15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 2

VIMONT

Canton de Troarn

Les habitants de la commune sont des Vimontais, Vimontaises


Mars 1904  -   Sous les roues.   -  Un terrible accident est arrivé au sieur Alexis Fleury, 50 ans, charretier chez M. Pernelle, fabricant de chaux à Moult, canton de Bourguébus. Fleury et  son fils conduisaient trois tombereaux de chaux chez M.Courrois, maire de Bellengreville, lorsqu'en passant à Vimont le cheval du second tombereau prit une fausse direction.

Le fils Fleury lui donna un coup de fouet, l'animal fit un écart et renversa Fleury père qui passa sous les roues. On le releva en proie à d'atroces douleurs. II avait la poitrine brisée et il mourut le lendemain matin.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1921  -   L’impayable Cabaret.   -  M Paul Vitard, courtier en beurre et œufs, à Vimont, canton de Troarn, a porté plainte en escroquerie contre un sieur Cabaret, se disant négociant en beurre à Paris. Ce dernier a quitté son domicile sans avoir payé M. Vilard. lui causant un préjudice de plus de 7 000 francs. Cabaret n'en est pas à son coup d'essai, il a déjà à son actif plusieurs plaintes de ce genre. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1922  -   Le feu.   -   Un incendie, dont on ignore la cause a détruit dans les marais de Vimont, canton, de Troarn, une cinquantaine d'hectares d'herbes sèches. Une maisonnette inhabitée a également été détruite. Les dégâts s'élèvent à plusieurs milliers de francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1922  -   La course à la lumière.   -   Pour aller au devant du jour, les villes se sont avancées d'une heure. Les campagnes, elles, pour la plupart, n'ont pas bougé.

Cela fait un joli salmigondis ! On va recommencer à entendre parler de « la nouvelle » et de « l'ancienne ». C'est pour la dernière fois, dit-on, et, c'est absurde. Car, de deux choses l'une : ou ce changement est bon et il faut le pratiquer chaque année, ou il est mauvais et il ne fallait pas l'adopter une fois de plus. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Noyade accidentelle   -   On a découvert, dans un canal du marais, à Vimont, canton de Troarn, le cadavre d'Eloi Lebaron, qui vivait dans la région. Ce corps ne portait aucune trace de violences.

On suppose que le malheureux, trompé par l'obscurité, est tombé accidentellement dans l'eau. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1923   -  A Vimont.   -   On y fêtait Dimanche dernier Ies 23 ans de résidence dans la commune, de l'Institutrice, Mme Ledoublet, qui débuta dans ce poste. La municipalité, les habitants, parents et enfants entouraient l'heureuse maîtresse et lui on offert un très beau souvenir. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924   -  Un charretier est écrasé par son tombereau.   -  Samedi dernier, un domestique de M. Laniel à Vimont, M. Louis Duval, âgé de 38 ans, était occupé à transporter des sacs de grains, à l'aide d'un tombereau, de la machine à battre à la ferme de M. Laniel.

Comme il revenait d'effectuer un voyage, conduisant son cheval par la bride, celui-ci eut peur du sifflet de la locomobile et s'emballa. M. Duval essaya de le retenir, mais la bride venant à casser, il routa par terre et la roue du tombereau lui passa, sur le corps. 

Relevé aussitôt par des ouvriers, il fut transporté à la ferme, où il expira quelques instants après. M. le Docteur Guiton d'Argences, qui constata le décès, l'attribue à une fracture du bassin. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1924  -  Grave incendie .  -  Un incendie s'est déclaré hier après-midi à Vimont, entre cette localité et la gare de Moult-Argences. M. Ruault, propriétaire, faisait procéder au hallage de ses grains par M. Lacour, entrepreneur à Airan. Après déjeuner, tout le
personnel s'était remis au travail, et l'un des ouvriers, M. Desnos, demeurant à Vimont, monta sur une des meules, 1'ouvrier agricole avait commis l'imprudence d'allumer une cigarette. Le vent la fit tomber et les gerbes prirent feu immédiatement. Les flammes gagneront bientôt toute la meule ainsi que la batteuse qui ne put être protégée à temps.
Les dégâts dépassent la somme de 41.000 francs, dont 16.000 pour M. Ruault et 25.000 pour M. Lacour. La brigade de gendarmerie de Moult-Argences a ouvert une enquête.

 

Mars 1926  -  Le feu dans les roseaux du marais de Vimont.  -  M. Serre, chef de brigade de gendarmerie de Moult, était informé l'avant-dernière nuit qu'un incendie venait de se déclarer dans les marais de Vimont, ou le feu avait pris à des herbes sèches et à des roseaux et s'étendait sur une longueur de plus de trois kilomètres. Vouloir combattre le sinistre eût été folie.

Les gendarmes s'efforcèrent seulement de préserver la ferme de l'Église appartenant à M. Bidegrain, et de faire une chaîne de défense à hauteur des canaux.

Les dégâts sont peu élevés, mais plus de 100 hectares d'herbes et de roseaux ont été la proie des flammes.

