Avril
1901 -
Faux.
- La
femme Marie Leroy, 39 ans, habitant Villers-Canivet, est accusée
d'avoir confectionné de fausses traites qu'elle a présentées dans
diverses banques. Elle est mise à la disposition de la justice. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Chevaux et voitures.
-
Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans
les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les
voitures, à l'exception de celles affectées au transport des
personnes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Mort de froid et de besoin.
- Sur la route d'Ussy à Falaise, le
cantonnier de Villers-Canivet a trouvé mourant le sieur Letellier,
originaire de Saint-Sylvain. C'était un vagabond gagnant quelques sous
en tirant les cartes et en disant la bonne aventure. On le releva, mais
bientôt il rendait le dernier soupir. N'ayant pas trop mangé, il avait
été saisi par le froid. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Génisse volée. -
On avait volé une génisse de 400 fr.
au sieur Sevestre à Villers-Canivet. Le voleur, Henri Olive, 25 ans,
sans domicile, a été arrêté à Saint-Pierre-sur-Dives. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Le désespoir. - Le
sieur Auguste Ruault, cantonnier à Villers-Canivet, près Falaise,
venant de perdre sa femme, a eu l'esprit dérangé par le chagrin et
s'est pendu à une échelle, dans son domicile. Ruault était très
estimé dans le pays. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Les temps. - La
lune rousse, commencée le 15 avril, prendra fin le 15 mai. Jusque là,
elle n'a pas été trop mauvaise, on redoute les saints de glace, 11, 12
et 13 mai.
Les
hannetons sont en abondance cette année et les pommiers promettent, ce
qui justifie le vieux dicton normand : année de hannetons, année de
pommes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Suicides.
Un maçon de Deauville, Jules Cardon, 39 ans, a été trouvé
pendu à un arbre, dans un champ de Bénerville-sur-Mer. Le suicide est
dû à la folie alcoolique.
—
A Villers-Canivet, sur la route de Caen à Falaise, le sieur Alphonse
Gouin, 36 ans, tenait une épicerie et vendait du café dans les
campagnes. Il renvoya l'autre jour sa voiturette et ses marchandises à
sa femme avec une lettre lui annonçant son suicide. On a en effet
retrouvé son corps dans l'étang de Villers-Canivet. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
L’été.
Nous sommes en été depuis le 21, neuf heures du soir. Le temps
est agréable, sans être aussi beau qu'il le faudrait. Il a plu le 8
juin, jour Saint-Médard ; heureusement, nous n'avons pas eu les
quarante jours de pluie prévus par la légende. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Vols sacrilèges. -
Les
voleurs d'églises ont continué leurs exploits pendant toute cette
semaine encore.
Ils
ont aussi visité l'église de Biéville, celle d'Ussy et celle de Villers-Canivet
où ils ont enlevé les ciboires, et celle de Colleville-sur-Orne, où
ils ont pris l'argent dans le tronc des pauvres et des objets du culte.
A
Mézidon, l'arrivée du vicaire leur avait fait manquer leur coup.
A
Venoix ils n'ont pu prendre que deux sous.
A
Guibray, ils ont enlevé un ciboire.
Le
bénéfice de ces vols ne doit pas être aussi grand qu'on pourrait le
croire, à cause de la difficulté de tirer parti des objets volés.
A
Saint-Loup-de-Fribois le ciboire et la custode enlevés valaient 600 fr.
A
Quétiéville, les deux mêmes objets n'en valaient guère que 150.
A
Mesnil-Mauger, le montant du vol a été de 250 fr.
C'est
bien à tort qu'on accuse les cambrioleurs d'églises d'accomplir ces
vols sacrilèges pour se procurer les hosties nécessaires à des
pratiques de satanisme, car, à Colleville-sur-Orne, ils ont pris la
précaution de vider le ciboire et de remettre les hosties dans le
tabernacle.
Cependant
les cérémonies de purification prescrites en pareil cas, ont eu lieu
avec solennité dans tous les sanctuaires profanés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1907 -
La
location des presbytères.
-
Les instructions secrètes du ministère aux préfets. Le
gouvernement a eu l'habileté de décharger sur les municipalités du
soin de faire exécuter dans les communes les lois sur la
séparation.
Mais
il a pris soin de « brider » les maires catholiques, de leur retirer
les pouvoirs de location du 5 avril 1884, en faisant insérer dans la
loi du 2 janvier 1907 cette prescription que tout bail de
presbytères ne sera valable qu'après l'approbation préfectorale.
