15 Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 2

VILLERS - CANIVET

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des Villersois, Villersoises


Avril 1901   -   Faux.  -  La femme Marie Leroy, 39 ans, habitant Villers-Canivet, est accusée d'avoir confectionné de fausses traites qu'elle a présentées dans diverses banques. Elle est mise à la disposition de la justice. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1901    -   Chevaux et voitures.  -  Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les voitures, à l'exception de celles affectées au transport des personnes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Mort de froid et de besoin.  - Sur la route d'Ussy à Falaise, le cantonnier de Villers-Canivet a trouvé mourant le sieur Letellier, originaire de Saint-Sylvain. C'était un vagabond gagnant quelques sous en tirant les cartes et en disant la bonne aventure. On le releva, mais bientôt il rendait le dernier soupir. N'ayant pas trop mangé, il avait été saisi par le froid.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1903   -   Génisse volée.  -  On avait volé une génisse de 400 fr. au sieur Sevestre à Villers-Canivet. Le voleur, Henri Olive, 25 ans, sans domicile, a été arrêté à Saint-Pierre-sur-Dives.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Le désespoir.   -   Le sieur Auguste Ruault, cantonnier à Villers-Canivet, près Falaise, venant de perdre sa femme, a eu l'esprit dérangé par le chagrin et s'est pendu à une échelle, dans son domicile. Ruault était très estimé dans le pays. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Les temps.   -   La lune rousse, commencée le 15 avril, prendra fin le 15 mai. Jusque là, elle n'a pas été trop mauvaise, on redoute les saints de glace, 11, 12 et 13 mai. 

Les hannetons sont en abondance cette année et les pommiers promettent, ce qui justifie le vieux dicton normand : année de hannetons, année de pommes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1904  -   Suicides.    Un maçon de Deauville, Jules Cardon, 39 ans, a été trouvé pendu à un arbre, dans un champ de Bénerville-sur-Mer. Le suicide est dû à la folie alcoolique. 

— A Villers-Canivet, sur la route de Caen à Falaise, le sieur Alphonse Gouin, 36 ans, tenait une épicerie et vendait du café dans les campagnes. Il renvoya l'autre jour sa voiturette et ses marchandises à sa femme avec une lettre lui annonçant son suicide. On a en effet retrouvé son corps dans l'étang de Villers-Canivet. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1904  -   L’été.    Nous sommes en été depuis le 21, neuf heures du soir. Le temps est agréable, sans être aussi beau qu'il le faudrait. Il a plu le 8 juin, jour Saint-Médard ;  heureusement, nous n'avons pas eu les quarante jours de pluie prévus par la légende. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1904  -  Vols sacrilèges.  -   Les voleurs d'églises ont continué leurs exploits pendant toute cette semaine encore.

Ils ont aussi visité l'église de Biéville, celle d'Ussy et celle de Villers-Canivet où ils ont enlevé les ciboires, et celle de Colleville-sur-Orne, où ils ont pris l'argent dans le tronc des pauvres et des objets du culte.

A Mézidon, l'arrivée du vicaire leur avait fait manquer leur coup.

A Venoix ils n'ont pu prendre que deux sous.

A Guibray, ils ont enlevé un ciboire.

Le bénéfice de ces vols ne doit pas être aussi grand qu'on pourrait le croire, à cause de la difficulté de tirer parti des objets volés.

A Saint-Loup-de-Fribois le ciboire et la custode enlevés valaient 600 fr.

A Quétiéville, les deux mêmes objets n'en valaient guère que 150.

A Mesnil-Mauger, le montant du vol a été de 250 fr.

C'est bien à tort qu'on accuse les cambrioleurs d'églises d'accomplir ces vols sacrilèges pour se procurer les hosties nécessaires à des pratiques de satanisme, car, à Colleville-sur-Orne, ils ont pris la précaution de vider le ciboire et de remettre les hosties dans le tabernacle.

Cependant les cérémonies de purification prescrites en pareil cas, ont eu lieu avec solennité dans tous les sanctuaires profanés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1907  -  La location des presbytères.  -  Les instructions secrètes du ministère aux préfets. Le gouvernement a eu l'habileté de décharger sur les municipalités du soin de faire exécuter dans les communes les lois sur la séparation. 