 

Novembre 1926  -  Un ouvrier se noie dans les douves.  -  Au cours de la tempête qui sévit ces jours derniers sur notre région, un ouvrier peintre demeurant à Argences, a été victime d'un accident mortel.

Employé chez M. Thouroude, établi en cette localité, le jeune André Durand, 25 ans, exécutait divers travaux de peinture pour le compte de son patron à la ferme du Marais des Verriers, sur le territoire de la commune de Vimont.
Mercredi soir, lorsqu'il quitta cette ferme pour regagner son domicile, un véritable ouragan venait d'éclater et l'obscurité était complète. Le peintre voulut traverser un pont situé près du château de Saint-Pierre, et reliant l'habitation à La route d Argences. L'ouvrage étant dépourvu de parapet, André Durand fit un faux-pas et tomba dans le canal qui longe le parc du domaine. On retrouva le cadavre du malheureux le lendemain. Deux pots de peinture et les pinceaux de l'ouvrier gisaient à côté au fond de l'eau.  

 

Février 1929  -  Un motocycliste se blesse sur une charrette non éclairée.  -  Une collision s'est produite à l'intersection de la route nationale n° 13 et de la route de Caen à Orbec.

Vers 18 heures, M. Charles Marie, 25 ans, électricien, demeurant à Jort, au service de la « Sarde », dont le siège est à Falaise, revenait de Caen et se trouvait à motocyclette à l'endroit que nous venons d'indiquer.

En prenant le tournant il alla se jeter dans un attelage non éclairé qui se trouvait garé précisément dans le tournant.

C'était une charrette à gerbes conduite par M. Louis Leroy, 18 ans, domestique chez M. Paul Ozou, cultivateur à Cagny, et qui revenait de la gare de Moult-Argences. M. Marie alla donner dans le moyeu gauche de la voiture et se fit de sérieuses blessures à la tête. Il reçut les soins des voisins en attendant l'arrivée du médecin.

M. Marie n'avait pas de permis de conduire, il y a 15 jours il avait passé un examen mais avait été refusé. Il ne se servait pas moins de la motocyclette qui appartenait à la Société la « Sarde ». Procès-verbal fut dressé contre lui. Les gendarmes verbalisèrent également contre Louis Leroy qui n'avait pas éclairé son véhicule.

 

Mars 1929  -  Un cadavre dans un herbage.  -  Le 11 février dernier, M. Necken, 76 ans, retraité des chemins de fer, quittait à la chute du jour, le domicile de son fils, cultivateur à  Vimont, pour aller chercher des bestiaux dans des herbages voisins. On devait vainement attendre son retour.

L'autre après-midi, continuant les recherches qu'il avait entamées, M. Necken fils découvrait le cadavre du disparu dans un fossé bordant l'une de ses pièces de terre. Le corps était en partie recouvert de glace. On suppose que l'infortuné septuagénaire sera tombé à l'eau et aura été foudroyé par une congestion.  

 

Mars 1929  -  Un important incendie.  -  Un incendie a détruit les dépendances de l'ancien moulin dit « Moulin du Bas », sur le bord du Sémillon, au nord du bourg de Vimont. Ce moulin, appartenant à M. Laniel, industriel à Vimoutiers, était aménagé en usine de transformation de lin. Le bâtiment brûlé, de 40 mètres de long sur 7 mètres de large, contenait un important  outillage. La machine seule a pu être protégée.

Les dégâts sont importants. Ils n'ont pu être évalué en l'absence des propriétaires. Au dire du contremaître ils dépassent 300 000 francs.

Les causes sont vraisemblablement accidentelles. L'usine répandait beaucoup de poussière sur les toits et la machine était chauffée avec des débris de lin qui produisaient de nombreuses étincelles. Par mesure préventive, le toit était arrosé chaque soir dans le voisinage de la locomotive par une pompe spéciale. Tout porte à croire que cette mesure a été insuffisante, le feu ayant été vu en premier lieu, sur le toit de la machine.

16 ouvriers de la région habitant Vimont et Argences et trois autres ouvriers étaient employés à l'usine. Il est probable qu'il y aura chômage pour plusieurs d'entre eux. 

 

Mars 1932   -   Le feu.   -    Un incendie s'est également déclaré dans les marais de Vimont, canton de Troarn. M. Lepetit, garde particulier de M. Huet, de Roubaix, a pu, avec quelques personnes, maîtriser le feu qui menaçait deux gabions. Les causes du sinistre sont inconnues. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   Le mauvais fils puni.   -   Un maçon de Vimont, Joseph Douilly, 35 ans, se trouvait avec sa mère sur la route de Moult, quand une discussion s'éleva entr'eux. Menacée d'être frappée, la pauvre femme s'enfuit et se réfugia dans la cour du garage de M. Michel, à Argences. Son fils l'y rejoignit et lui saisit les poignets pour mieux la frapper.