Lors
de la discussion de cette disposition exceptionnelle, le gouvernement,
par tactique, la présentait comme une simple formalité.
Or,
depuis, il a transmis aux préfets des instructions très rigoureuses :
ils ont l'ordre d'annuler toute délibération municipale et de rejeter
tout bail de presbytère dont le prix du loyer
ne serait pas en rapport avec la valeur locative.
En
fait, les maires ont toute liberté pour accentuer la rigueur des lois
de séparation, mais il leur est impossible, sans se heurter au veto des
préfets, d'en atténuer les mesures draconiennes dans une mesure
quelconque et pour les motifs les plus légitimes. Les maires peuvent «
serrer la vis », ils ne peuvent pas la « desserrer ».
On
voit que le libéral Briand continue à combattre l'Église à «coups
de libertés ». (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1907 -
Un
accident. -
Dimanche dernier, un grave accident s'est produit à
Villers-Canivet, dans le bourg, près l'église. Le nommé Piquot, âgé
de 20 ans, conscrit de la classe prochaine, s'amusait avec un de
ses camarades à lutter. Tout à coup, il tomba si malheureusement et si
brutalement qu'il se défit le coude, de telle façon que l'un des
fragments de l'os brisé perfora la peau, faisant une large blessure et
détermina une abondante hémorragie.
Sans
perdre de temps, le blessé dont le bras vacillait de tous côtés, prit
le tramway et arriva à Falaise à 8 heures un quart, Il se rendit
aussitôt chez M. le docteur Chanteux qui lui donna les soins
nécessaires.
La
blessure est très grave et fait craindre pour l'avenir une infirmité
permanente. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Octobre
1914 -
Morts glorieuses. -
Parmi les nôtres tombés
à l'ennemi ou morts des suites de leurs blessures, citons : Le soldat
Chemin, de Hiéville, tué à l'ennemi ; le soldat Clovis Caligny, de
Saint-Pierre-du-Bû, mort à l'hôpital de l'Institut, à Paris ; le
soldat Léon Hubert, de Viessoix, mort à l'hôpital de Ribérac ; le
soldat Alexandre Hamel, du 19e
territorial d'infanterie, de Saint-Germain-de-Tallevende, mort à
l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges ; le capitaine Delaunay, du 24e,
beau-frère de M. Le Chesne, dentiste à Caen, tué au combat de Loivre
; le capitaine Le Maréchal, gendre de M. Roussy, receveur
d'enregistrement à Caen ; le sergent Lemay, du 41e
de ligne, gendre de M. Radenac, marchand de vins à Bayeux, blessé
mortellement à Montmirail ; le lieutenant Claude Guinder, sous-préfet
de Boulogne-sur-Mer, ancien sous-préfet de Pont-l'Évêque, mort au
champ d'honneur ; le soldat Toutain, du 5e,
de Falaise, tué à la bataille de la Marne ; le soldat Esnault,
du 5e,
de Villers-Canivet, tué prés de Reims ; le soldat Poisson, du
205e,
de Saint-Germain-Langol, mort à la Pitié, à Paris ; le soldat Liard,
du 5e,
de Vignats, blessé mortellement à Charleroi ; le capitaine de Maynard
et le lieutenant du Plessis-Vaidières, du 36e,
morts au champ d'honneur. (Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
La censure. -
Nos lecteurs ont pu
remarquer, dans notre dernier numéro, l'espace de quelques lignes laissées
en blanc et peut-être en trouveront-ils aussi dans le présent journal.
Sans
doute, ils ont pensé que nous avions ménagé ces blancs pour les
personnes qui ne savent pas lire. Il ont eu tort. Ces lignes nous ont été
supprimées par la Censure.
Pendant
la guerre, en effet, et dans un but hautement patriotique, il est
convenu que la Presse ne doit pas être trop bavarde et qu'elle doit
faire le silence absolu sur tout ce qui concerne les opérations
militaires, mobilisation, déplacements de troupe, etc… (Bonhomme
Normand)
Janvier
1915
- Morts glorieuses.
-
Sont
tombés au champ d'honneur : Marcel Renard, soldat au 119e
de ligne, dont la famille habite rue Saint-Jean, à Caen ; Lucien
Blanchel, menuisier à
Bayeux ; Tribout, serrurier à Bayeux ; Victor Tirard, de Pierres,
soldat au 205e ; Victor Esnault, de Ste-Marie-Laumont ; Henri
Debreuil, soldat au 136e, professeur au pensionnat St-Joseph
à Caen ; le sergent Pierre Lebas, des Iles-Bardels ; Clément
Delacour, de Villers-Canivet, soldat au 166e ; Alfred
Bonne, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Émile Gouesmel, boulanger à Bayeux
; Ferdinand
Denise et Léon Evode, de Moutiers-en-Auge, du 5e d'infanterie.