Mais il a pris soin de « brider » les maires catholiques, de leur retirer les pouvoirs de location du 5 avril 1884, en faisant insérer dans la loi du 2 janvier 1907 cette prescription que tout  bail de presbytères ne sera valable qu'après l'approbation préfectorale.

Lors de la discussion de cette disposition exceptionnelle, le gouvernement, par tactique, la présentait comme une simple formalité. 

Or, depuis, il a transmis aux préfets des instructions très rigoureuses : ils ont l'ordre d'annuler toute délibération municipale et de rejeter tout bail de presbytère dont le prix du loyer ne  serait pas en rapport avec la valeur locative.

En fait, les maires ont toute liberté pour accentuer la rigueur des lois de séparation, mais il leur est impossible, sans se heurter au veto des préfets, d'en atténuer les mesures  draconiennes dans une mesure quelconque et pour les motifs les plus légitimes. Les maires peuvent « serrer la vis », ils ne peuvent pas la « desserrer ».

On voit que le libéral Briand continue à combattre l'Église à «coups de libertés ». (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1907  -  Un accident.  -  Dimanche dernier, un grave accident s'est produit à Villers-Canivet, dans le bourg, près l'église. Le nommé Piquot, âgé de 20 ans, conscrit de la classe  prochaine, s'amusait avec un de ses camarades à lutter. Tout à coup, il tomba si malheureusement et si brutalement qu'il se défit le coude, de telle façon que l'un des fragments de l'os brisé perfora la peau, faisant une large blessure et détermina une abondante hémorragie.

Sans perdre de temps, le blessé dont le bras vacillait de tous côtés, prit le tramway et arriva à Falaise à 8 heures un quart, Il se rendit aussitôt chez M. le docteur Chanteux qui lui donna les soins nécessaires.

La blessure est très grave et fait craindre pour l'avenir une infirmité permanente. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1914   -   Morts glorieuses.   -   Parmi les nôtres tombés à l'ennemi ou morts des suites de leurs blessures, citons : Le soldat Chemin, de Hiéville, tué à l'ennemi ; le soldat Clovis Caligny, de Saint-Pierre-du-Bû, mort à l'hôpital de l'Institut, à Paris ; le soldat Léon Hubert, de Viessoix, mort à l'hôpital de Ribérac ; le soldat Alexandre Hamel, du 19e  territorial d'infanterie, de Saint-Germain-de-Tallevende, mort à l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges ; le capitaine Delaunay, du 24e, beau-frère de M. Le Chesne, dentiste à Caen, tué au combat de Loivre ; le capitaine Le Maréchal, gendre de M. Roussy, receveur d'enregistrement à Caen ; le sergent Lemay, du 41e de ligne, gendre de M. Radenac, marchand de vins à Bayeux, blessé mortellement à Montmirail ; le lieutenant Claude Guinder, sous-préfet de Boulogne-sur-Mer, ancien sous-préfet de Pont-l'Évêque, mort au champ d'honneur ; le soldat Toutain, du 5e, de Falaise, tué à la bataille de la Marne ; le soldat Esnault, du 5e, de Villers-Canivet, tué prés de Reims ; le soldat Poisson, du 205e, de Saint-Germain-Langol, mort à la Pitié, à Paris ; le soldat Liard, du 5e, de Vignats, blessé mortellement à Charleroi ; le capitaine de Maynard et le lieutenant du Plessis-Vaidières, du 36e, morts au champ d'honneur. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1914   -   La censure.   -   Nos lecteurs ont pu remarquer, dans notre dernier numéro, l'espace de quelques lignes laissées en blanc et peut-être en trouveront-ils aussi dans le présent journal.

Sans doute, ils ont pensé que nous avions ménagé ces blancs pour les personnes qui ne savent pas lire. Il ont eu tort. Ces lignes nous ont été supprimées par la Censure.

