1er Juillet 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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VIMONT

Canton de Troarn

Les habitants de la commune sont des Vimontais, Vimontaises


Février 1831    -    Saints guérisseurs de la fièvre en vallée d'Auge.   -   La fièvre étant une des maladies les plus communes dans un pays de marécages, on ne sera pas étonné que dans plusieurs parties de la vallée d'Auge il se trouve des Saints de Vertu anti-fébrile. Ainsi, St-Frémy à Periers, St-Roch à Vimont, à Basseneville, St-Richier, sont renommes contre la fièvre.

Le domicile de ce dernier saint est un vieux bâtiment qui sert de grenier à foin pendant toute l'année, et qui devient chapelle le jour de la fête du patron, le 8 octobre. On se fait dire ad hoc, ce jour-là, des évangiles qui étaient de deux sous autrefois et qui ne coûtent plus maintenant qu'un sou pièce. Nous ne savons d'où peut provenir le rabais, si le saint n'a rien perdu de son crédit.

La chronique du pays rapporte que la statue du saint, trouvée jadis à la place ou est la chapelle, ayant été transportée en lieu convenable, fut retrouvée le lendemain à l'endroit où on l'avait enlevée, on ajoute que plusieurs chevaux attelés sur une voiture destinée en emporter de nouveau le saint, ne purent l'entraîner, ce qui engagea à, lui élever une chapelle à cet endroit de prédilection. Aux environs on trouve de petites pétrifications, nommées dans le pays Poulettes de St-Richier ( ce sont des coquilles de térébratules ), qui avaient, dit-on, autrefois la vertu de préserver de la fièvre. Aujourd'hui elles sont sans mérite.

Les hévreux qui vont visiter St-Roch sont tenus d'embrasser la statue du vieux saint, dont la figure  est à demi usée sous les baisers superstitieux des pèlerins, auxquels les mauvais plaisants font même embrasser parfois le fidèle compagnon du bienheureux. (Le Pilote du Calvados)

 

Mai 1834   -   Nouvelles communes aident les victimes des troubles.   -   Aux communes que nous avons déjà signalées pour leur empressement à soulager les victimes des derniers troubles, nous ajouterons celles de Dampierre, qui a contribué pour une somme de 10 fr. ; celle de Vimont, pour 40 fr. ; celle de Ducy-Sainte-Maguerite, pour 10 fr. ; celle de Janville, pour 50 fr. (Mémorial du Calvados)

 

Septembre 1834   -   Accident de cabriolet entre Vimont et Bellengreville.   -   Vendredi dernier, un cabriolet qui venait a Caen, s'arrêta au village de Vimont. Les voyageurs descendirent, mais à peine eurent-ils mis pied à terre que le cheval prit le mors aux dents, et se mit à galoper avec la rapidité de l'éclair, jusqu'à Bellengreville, à trois quarts de lieue de là.

Dans le trajet, deux enfants qui se trouvaient sur la route, furent renversés et blessés. (Mémorial du Calvados)

 

Novembre 1843   -  Nouvelles locales.   -   L'étendue des ravages occasionnés, depuis longtemps, par les loups, sur divers points de notre département, s'accroît sans cesse, aussi apprendra-t-on sans surprise que ces bêtes voraces viennent de signaler tout récemment leur présence dans les environs de Caen, en attaquant sans distinction les animaux qui paissent au milieu de nos herbages.

Ces jours derniers, un veau a été dévoré dans une pièce dépendant du marais des Terriers, tout près de Vimont, il appartenait à M. Vasse, propriétaire, un taureau a été également dévoré dans le même moment et presqu'au même lieu. Un poulain, appartenant au sieur Pierre Marie, herbager et boucher à Cagny, a eu le même sort ainsi qu'un autre poulain appartenant à M. Pilet, cultivateur à St-Pair-de-Troarn ; de plus, l'une des juments de ce dernier a été grièvement blessée et mise presque hors de service.

Tous ces faits joints à ceux que nous avons déjà recueillis et publiés ne sont-ils pas assez nombreux, assez bien précisés pour faire ouvrir les yeux à notre administration préfectorale, et la forcer, malgré l'indifférence dont elle a jusqu'ici fait preuve en pareil cas, à céder enfin aux réclamations de nos agriculteurs et à prescrire des battues régulières et sérieuses contre les loups, non seulement sur tous les points temporairement visités par eux jusqu'à ce moment, mais comme dans tous ceux où il est probable qu'il sont accoutumés à cantonner. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1854   -   Chemin de fer.   -    On lit, placardé sur les murs de notre ville, un arrêté préfectoral, concernant I'Enquête, pour la section entre Lisieux et Caen, du chemin de fer de Paris à Cherbourg. Cette enquête, qui a été ouverte hier lundi, sera close le 1er Août, elle a lieu dans les communes de Ouézy, Cesny, Airan, Moult, Vimont, Bellengreville, Frénouville, Cagny et Grentheville. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1863   -   Par un arrêté préfectoral, en date du 7 courant.   -   M. Lebailly, actuellement instituteur public à Ouilly-le-Tesson, est nommé aux mêmes fonctions à Saint-Martin-de-Sallen, en remplacement de M. Docagne, auquel un congé d'un an est accordé.