Mars
1915 -
Certificat d’études. -
Le
ministre de l'instruction
publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle,
d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui
atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.
Mars
1915 -
Le temps qu’il fait. -
On
ne dira pas que le
Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach
annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de Pâques.
Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non
plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais
pluie de printemps n'a passé pour du mauvais temps.
Avril
1915 -
Noyée dans un puits. -
A
Villers-Canivet, près
Falaise, on a découvert, dans son puits, le cadavre de Mme Ozenne, 40
ans. On suppose que la malheureuse femme est tombée en voulant puiser
de
l'eau.
Mai
1915 - Le temps qu’il
fait. - Un
maître orage s'est
déchaîné mardi sur notre région. Les détonations électriques se
succédaient avec une violence extraordinaire et la pluie tombait
« d'abat ». En beaucoup d'endroits, la grêle a endommagé les fleurs
des poiriers et autres arbres fruitiers. Cette perturbation un peu
subite et inattendue est-elle causée par les commotions anormales que
propagent, dans l'air, les canonnades et les explosions ?
Décembre
1916
- Surveillez les
petits ! -
A
Villers-Canivet,
canton de Falaise, un enfant de six ans, le jeune Fernand Lehéricy, a
eu le pouce droit écrasé par l'engrenage d'une
baratte, près de laquelle il jouait. On a dû pratiquer l'amputation.
Janvier
1918 -
Toujours les armes à feu.
-
M. Raulin,
habitant
Villers-Canivet,
qui travaillait
avant
la mobilisation
à la
briqueterie
d'Ussy,
revint
dimanche
soir
en permission
du front.
Le
lendemain, alors
qu'il
se préparait
à sortir,
sa femme
voulut
décharger
un browning,
qu'elle
avait
chargé
plusieurs
mois
auparavant
pour
se protéger
alors
qu'elle
allait
dans
la campagne
vaquer
à son
travail. Malheureusement,
une cartouche
resta
dans
l'arme
et le
coup
partit
pendant
qu'elle
reposait
le revolver
sur la
cheminée.
Le
projectile
atteignit
Mme Raulin
à la
figure,
entrant
près
de l’œil
pour
traverser
la face
et venir
se loger
dans
l'épaule.
Mme Raulin,
dont
l’état
paraissait
grave
fut immédiatement
transportée
à l'hôpital
de Falaise,
où une
opération
jugée
nécessaire
fut pratiquée.
L'état
de la
blessée
est aussi
satisfaisant
que possible.
Septembre
1918
- Recel d’effets
militaires.
-
Sur réquisition
du Parquet
de Falaise,
M. Esnault,
maire
de Villers-Canivet,
a procédé,
en présence
de la
gendarmerie,
à une
perquisition
au domicile
de M.
Auguste
Barbrel,
originaire de
La Ferté-Macé
(Orne),
cultivateur.
Une toile
de tente
et des
effets
militaires
ont été
découverts.
L'autorité
militaire
est saisie.
Novembre
1919 - Découverte
d’un cadavre. -
M.
André Delacour, garde champêtre à Villers-Canivet, a découvert au
lieu dit « la Bruyère » le cadavre d'un inconnu étendu sur le dos et
en partie recouvert de neige. Il n'a remarqué aucune trace extérieure
de blessure et la mort devait remonter à deux ou trois jours. Une
enquête a permis d'établir l'identité
du cadavre qui est celui d'un nommé Leroy, âgé de 31 ans
disparu depuis le 11 novembre de la commune de Potigny où il habitait.
Le malheureux passait pour être déséquilibré et atteint
d'épilepsie.
Août
1920 - Service Postal. — Une
agence postale sera ouverte le 1er septembre dans la commune de
Villers-Canivet (Calvados). La circonscription postale de cette
agence comprendra la seule commune de Villers-Canivet,
actuellement desservie par Ussy. Les correspondances à destination de
Villers-Canivet ne devront plus porter à partir de la date précitée
la mention « par Ussy », sous peine d'être exposées à subir des
retards.(Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1920 -
En famille. -
Au cours d’une discussion avec
sa femme, M. Viel, couvreur à ViIIers-Canivet, canton de Falaise,
saisit un revolver. Son fils voulut le lui enlever. Un coup partit,
atteignant le père Viel, à la jambe. Conduit
à l'hôpital, le blessé y a succombé au tétanos. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Inauguration du monument aux morts.