Pendant la guerre, en effet, et dans un but hautement patriotique, il est convenu que la Presse ne doit pas être trop bavarde et qu'elle doit faire le silence absolu sur tout ce qui concerne les opérations militaires, mobilisation, déplacements de troupe, etc… (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont tombés au champ d'honneur : Marcel Renard, soldat au 119e  de ligne, dont la famille habite rue Saint-Jean, à Caen ; Lucien Blanchel, menuisier  à Bayeux ; Tribout, serrurier à Bayeux ; Victor Tirard, de Pierres, soldat au 205e ; Victor Esnault, de Ste-Marie-Laumont ; Henri Debreuil, soldat au 136e, professeur au pensionnat St-Joseph  à Caen ; le sergent Pierre Lebas, des Iles-Bardels ; Clément Delacour, de Villers-Canivet, soldat au 166e ; Alfred Bonne, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Émile Gouesmel, boulanger à Bayeux ; Ferdinand Denise et Léon Evode, de Moutiers-en-Auge, du 5e d'infanterie.

 

Mars 1915  -  Certificat d’études.  -  Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle, d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.

 

Mars 1915  -  Le temps qu’il fait.  -  On ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de  Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais pluie de printemps n'a passé pour du  mauvais temps.

 

Avril 1915  -  Noyée dans un puits.  -  A Villers-Canivet, près Falaise, on a découvert, dans son puits, le cadavre de Mme Ozenne, 40 ans. On suppose que la malheureuse femme est tombée en voulant puiser de l'eau.

 

Mai 1915  -  Le temps qu’il fait.  -  Un maître orage s'est déchaîné mardi sur notre région. Les détonations électriques se succédaient avec une violence extraordinaire et la pluie tombait  « d'abat ». En beaucoup d'endroits, la grêle a endommagé les fleurs des poiriers et autres arbres fruitiers. Cette perturbation un peu subite et inattendue est-elle causée par les commotions anormales que propagent, dans l'air, les canonnades et les explosions ?  

 

Décembre 1916  -  Surveillez les petits !   -  A Villers-Canivet, canton de Falaise, un enfant de six ans, le jeune Fernand Lehéricy, a eu le pouce droit écrasé par l'engrenage d'une baratte, près de laquelle il jouait. On a dû pratiquer l'amputation.

 

Janvier 1918  -  Toujours les armes à feu.  -  M. Raulin, habitant Villers-Canivet, qui travaillait avant la mobilisation à la briqueterie d'Ussy, revint dimanche soir en permission du front.

Le lendemain, alors qu'il se préparait à sortir, sa femme voulut décharger un browning, qu'elle avait chargé plusieurs mois auparavant pour se protéger alors qu'elle allait dans la campagne vaquer à son travail. Malheureusement, une cartouche resta dans l'arme et le coup partit pendant qu'elle reposait le revolver sur la cheminée.

Le projectile atteignit Mme Raulin à la figure, entrant près de l’œil pour traverser la face et venir se loger dans l'épaule. Mme Raulin, dont l’état paraissait grave fut immédiatement transportée à l'hôpital de Falaise, une opération jugée nécessaire fut pratiquée. L'état de la blessée est aussi satisfaisant que possible.

 

Septembre 1918  -  Recel d’effets militaires.  -  Sur quisition du Parquet de Falaise, M. Esnault, maire de Villers-Canivet, a procédé, en présence de la gendarmerie, à une perquisition au domicile de M. Auguste Barbrel, originaire de La Ferté-Macé (Orne), cultivateur. Une toile de tente et des effets militaires ont été découverts. L'autorité militaire est saisie.

 

Novembre 1919  -  Découverte d’un cadavre.  -  M. André Delacour, garde champêtre à Villers-Canivet, a découvert au lieu dit « la Bruyère » le cadavre d'un inconnu étendu sur le dos et en partie recouvert de neige. Il n'a remarqué aucune trace extérieure de blessure et la mort devait remonter à deux ou trois jours. Une enquête a permis d'établir l'identité du cadavre qui  est celui d'un nommé Leroy, âgé de 31 ans disparu depuis le 11 novembre de la commune de Potigny où il habitait. Le malheureux passait pour être déséquilibré et atteint d'épilepsie.  

