population : 429 417
habitants ; mariages, 2 895 ; divorcés, 100 ; naissances, 8 453, dont 7
436 légitimes et 1 017 illégitimes ; décès, 10 709. Excédent des
décès sur les naissances. 2 256. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1897 -
Chute mortelle. -
Le
sieur Barbey,
42 ans, propriétaire à Villers-Canivet, en voulant descendre de son
grenier, est tombé la tète sur le pavé et s'est tué net.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1897 -
Le danger du pétrole. -
La
dame
Verrier, demeurant à Villers-Canivet, entrait le matin, avec une
lumière, dans une maison où se trouvait un fût de pétrole qui avait
coulé pendant la nuit. Les gaz s'enflammant firent explosion et
brûlèrent grièvement la malheureuse femme. Le feu prenait aussitôt
à la maison, dévorant le mobilier et les marchandises des époux
Verrier. Ils n'étaient pas assurés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1897 -
Morte
des suites de ses brûlures.
-
Nous
avons annoncé, dans notre numéro du 5 au 11 novembre, que la dame
Verrier, épicière à Villers-Canivet, avait été
grièvement brûlée dans un incendie allumé par l'explosion d'un baril
d'essence au contact de sa lumière. La pauvre femme a succombé à ses
atroces souffrances. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1898 -
Écrasée par une voiture.
- Nous
avons mentionné la mort
accidentelle de la veuve Ballière, 72 ans, habitant à Villers-Canivet.
Se rendant à Falaise, le 15
septembre dernier, pour y vendre des poires, elle venait de passer le
village de la Jalousie et marchait sur la berge, quand deux voitures,
lancées à toute vitesse, voulurent se dépasser
près du bosquet d'Aubigny. L'une d'elles renversa la pauvre femme et
lui passa sur le corps, la blessant si grièvement qu'elle succombait
dans la nuit.
Les
deux voitures étaient conduites par les sieurs Ballière, aubergiste à
Ussy, et Berthelot, marchand de porcs à Tournebu.
Avant
de mourir, la dame Ballière avait déclaré que c'était le sieur
Ballière qui l'avait écrasée, mais, après une enquêtes plus
minutieuses, il fut établi que le coupable était le sieur Berthelot.
Le tribunal correctionnel de Falaise a condamné ce dernier à un mois
de prison et 100 fr. d'amende, en lui accordant la loi Bérenger. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Médailles d’honneur des cantonniers.
-
MM. Charles, dit Jeanne, à Noyers ; François, dit Marie, à
Bretteville-le-Rabet ; Alexandre Grin, à Glanville ; Louis Lecornu,
à Mézidon ; Auguste Leblanc, à Bavent ; Auguste Ruault, à
Villers-Canivet ; Auguste Madeleine, à Maisy ; Armand Taupin,
à Clarbec ; Jean Vaultier, à Torteval. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Tué par un taureau. -
Samedi
dernier, à Villers-Canivet, le sieur Louis Esnault, dit le Minet, 52
ans, locataire de la ferme du sieur Thibaut, venait de passer dans son
herbage avec le sieur Piettier, lorsque son taureau, qu'il conduisait
vers la vache du sieur Piettier, se jeta tout à coup sur lui.
Esnault,
atteint par la corne dans la région du cœur, fut tué sur le coup. Le
taureau, cause de ce terrible accident, était méchant. Il avait déjà
failli blesser son maître, qui avait l'intention
de s'en débarrasser. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 -
Le froid. -
Après avoir marqué jus qu'à 19
degrés dans les campagnes, le thermomètre a remonté. Il était
mercredi à zéro.
En
résumé, froid très intense et hâtif. Rapportez-vous en donc aux
prophéties pelure d'oignon.
Ces
grands froids ont fait la joie des pêcheurs, car ils ont détruit un
grand nombre de pieuvres, ces ennemis du poisson.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Accident. -
Le sieur Renault,
journalier à Aubigny, revenait dimanche soir de Villers-Canivet, lorsqu’en
passant auprès de l'abbaye de Villers, il glissa et tomba violemment se
brisant une jambe à deux endroits. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Un forcené. -
Le nommé
Jules Viel, 21 ans, couvreur à Villers-Canivet, marié depuis trois
mois, maltraite sa femme quand il a bu.
Lundi,
celle-ci après une nouvelle scène se réfugia chez son oncle, le sieur
Leclerc. Viel alla la chercher. On refusa de lui ouvrir. Il retourna
chez lui, prit un revolver et un fusil à deux coups et retourna chez le
sieur Leclerc.
Sur
un nouveau refus il tira trois coups de revolver et un coups de fusil
sans atteindre personne. Il s'en alla puis revint une troisième fois et
tira quatre coups de feu dans la porte et la fenêtre.
Le
lendemain, la paix était faite entre les époux qui déjeunèrent
ensemble, mais le parquet de Falaise avait été prévenu et Viel a
été arrêté. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Jeune voleur. -
Gaston
Jean, 21 ans, est né à
Villers-Canivet, arrondissement de Falaise. Après avoir commis un vol
d'argent et d'effets chez les époux Morel, demeurant à
Villers-Canivet, il se rendit dans la Manche et fut arrêté presque en
flagrant délit pour vol chez les époux Josset, journaliers à
Pont-Lavieille, près Valognes, et, chez les
époux Martin, demeurant à Rauville. Jean a été condamné à dix ans
de réclusion. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Ce que l’on rapporte des colonies.
- Jules
Viel,
21 ans,
couvreur à
Villers-Canivet, près Falaise, pendant son court séjour aux colonies, a attrapé des fièvres graves. Aussi, quand
il
a
bu, il ne se
connaît plus
et maltraite
sa
jeune lemme avec laquelle il est marié depuis quelques mois seulement.
Le
lundi gras,
il
avait soupé avec
sa
femme chez
sa
belle-mère. Voyant
son
mari pris
de
boisson
et craignant
d'être encore battue, la jeune femme se retira chez son oncle où son mari vint la réclamer. Pour se faire ouvrir, il déchargea plusieurs coups
de feu
dans
les
portes
et
fenêtres,
au
risque
de
blesser
et
même
de tuer
les
personnes
se
trouvant dans
l'intérieur.
Le
lendemain,
la
paix était faite
et
toute
la
famille déjeunait ensemble. Viel a été quand même poursuivi.
Il
a
comparu devant
les
juges correctionnels,
penaud
et
repentant, pleurant à chaudes larmes et regrettant ce qu'il avait fait. Tous
les
témoins
ont
cherché
à
atténuer les actes de
l'inculpé en raison de son état maladif. Viel a été condamné à six mois de prison, mais avec la loi Bérenger et à cinq francs-d'amende. (Source :
Le Bonhomme Normand)
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