Un témoin, M. Renault, s'empressa d'intervenir en écartant Douilly. Celui-ci, qui était ivre, tomba et, dans sa chute, se fractura un pied. (Bonhomme Normand)

 

Août 1932   -   Fâcheuses rencontres.   -    -   M. Eugène Baptiste, 47 ans, jardinier à Vimont, se rendait à bicyclette à la gare de Moult et suivait la route nationale lorsqu'au carrefour de la route de St-Pierre-sur-Dives, une automobile conduite par M. Francois Boursin, chauffeur à Livarot, survint, qui ne laissa pas assez de place au cycliste pour passer.

L'une des pédales de la bicyclette s'accroche au trottoir de la route et le cycliste fut projeté sur l'automobile. M. Baptiste s'est blessé à la tête. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1938   -   Sur la route, un blessé .   -  Sur le chemin de Vimont à Argences, on a découvert, étendu sur le bas-côté de la chaussée et blessé au visage, M. Norbert Loquet, 24 ans, ouvrier agricole, demeurant à Emiéville. 

M. Loquet a été transporté à l'hôpital de Caen: fortement commotionné, il n'a pu expliquer ce qui lui était arrivé. La gendarmerie de Moult enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1947  -  Une auto prise en écharpe par une locomotive.     Sur la route d’Argences à Vimont, au passage à niveau non gardé de la voie reliant la Tuillerie du Fresne d’Argences à la gare de Moult, une auto conduite par M. Charles Haud’huysse, courtier en lins à St-Valerie-en-Caux, a été happé par une locomotive et traînée sur une dizaine de mètres. Un passager de la voiture, M. Declerq, courtier en lins, demeurant à Moult a été légèrement blessé au front. La carrosserie du véhicule est irréparable. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    6 juin, férié.    Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    Les communes sinistrées.    Un arrêté paru au « Journal Officiel » vient de déclarer communes sinistrées les localités de Vimont et de Grainville-Langannerie. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Les clients indésirables.  -  Le magasin de M. Delaunay, épicier à Vimont, a reçu la visite de malfaiteurs qui se sont emparés de café, de tabac, de rhum et de denrées diverses. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1948  -  Une belle capture.   -   M.  Fernand Avequin, garde particulier au service de M. Laniel, député du Calvados, constatait en quelques jours la disparition d’une trentaine de canards appelants piqués sur  les mares dont il a la surveillance dans les marais de Vimont. Durand quatre nuits, le gabionneur demeurera à l’affût. Sa persévérance fut récompensée lorsqu’il aperçut un imposant rapace qui fonçait sur de nouvelles victimes.

De deux coups de fusil  la bête, un aigle Royal de 2 mètres 20 d'envergure et pesant environ 6 kilos 500, fut abattue. C’est la première fois qu’un oiseau de ce genre est tué dans la région. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   En famille.   -  Portant plainte pour violences légères contre le mari de sa nièce, M. Georges Gassion, jardinier à Vimont, Mme veuve Baptiste, ménagère, même commune, faisait connaître aux gendarmes que celui-ci avait récupéré du matériel abandonné par les Boches.

Le fait fut reconnu exact. Mais il fut également établi que Mme veuve Baptiste s'était, de son côté, appropriée une cuisinière. le neveu et la tante ont été gratifiés d'un procès-verbal. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   L'écharpe tricolore.   -   M. Maurice Ledoublet a été élu maire de Vimont, en remplacement de M. Déduit, décédé. Le poste d'adjoint a été confié à M. Richard Delaunay. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  La reconstruction à Vimont.   -   Le projet de reconstruction et d'aménagement de la commune est déposé à la mairie jusqu'au 8 décembre pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Une agression.   -   Au moment où sa journée terminée, M. Alphonse Brifaut, jardinier au château de Vimont, allait regagner son domicile à bicyclette, M. Alphonse Brifaut, maraîcher de la commune, Georges Gassion, 41 ans, et si rudement malmené qu'une incapacité de travail de dix jours en a découlé.

La gendarmerie a verbalisé pour coups et blessures ; M. Gassin sera également poursuivi pour ivresse et plusieurs autres infractions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Un engin de guerre fait explosion.  -   Vers 12 h. 30, pour une cause inconnue, le feu s'est déclaré en bordure de la route nationale n°13 et a gagné un terrain inculte recouvert d'herbes sèches se trouvant auprès du Monument aux Morts de Vimont.

Des habitants du village combattaient l'incendie à l'aide de branches, lorsque soudain, une force détonation retentit, un obus oublié par le Service du Déminage venait de faire explosion. Il n'y eut heureusement aucune victime.

La population réclame très justement l'enlèvement rapide d'autres engins de guerre, obus, bombes, torpilles, mines qui existent encore sur le territoire de la commune. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   Des céréales brûlent.   -   Les pompiers de Caen ont été appelés à combattre un incendie qui a éclaté dans une meule de céréales près de Vimont. 40 quintaux d'orge et autant d'avoine ont été la proie des flammes occasionnant au propriétaire un préjudice de 200 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )

Retour à 1800

392.  -  VIMONT (Calvados).  -  La Grande Route -  E.F.

272.  -  VIMONT (Calvados).  -  Route de Paris-Caen

387.  -  VIMONT (Calvados).  -  Le Château  -  E. F.

542.  -  VIMONT  -  Route Paris-Cherbourg

Commentaires et informations : Facebook@