 

Août 1920  -  Service Postal.  —  Une agence postale sera ouverte le 1er septembre dans la commune de Villers-Canivet (Calvados). La circonscription postale de cette agence  comprendra la seule commune de Villers-Canivet, actuellement desservie par Ussy. Les correspondances à destination de Villers-Canivet ne devront plus porter à partir de la date précitée la mention « par Ussy », sous peine d'être exposées à subir des retards.(Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1920   -   En famille.   -   Au cours d’une discussion avec sa femme, M. Viel, couvreur à ViIIers-Canivet, canton de Falaise, saisit un revolver. Son fils voulut le lui enlever. Un coup partit, atteignant le père Viel, à la jambe. Conduit à l'hôpital, le blessé y a succombé au tétanos. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1922  -  Inauguration du monument aux morts.  -  Le dimanche 1er octobre a eu lieu l'inauguration du monument aux enfants de Villers-Canivet « morts pour la France sous la présidence de M. Noël, sous-préfet; Lequier, conseiller général et Girard, conseiller d'arrondissement. La cérémonie s'est déroulée d'une façon parfaite, le temps était favorable et la  petite commune a su rendre à ses héros l'hommage qui leur était dû.

 

Mars 1923   -  Accident de travail.   -   En voulant retirer du feu une bassine d'eau de Pierre bouillante pour soigner une jument Mme Benoist, 40 ans, domestique chez M. Périgois, à Villers-Canivet, s'est renversé le contenu sur la jambe et le pied qui ont été horriblement brûlés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1924  -  La tempête. -  Une violente tempête a sévi sur toute la région dans la nuit du 7 au 8 octobre et s'est prolongée jusque vers 9 h. du matin. Un peu partout, des arbres ont  été arrachés à Falaise, Martigny, Olendon, Damblainville, etc… Les tuiles, les faites de toits et de cheminées étalaient leurs débris sur le pavé. A l'hôpital une cheminée est tombée  causant des dégâts à la toiture. Il y a  malheureusement un accident mortel à déplorer à Villers-Canivet. Le garde d'une propriété déplaçait un arbre tombé lorsqu'un deuxième arbre tomba sur lui et le tua net.

 

Septembre 1925  -  Un cultivateur est écrasé.   -  M. Louis Sevestre, 56 ans, cultivateur à la ferme de Torps, faisait sortir une machine à battre d'un hangar, il se trouvait placé entre cette lourde machine et le mur d'un bâtiment et s'occupait de la faire mettre en place afin de commencer les travaux de battage le lendemain.

Les chevaux ayant avancé, M. Sevestre eut le ventre écrasé entre le mur et le moyeu d'une des roues. A ses cris, les chevaux furent arrêtés et l'on put le dégager.

M. le docteur Saillant fut appelé et, malg ses soins, le blessé succombait le lendemain, ayant eu les intestins perforés.

 

Avril 1938   -   Le feu ravage la foret normande.  -  Deux fois en 24 heures, les sapeurs-pompiers de Falaise ont été appelés pour combattre des incendies couvant depuis samedi soir  dans les bois de la Tour, propriété de M. le marquis de la Moussaye, dans la partie sise sur les communes de St-Pierre-Canivet et Noron.

Avant-hier après-midi, à leur arrivée sur les lieux, les sapeurs se trouvèrent en présence d'un brasier s'étendant sur un front de 3 kilomètres et une profondeur d'un kilomètre.

Au bout de quelques heures ils étaient maîtres du feu et, à la nuit, pouvaient quitter le bois de la Tour, laissant un piquet de surveillance sur les lieux.

Dans la soirée, le feu reprit vers l'abbaye de Villers-Canivet sur un front d'un kilomètre. Attaqué vigoureusement, il fut maîtrisé après quelques heures de travail.

La partie incendiée comprend surtout des bruyères, des genêts, des fougères sous futaie claire.

Cependant les arbres se trouvant dans le périmètre où sévit le sinistre, ont beaucoup souffert et les dégats peuvent être considéré comme très élevés.

Les causes du sinistre sont inconnues. Ajoutons que le feu s'est déclaré dans une partie de la forêt très peu fréquentée.

Près de Lisieux.   -   Une vingtaine d'hectares de bois ont été détruits au cours de l'incendie que nous avons relaté, dans notre numéro d'hier. Ces bois, situés sur le territoire de Glos  appartenaient à MM. Niaux, Brice et Didonné.

Le vent, qui soufflait assez fortement, favorisait l'extension du sinistre. Les pompiers de Lisieux, ont pu. à l'aide de branchage et après de longs efforts, circonscrire le sinistre, qui  menaçait de prendre de grandes proportions. C'est bien par des herbes sèche brûlées en tas à côté du bois de M. Niaux, que le feu a pris. Toute idée de malveillance doit donc être écartée.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   On liquide à bon marché les gares du Calvados.   -  Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados.