Mlle Marie, actuellement institutrice libre à Vimont, est nommée institutrice publique sans changer de résidence. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1865   -   Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. Lentaigne, vice-président. M. Bailleul, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public.

Audience du 4 mars.

-       Abel-Joseph Geffroy, journalier à Vimont, comparaît comme prévenu d'avoir, dans le marais de Vimont, canton de Troarn, soustrait frauduleusement des bourrées au préjudice du sieur Maubant, des choux appartenant à une autre personne, et une certaine quantité de bois à un sieur Félix, maréchal ferrant.

Le prévenu avoue les faits qu'on lui reproche, et Félix, l'une des victimes, juge la chose si peu importante qu'après avoir fait sa déposition, il déclare que si Geffroy lui avait demandé le bois qu'il lui a pris, il lui en aurait donné bien davantage. Le prévenu serait donc traité avec une très grande indulgence s'il n'était en état de récidive.

Le Tribunal, néanmoins, pour tempérer la peine, lui accorde le bénéfice des circonstances atténuantes, et le condamne à 10 jours d'emprisonnement et 16 fr. d'amende.

Il était sans défenseur. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1865   -   Par arrêté.   -   M. le préfet du Calvados, en date du 25 mars :

-       M. Besnard, instituteur provisoire à Périers-en-Auge, est nommé instituteur public de cette commune.

-       M. Marie, instituteur provisoire à Cristot, est nommé instituteur public sans changer de résidence.

-       Mlle Canu, institutrice provisoire à Cordebugle, est nommée institutrice suppléante de 2e classe sans changer de résidence.

-       Mlle Goubot, institutrice provisoire à Vimont, est nommée institutrice suppléante de 2e classe sans changer de résidence. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1866   -   Un décret.   -   Par décret impérial du 24 octobre 1866, la commune de Vimont est autorisée :

   A acquérir des époux Laffetay une maison avec dépendances pour l'établissement d'une école.

   A emprunter la somme de 3500 francs, remboursable en 10 ans, pour subvenir, avec d'autres ressources, au paiement de l'acquisition ci dessus en principal et accessoires et des frais d'appropriation.  

 

Août 1871   -  Fait divers.   -   Des phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie de fourmis ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau genre les toits des maisons et le pavé des rues à Caudebec, des hirondelles ont été ramassées surchargées de ces insectes qui s'étaient attachées à elles et avaient entravé leur vol. Une véritable pluie de papillons s'est abattue aux environs de Paris.

 

Août 1871   -  Les impôts  -  Seigneur ! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur tout.

Sur les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.

Mais ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on mette un impôt sur la teurgoule.

La teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les petites maîtresses et les muscadins.

Mes petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,..

Et cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd !

 

Septembre 1871   -  Fait divers.   -  On nous signale le départ prématuré des hirondelles, malgré la température élevée à cette époque de la saison. Il en reste cependant encore, mais peu dans nos contrées. On peut voir dans ce phénomène un indice certain d'un hiver précoce et rigoureux.

 

Septembre 1871   -  Fait divers.   - Le typhus contagieux qui semblait avoir disparu de notre département, vient de réapparaître dans les communes de Vimont et Gouvix. MM. Anne et Hue, vétérinaires à Caen, se sont transportés chez les sieurs Andrieu et Gosselin, meuniers à Vimont, ou ils ont prescrit l’abatage des animaux  malades et la séquestration des suspects.  En Angleterre, par suite de l'épizootie, 4000 bêtes de bétail ont péri la semaine dernière dans le Staffordshire.

 

Juillet 1874   -   Pourquoi ??   -   Pourquoi l'administration municipale de Vimont ne fait-elle pas curer le lavoir public situé sur le cours Semillon, à vingt mètres du centre de la commune. 

Cette mesure est demandée dans l'intérêt de la commune, d’abord, pour donner aux habitants la facilité de  laver au lavoir public, sans être obligé de courir à un kilomètre de là, ensuite dans l'intérêt hygiénique de la population. 

 

Octobre 1874   -   Végétation.  -  On signale partout en ce moment d'étranges phénomènes de végétation : à St-Samson, ce sont des pommiers qui sont en fleurs comme au mois de mai, de Vimont, on nous a apporté un bouquet de lilas blanc. 