- Le dimanche 1er
octobre a eu lieu l'inauguration du monument aux enfants de
Villers-Canivet « morts pour la France sous la présidence de M. Noël,
sous-préfet; Lequier, conseiller général et Girard, conseiller
d'arrondissement. La cérémonie s'est déroulée d'une façon parfaite,
le temps était favorable et la petite commune a su rendre à ses
héros l'hommage qui leur était dû.
Mars
1923 -
Accident de travail. -
En voulant retirer du feu une bassine d'eau de Pierre bouillante
pour soigner une jument Mme Benoist, 40 ans, domestique chez M.
Périgois, à Villers-Canivet, s'est renversé le contenu sur la jambe
et le pied qui ont été horriblement brûlés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1924 -
La tempête. -
Une violente tempête a sévi sur toute la région dans la nuit
du 7 au 8 octobre et s'est prolongée jusque vers 9 h. du matin.
Un peu partout, des arbres
ont été arrachés à Falaise, Martigny, Olendon, Damblainville,
etc… Les tuiles, les faites de toits et de cheminées étalaient leurs
débris sur le pavé. A l'hôpital une cheminée est tombée
causant des dégâts à la toiture.
Il y a malheureusement un accident mortel à déplorer à
Villers-Canivet. Le garde d'une propriété déplaçait un arbre tombé
lorsqu'un deuxième arbre tomba sur lui et le tua net.
Septembre
1925 -
Un cultivateur est écrasé.
-
M. Louis
Sevestre, 56
ans, cultivateur
à la
ferme de
Torps, faisait
sortir une
machine à
battre d'un
hangar, il
se trouvait
placé entre
cette lourde
machine et
le mur
d'un bâtiment
et s'occupait
de la
faire mettre
en place
afin de
commencer les
travaux de
battage
le lendemain.
Les
chevaux ayant
avancé, M.
Sevestre eut
le ventre
écrasé entre
le mur
et le
moyeu d'une
des roues.
A ses
cris, les
chevaux furent
arrêtés et
l'on put
le dégager.
M.
le docteur
Saillant fut
appelé et,
malgré
ses soins,
le blessé
succombait le
lendemain,
ayant eu
les intestins
perforés.
Avril
1938 - Le feu ravage la foret normande. - Deux
fois en 24 heures, les sapeurs-pompiers de Falaise ont été appelés
pour combattre des incendies couvant depuis samedi soir dans les
bois de la Tour, propriété de M. le marquis de la Moussaye, dans la
partie sise sur les communes de St-Pierre-Canivet et Noron.
Avant-hier
après-midi, à leur arrivée sur les lieux, les sapeurs se trouvèrent
en présence d'un brasier s'étendant sur un front de 3 kilomètres et
une profondeur d'un kilomètre.
Au
bout de quelques heures ils étaient maîtres du feu et, à la nuit,
pouvaient quitter le bois de la Tour, laissant un piquet de surveillance
sur les lieux.
Dans
la soirée, le feu reprit vers l'abbaye de Villers-Canivet sur un front
d'un kilomètre. Attaqué vigoureusement, il fut maîtrisé après
quelques heures de travail.
La
partie incendiée comprend surtout des bruyères, des genêts, des
fougères sous futaie claire.
Cependant
les arbres se trouvant dans le périmètre où sévit le sinistre, ont
beaucoup souffert et les dégats peuvent être considéré comme très
élevés.
Les
causes du sinistre sont inconnues. Ajoutons que le feu s'est déclaré
dans une partie de la forêt très peu fréquentée.
Près
de Lisieux. - Une
vingtaine d'hectares de bois ont été détruits au cours de l'incendie
que nous avons relaté, dans notre numéro d'hier. Ces bois, situés sur
le territoire de Glos appartenaient à MM. Niaux, Brice et
Didonné.
Le
vent, qui soufflait assez fortement, favorisait l'extension du sinistre.
Les pompiers de Lisieux, ont pu. à l'aide de branchage et après de
longs efforts, circonscrire le sinistre, qui menaçait de prendre
de grandes proportions. C'est bien par des herbes sèche brûlées en
tas à côté du bois de M. Niaux, que le feu a pris. Toute idée de
malveillance doit donc être écartée.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
On liquide à bon marché les gares du Calvados.