Jusqu'à présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. : Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4  200 fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ;  Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10  500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Juin 1941  -  Ruade mortelle.  -  Travaillant pour le compte de son patron au château de Villers-Canivet, le jeune Georges Lucas, 10 ans, a reçu un violent coup de pied d'un cheval et a eu la poitrine défoncée. Transporte rapidement à Caen, le malheureux est mort, en cours de route dans la voiture d'ambulance.

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -   Un accident qui aurait pu avoir des conséquences tragiques est survenu route Leffard à Villers-Canivet, lieu dit « la Bruyère », au moment où M. Louis Devolder, cultivateur à St- Germain-Langot, passait avec sa voiture hippomobile. Par suite de la rupture d'un fil de l'isolateur d'un cable à haute tension, le cheval (une jument de 6 ans,  pleine de 6 mois) a été électrocutée. Ne se rendant  pas immédiatement compte du danger qu'il courait, M. Devolder tenta de relever son cheval, mais au même moment, il ressentit lui-même une forte décharge électrique. Ayant par mégarde touché une ferrure de  la voiture, sa main resta collée à celle-ci et il ne pouvait ni bouger ni appeler. C'est un voisin, M. Frantz équarrisseur, qui sans hésiter, le tira de sa fâcheuse position en l'arrachant à lui par ses effets. M.  Devolder  éprouve un préjudice de 70 000 fr.

 

Avril 1944  -  Incendie de forêt.  -  Dimanche, vers 16 heures, un incendie s'est déclaré dans le bois appartenant à M. le comte de la Moussaye. En peu de temps, vingt hectares de taillis, bruyères et bois furent la proie des flammes.

Les pompiers et un détachement de gendarmerie de Falaise se rendirent sur les lieux et après quelques heures d'efforts, furent maîtres du sinistre.

Les dégâts s'élèvent à environ 100.000 francs. On ignore les causes de l'incendie.

 

Novembre 1945  -  Macabre découverte.   -  On vient de mettre à jour dans le bois du Roi, commune de Villers-Canivet, les ossements d’un corps qui semble avoir été inhumé il y a environ deux ans. L’examen médicale a permis d’établir qu’il s’agit des restes d’un homme de 16 à 30 ans, d’une taille approximative de 1 m. 68 et dont la dentition était en excellent état. La victime portait des chaussons charentais noirs à semelle crêpe, pointure 39-40.

Cette découverte, à proximité du charnier nazi de Noron-l’Abbaye, permet de supposer qu’il s’agit d’un patriote exécuté par les allemands. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   Des bois flambent.   -   Le feu s'est déclaré dans les bois de l'Abbaye, à Villers-Canivet, détruisant plusieurs hectares de taillis et de vignons. Après trois heures d'efforts, les pompiers de Falaise se sont rendus maîtres du sinistre.

Un autre incendie à ravagé à Fourneaux-le-Val, un hectare de taillis dans les bois appartenant à M. Thomé de Beaumais, et à Mme Daulne, de Fourneaux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   Des arguments qui portent.   -   M. Raymond Lormelet, 42 ans, couvreur, demeurant à Noron-l'Abbaye, a eu une discussion avec son locataire, Emile Duvalleroy, 25 ans, ouvrier agricole, à Villers-Canivet.

Ce dernier aurait porté des coups de poing et de pied à son propriétaire, qui, après s'être fait visiter par un docteur, a porté plainte.

Duvalleroy prétend avoir été également frappé et lui aussi porte plainte. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Un enfant ébouillanté.   -    En voulant aider à sa grand-mère, Mme veuve Louise Lemolne, demeurant au Haut de Villers commune de Villers-Cantvet, à enlever une marmite d'eau bouillante de la cheminée, le jeune Robert Porcher, 10 ans, s'est malencontreusement renversé le récipient sur lui.

Assez sérieusement brûlé à la cuisse et au pied gauche l'enfant a reçu à l'hôpital de Falaise les soins que nécessitait son état. ( Le Bonhomme Libre )

Retour à 1800

   VILLERS-CANIVET  (Calvados)

Commentaires et informations : Facebook @