Mais voilà le plus singulier : M. Blochon nous a présenté des branches de poiriers et pommiers couverts non seulement de fleurs, mais encore de fruits ayant dépassé la circonférence des plus gros cerneaux.

 

Novembre 1874   -   L’hiver.  -  Les astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera des plus rigoureux.

— La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.

 

Décembre 1874   -   Recensement.  -  Les maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les besoins  de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.

 

Décembre 1874   -   La neige.  -  La neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit victimes.

Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la semaine dernière avec abondance.

 

Janvier 1875   -   Mort par le froid.  -  Le 1er  janvier, vers deux heures du matin, sur un chemin d'exploitation, territoire de la commune de Vimont, le nommé Jacques Langlois, âgé de 78 ans, ancien marin, demeurant à Port-en-Bessin, a été trouvé mort. Ce décès est attribué au froid qui aura saisi ce vieillard.  

 

Décembre 1875   -  Fait divers.  -  Le 25 novembre, la femme Lerouge, née Feret, dentellière à Vimont, a été condamnée à 3 mois de prison pour vol de divers objets à la demoiselle Gondoin. Peu satisfaite de cette punition, la femme Lerouge s'en est prise aux témoins, les demoiselles Leclerc et Beaudouin, qu'elle a injuriées publiquement, elle a été condamnée à 10 jours de prison et 50 fr. d'amende. 

 

Août 1879  -  Carrières et tourbières.  -  Les carrières souterraines, telles que celles d'Allemagne, de la Maladrerie, de Fontaine-Henry et de Saint-Pierre-Canivet sont l'objet d'une surveillance toute spéciale. Les carrières à ciel ouvert, beaucoup plus nombreuses et bien moins régulièrement exploitées, ne peuvent être surveillées d'aussi près. Un grand nombre d'exploitants négligent de produire la déclaration prescrite par le décret du 26 décembre 1855, et par suite l'existence même de leurs travaux reste souvent ignorée du service des mines, il en est de même des accidents qui peuvent s'y produire. Heureusement, les carrières à ciel ouvert ne demandent pas, en général, des précautions bien grandes.

A la suite de deux accidents survenus, les 19 octobre et 27 novembre 1878, dans les carrières abandonnées de Ranville et dans les carrières d'Hérouvillette, les propriétaires ont été mis en demeure de mettre des clôtures aux abords des points dangereux. L'exécution de ces clôtures se poursuit, sous la surveillance du service des mines, et sera prochainement achevé.

L'extraction de la tourbe, dans les marais de Vimont et de Chicheboville, tend à se réduire depuis qu'on a cessé d'employer ce combustible dans la tuilerie du Fresne-d'Argences. Les produits obtenus en 1878 représentent, sur les lieux, une valeur de 5 à 6,000 francs.

 

Novembre 1882  -  Cruautés. -  En nous envoyant le récit suivant, on nous demande s'il y a encore une société protectrice des animaux ? 

La semaine derrière, à Vimont, un berger a pendu son vieux chien à l'un des sapins qui entourent la colonne du Val-des-Dunes. Le pauvre animal a cassé sa corde, et peu d’instants après, on l'a vu couché à terre, la langue sortie et vomissant le sang. Le lendemain, le pauvre chien, qui s'était traîné dans un champ voisin, y restait étendu encore plein de vie, n'osant  bouger, tant il craignait de nouvelles tortures. L'autorité locale a donné l'ordre au berger d'enlever son chien. Il l'a assommé sur place à coups de bâton, et l'a enterré, alors qu'il respirait encore, dans un champ, mais à une profondeur de quelques centimètres seulement. 

Il nous semble que l'autorité municipale aurait dû intervenir : d'abord pour empêcher cette brute de martyriser ainsi son chien, ensuite, pour lui interdire de l'enfouir à si peu de profondeur, par crainte du charbon. La commune de Vimont est pourtant payée pour prendre des précautions, car il y a deux ans, un habitant du pays est mort d'une piqûre de mouche charbonneuse. 

 

Septembre 1888  -  Accident de chasse.  -  Dimanche, le sieur Adolphe Lechartier, 30 ans, journalier, chassait dans les marais des Terriers, territoire de Vimont, lorsqu'il fut atteint, accidentellement, d'un coup de fusil tiré par un autre chasseur, le sieur Joseph Derats, 32 ans, cantinier à Argences. Le sieur Lechartier a eu la cuisse droite traversée par des grains de plomb n° 4, la blessure est assez grave et la victime gardera le lit pendant au moins deux mois.  

 

Août 1890  -  Accident mortel.  -  M. Pierre Cousin, ancien cafetier, qui faisait le service de camionnage entre Saint-Pierre et Caen, revenait à Saint-Pierre, il débrida son cheval à Vimont pour lui donner l'avoine, mais le cheval, impatient, se remit en marche. C'est, alors que M. Cousin, en se précipitant à la tète de l'animal, tomba sous la voiture, où il fut pris entre la roue et la civière. La mort fut instantanée.