-
Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission
départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication,
devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du
chemin de fer du Calvados.
Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200
fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ;
Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000
fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ;
Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ;
Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes,
10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ;
St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941
- Avis à la
Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité
militaire allemande la plus proche.
Juin
1941 -
Ruade mortelle. -
Travaillant pour le compte de son patron au château de
Villers-Canivet, le jeune Georges Lucas, 10 ans, a reçu un
violent coup de pied d'un cheval et a eu la poitrine défoncée.
Transporte rapidement à Caen, le malheureux est mort, en cours de route
dans la voiture d'ambulance.
Juillet
1943 -
Fait
divers.
- Un
accident qui aurait pu avoir des conséquences tragiques est survenu
route Leffard à Villers-Canivet, lieu dit « la Bruyère »,
au moment où M. Louis Devolder, cultivateur à St- Germain-Langot,
passait avec sa voiture hippomobile. Par suite de la rupture d'un fil de
l'isolateur d'un cable à haute tension, le cheval (une jument de 6
ans, pleine de 6 mois) a été électrocutée. Ne se rendant
pas immédiatement compte du danger qu'il courait, M. Devolder tenta de
relever son cheval, mais au même moment, il ressentit lui-même une
forte décharge électrique. Ayant par mégarde touché une ferrure
de la voiture, sa main resta collée à celle-ci et il ne pouvait
ni bouger ni appeler. C'est un voisin, M. Frantz équarrisseur, qui sans
hésiter, le tira de sa fâcheuse position en l'arrachant à lui par ses
effets. M. Devolder éprouve un préjudice de 70
000 fr.
Avril
1944 -
Incendie de
forêt.
-
Dimanche, vers
16 heures,
un incendie
s'est déclaré
dans le
bois appartenant
à M.
le comte
de la
Moussaye. En
peu de
temps, vingt
hectares de
taillis, bruyères
et bois
furent la
proie des
flammes.
Les
pompiers et
un détachement
de gendarmerie
de Falaise
se rendirent
sur les
lieux et
après quelques
heures d'efforts,
furent maîtres
du sinistre.
Les
dégâts
s'élèvent à environ
100.000 francs.
On ignore
les causes
de l'incendie.
Novembre
1945 -
Macabre découverte. -
On
vient de mettre à jour dans le bois du Roi, commune de Villers-Canivet,
les ossements d’un corps qui semble avoir été inhumé il y a environ
deux ans. L’examen médicale a permis d’établir qu’il s’agit
des restes d’un homme de 16 à 30 ans, d’une taille approximative de
1 m. 68 et dont la dentition était en excellent état. La victime
portait des chaussons charentais noirs à semelle crêpe, pointure
39-40.
Cette
découverte, à proximité du charnier nazi de Noron-l’Abbaye, permet
de supposer qu’il s’agit d’un patriote exécuté par les
allemands. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Des bois flambent. -
Le
feu s'est déclaré dans les bois de l'Abbaye, à Villers-Canivet,
détruisant plusieurs hectares de taillis et de vignons. Après trois
heures d'efforts, les pompiers de Falaise se sont rendus maîtres du
sinistre.
Un
autre incendie à ravagé à Fourneaux-le-Val, un hectare de taillis
dans les bois appartenant à M. Thomé de Beaumais, et à Mme Daulne, de
Fourneaux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1949
-
Des arguments qui portent.
-
M.
Raymond Lormelet, 42 ans, couvreur, demeurant à Noron-l'Abbaye, a eu
une discussion avec son locataire, Emile Duvalleroy, 25 ans, ouvrier
agricole, à Villers-Canivet.
Ce
dernier aurait porté des coups de poing et de pied à son
propriétaire, qui, après s'être fait visiter par un docteur, a porté
plainte.
Duvalleroy
prétend avoir été également frappé et lui aussi porte plainte. ( Le
Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Un enfant ébouillanté.
- En
voulant aider à sa grand-mère, Mme veuve Louise Lemolne, demeurant au
Haut de Villers commune de Villers-Cantvet, à enlever une marmite d'eau
bouillante de la cheminée, le jeune Robert Porcher, 10 ans, s'est
malencontreusement renversé le récipient sur lui.
Assez
sérieusement brûlé à la cuisse et au pied gauche l'enfant a reçu à
l'hôpital de Falaise les soins que nécessitait son état. ( Le
Bonhomme Libre )
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