 

Janvier 1893  -  Tué d’un coup de pied de cheval.  -  M. Antoine Duvaltier, cultivateur à Vimont, revenait en voiture de la gare de Moult, lorsqu'arrivé sur le chemin d'Escoville à Vimont, il rencontra sa voiture, attelée de trois chevaux, chargée de foin, sans conducteur. Ayant attaché l'un des chevaux, il pensa que son domestique était resté à quelques pas en arriéré, mais, à environ 150 mètres, il le trouva couché sur la route, ne donnant presque plus signe de vie et perdant le sang à pleine bouche. Aidé de deux personnes, il releva le malheureux et le transporta à Argences, où il a été constaté que la victime avait reçu un coup de pied de cheval sur le côté droit du thorax, ce qui a déterminé des fractures multiples des côtes et broyé divers organes ayant occasionné une hémorragie interne, mortelle. 

Cet homme se nomme Victor Taburet, 45 ans, marié, père de cinq enfants, habitant au Mesnil-d'Argences. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1893  -  Mort accidentelle.  -  La semaine dernière, le sieur François Sicot, 58 ans, rentier à Vimont, a été trouvé noyé dans un ruisseau, appelé le Semillon. Tout porte à croire que le sieur Sicot, en passant sur une pierre étroite qui sert de pont, a dû être pris d'un étourdissement et tomber dans la rivière qui, à cet endroit, a environ 50 cent, de profondeur. Il n'existait aucun désordre dans ses habits, aucune trace de lutte sur le sol. Le cadavre ne portait aucune blessure, sauf une légère excoriation à la main gauche déterminée probablement par la chute. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1894  -  Une incorrigible.  -  La dame Thomine, née Lacour, propriétaire à Vimont, ancienne charcutière à Caen, est une enragée qui ne peut pas s'empêcher de frauder, c'est plus fort qu'elle, faut croire. 

Déjà pincée, elle avait été obligée de verser 5 000 fr. à M. Lepetit, fabricant de fromages à Sainte-Marie-aux-Anglais, pour ne pas être poursuivie. C'était sans doute avec l'intention de se rattraper, car elle resta la fournisseuse de M. Lepetit de 150 litres de lait par jour. 

De nouveau, le lait ayant été saisi, il fut constaté qu'en plus de l’écrémage, il contenait près d'un. tiers d'eau. La dame Thomine reconnaît l'écrémage, mais nie le mouillage. Elle a été condamnée à 250 fr. d'amende, 1 000 fr. de dommages-intérêts et à la publicité, la fille Martin, 25 fr., pour avoir obéi aux ordres de sa maîtresse. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1894  -  Appel des conscrits.   -  Le bruit s'accrédite de plus en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par anticipation du 12 au 15 novembre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Mort subite.   -  Un nommé Jean-Baptiste Rouyard, de Cricqueville-en-Auge, conduisait une jument, mercredi soir, lorsque, sur la route d'Argences à Vimont, il s'affaissa subitement. Il fut transporté à Argences, où il mourut. Sa mort est due à une paralysie du cerveau. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1897  -  Le bon plaisir de monsieur le maire.  -  Dimanche prochain, les électeurs de Vimont auront à élire sept conseillers municipaux. En voici la raison : le 22 août, avec l'autorisation du maire, la commune de Vimont célébrait sa fête annuelle. A midi, le maire, par l'intermédiaire de la gendarmerie, faisait interdire les jeux et loteries, à minuit, il faisait cesser le bal et fermer l'unique auberge du pays. 

On demanda au maire la pause de ces interdictions. Il aurait répondu : « C'est mon droit et mon bon plaisir ».

A la suite de cet acte d'autorité saugrenue, sept conseillers municipaux sur douze donnèrent leur démission. Ce sont eux qu'il s'agit de remplacer. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1899  -  Accident mortel.   -  La dame Dubreuil, 25 ans, femme d'un homme d'équipe de la gare de Moult-Argences, demeurant à Vimont, traversait imprudemment, samedi soir, le passage à niveau près la gare et s'engageait sur le quai. Son attention étant fixée sur le train se dirigeant sur Caen, elle n'entendit pas celui qui arrivait à toute vapeur en sens inverse. Tamponnée par la machine de ce dernier, elle fut tuée sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)  

1901 c'est ici

VIMONT    -   Le Chateau

9.   VIMONT (Calvados).  -  Colonne au Souvenir de la bataille

du Val-es-Dunes par le Duc Guillaume-le-Conquérant

le 10 août 1047

446.  -  VIMONT (Calvados).  -  Route Nationale Cherbourg-Paris

393.  -  VIMONT (Calvados).  -  L'Église

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